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Linley Marthe est autodidacte, il apprend seul la guitare basse et la contrebasse à [[Maurice (pays)|Maurice]]. Il fait ses premières armes au sein d'un groupe du Club Med à l'ile Maurice qui s'appelait SOS TROPIC. Il y restera pendant pratiquement trois ans. Ensuite il fera partie de nombreux groupes de jazz et notamment celui du saxophoniste Ernest Wiéhé. Repéré par [[François Jeanneau]], celui-ci l'aide à son arrivée à Paris en 1993 à intégrer le [[CNSMDP|CNSMD de Paris]]. Il fait ses débuts à Paris dans le [[Putain d'orchestre modulaire|POM]].
Linley Marthe est autodidacte, il apprend la flûte, la guitare basse et la contrebasse alors qu'il est encore à l'école<ref>{{Lien web|langue = français|titre = "J'ai amené des morceaux qui donnent la liberté"|url = http://www.lexpress.mu/node/185713|site = L'Express Maurice|date = 25 Novembre 2006|consulté le = 10 août 2014}}</ref>. Il fait ses premières armes au piano de 1986 à 1991 au [[Club Med]] [[Pointe aux Canonniers]] à l'Ile Maurice<ref name=":0" /> avec le groupe SOS TROPIC. Ensuite il fera partie de nombreux groupes de jazz et notamment celui du saxophoniste Ernest Wiéhé. Repéré par [[François Jeanneau]], celui-ci l'aide à son arrivée à Paris en 1993 à intégrer le [[CNSMDP|CNSMD de Paris]]. Il fait ses débuts à Paris dans le [[Putain d'orchestre modulaire|POM]].


Il se sert parfois de son héritage culturel pour combiner les influences du jazz, de la [[musique africaine]], et de la [[musique indienne]], en particulier avec African Project, ou [[Trilok Gurtu]]<ref name=citizen2/>.
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Version du 10 août 2014 à 15:10

Linley Marthe
Description de l'image Linley Marthe - Vienne 2012.jpg.
Informations générales
Naissance (51 ans)
Genre musical Jazz, funk
Instruments guitare basse, contrebasse, piano

Linley Marthe (né le à Tranquebar, Ile Maurice[1]) est un bassiste mauricien de jazz. Il est considéré comme un bassiste de jazz important des années 1990 et 2000[2].

Linley Marthe est autodidacte, il apprend la flûte, la guitare basse et la contrebasse alors qu'il est encore à l'école[3]. Il fait ses premières armes au piano de 1986 à 1991 au Club Med Pointe aux Canonniers à l'Ile Maurice[1] avec le groupe SOS TROPIC. Ensuite il fera partie de nombreux groupes de jazz et notamment celui du saxophoniste Ernest Wiéhé. Repéré par François Jeanneau, celui-ci l'aide à son arrivée à Paris en 1993 à intégrer le CNSMD de Paris. Il fait ses débuts à Paris dans le POM.

Il se sert parfois de son héritage culturel pour combiner les influences du jazz, de la musique africaine, et de la musique indienne, en particulier avec African Project, ou Trilok Gurtu[4].

Il a travaillé avec Lionel et Stéphane Belmondo, Dave Liebman, Andy Emler, Francis Lassus, Eric Bensoussan (SAMABE), Antoine Hervé, Marc Berthoumieux, Sylvain Beuf, Flavio Boltro, Jean-Pierre Como, Laurent Coq, Jean-Marie Ecay, Christian Escoudé, Denis Leloup, Francis Lockwood, Nicolas Genest, Nguyên Lê, Olivier Ker Ourio, Loic Pontieux, Michel Portal, Paco Séry, Baptiste Trotignon, Louis Winsberg, Geoffroy De Masure, Chander Sardjoe, Hervé Samb, mais aussi Randy Brecker, Gino Vannelli... En 2003, il devient membre permanent du Joe Zawinul Syndicate, jusqu'à la mort de ce dernier. Il a touché le public par sa nervosité de jeu, son sens du rythme et sa virtuosité[4],[5].

Sources

  • Linley Marthe, quatre cordes à son art, Jazzman, septembre 1997.

Notes et références

  1. a et b « Quand Linley rencontre Alain », sur 5 Plus Dimanche, (consulté le )
  2. Noël Balen, L'odyssée du jazz, Éditions Liana Levi, 2003, ISBN 978-2-86746-469-0, p. 591
  3. « "J'ai amené des morceaux qui donnent la liberté" », sur L'Express Maurice, (consulté le )
  4. a et b Benoit Lugué, Linley Marthe, Entretien au festival Jazz Fort-Médoc, juillet 2006
  5. Matthieu Jouan, Linley Marthe, Le rythme et la basse, mars 2001