Étienne Rouchouze

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Étienne Rouchouze
Image illustrative de l’article Étienne Rouchouze
Biographie
Naissance
Saint-Sauveur-en-Rue
Décès
Océan Pacifique
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par le cardinal Pedicini
Vicaire apostolique d'Océanie orientale
Évêque titulaire de Nilopolis (it)
– sa mort

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org
Armes épiscopales de Mgr Rouchouze, vitrail de la Cathédrale Notre-Dame-de-la-Paix d'Honolulu.

Étienne Jérôme Rouchouze (Saint-Sauveur-en-Rue, - en mer dans le Pacifique, ) est un missionnaire français.

Biographie

Rouchouze naît au hameau de Chazeau sur la commune de Saint-Sauveur-en-Rue, sa maison natale existe toujours et est signalée par une plaque et un buste. Il entre chez les Pères de Picpus en 1817 et devient en 1833 premier vicaire apostolique d'Océanie orientale (qui comprend notamment alors Tahiti, les Marquises et Hawaï).

Il part ainsi sur la Delphine le avec un groupe de missionnaires et arrive à Valparaiso le . En mai, il rejoint les pères Caret et Laval aux îles Gambier et, en , inaugure la première église en pierre d'Océanie à Aukena.

En , il accueille à Mangareva les pères Bataillon, Chanel et Pompallier et, du 3 au , Jules Dumont d'Urville qui lui remet de l'argent et des approvisionnements. Dumont d'Urville et les officiers de L'Astrolabe peuvent ainsi assister aux messes célébrées par le père Rouchouze.

De à , le père Rouchouze visite les îles de Nuku Hiva et de Ua Pou, puis va à Hawaï où les droits des religieux catholiques ont été rétablis par Cyrille Laplace. Il débarque ainsi le à Honolulu avec plusieurs missionnaires et confie au père Louis-Désiré Maigret la direction de la troupe.

Rouchouze revient alors ensuite en Europe (1840) et y obtient l'embarquement sur la Marie-Joseph, en sa compagnie, de vingt-quatre missionnaires et sœurs à destination des Marquises.

Le navire part ainsi de Saint-Malo le , fait escale à Santa Catarina au Brésil en février 1843 puis disparaît totalement le [1]. Il a été évoqué un naufrage au Cap Horn ; mais, d'après une enquête, les passagers du bateau, qu'une tempête aurait dérouté vers l'Ile de Pâques, auraient été tués, cuits et dévorés par les pascuans.[2] Aucune trace n'en sera jamais retrouvée.

Bibliographie

  • P.Y. Toullelan, Missionnaires au quotidien à Tahiti : les Picpuciens en Polynésie au XIXe siècle, 1995
  • Numa Broc, Dictionnaire des explorateurs français du XIXe siècle, T. IV, Océanie, 2003, p. 344 Document utilisé pour la rédaction de l’article

Notes et références

  1. Date de la dernière fois où le navire fut aperçu.
  2. « Carnet de voyage - Mgr. Rouchouze dévoré à l'île de Pâques », sur tahiti-info.com, (consulté le )

Liens externes

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