Yesh Atid
Nom hébreu | יש עתיד |
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Fondation | Janvier 2012 |
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Président | Yaïr Lapid |
Positionnement | Centre |
Parlementaires | 19 / 120 |
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Idéologie |
Centrisme, social-libéralisme, laïcité, sionisme, libéralisme économique |
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Couleurs | Bleu, Blanc |
Siège | Tel Aviv, Israël |
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Site web | yeshatid.org.il |
Yesh Atid (en hébreu : יש עתיד) est un parti politique israélien centriste et laic créé en avril 2012 par Yaïr Lapid. L'expression Yesh Atid est traduite en français par « Il y a un futur ».
Le parti est devenu la deuxième force politique du pays après les élections législatives israéliennes de 2013 où il a recueilli 507 879 votes soit 14,19 % des suffrages exprimés avec 19 députés à la Knesset[1].
Histoire
En janvier 2012, Yaïr Lapid, journaliste et fils du politicien Joseph Lapid, fondateur du Shinouï, annonce son entrée en politique et la création d'un parti pour les prochaines législatives qui sont alors prévues pour octobre 2013[2]. Yaïr Lapid détaille la plateforme électorale de son parti[3],[4]. Le règlement interne et les statuts du parti, qui donnent tous les pouvoirs à Yaïr Lapid et lui garantissent de rester président jusqu'au moins 2020, sont critiqués par de nombreux observateurs et personnalités politiques israéliennes[5],[6].
Parmi les 100 fondateurs du parti[7] ne se trouve aucune personnalité politique influente.
Dans le contexte politique israélien de 2012, le point du programme qui reçoit le plus d'attention est celui concernant l'obligation faite aux haredim de faire leur service militaire (ou civil) dans l'armée de défense d'Israël[5],[4].
Programme et idéologie
Huit objectifs du parti
Dans la demande présentée au registre des partis, Yaïr Lapid a énuméré huit objectifs pour Yesh Atid. Selon cette déclaration, les buts du parti sont les suivants[8],[9],[10] :
- Modification des priorités en Israël, en mettant l'accent sur la vie civile : l'éducation, le logement, la santé, les transports et la police ainsi que l'amélioration de la condition de la classe moyenne.
- Modification du système de gouvernement.
- L'égalité dans l'éducation : tous les élèves des écoles israéliennes doivent être scolarisés, tous les Israéliens seront enrôlés dans l'armée, et tous les citoyens israéliens seront encouragés à chercher du travail y compris les ultra-orthodoxes.
- Lutter contre la corruption politique y compris la corruption au sein du gouvernement sous la forme d'institutions comme le « ministre sans portefeuille », en optant pour un gouvernement de 18 ministres au plus et fortifier la primauté du droit et la protection du statut de la Cour suprême de Justice.
- La croissance et l'efficacité économique : la création de moteurs de croissance comme moyen de lutte contre la pauvreté, la lutte contre la bureaucratie, l'élimination des obstacles pour les entrepreneurs, l'amélioration du système de transport, la réduction du coût de la vie et du logement et l'amélioration de la mobilité sociale grâce à l'aide aux petites entreprises.
- Loi sur l'éducation en coopération avec les syndicats d'enseignants, élimination de la plupart des examens du baccalauréat et augmentation de l'autonomie des écoles.
- Promulguer une constitution pour régir les relations tendues entre les groupes de population en Israël.
- Lutter pour la paix conformément à un plan de « deux États pour deux peuples » tout en conservant les grands blocs de colonisation israéliennes et en garantissant la sécurité d'Israël.
Députés à la 19e Knesset
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Yaïr Lapid, président du parti -
Yaël German, ancienne maire d'Herzliya -
Meïr Cohen, maire de Dimona -
Aliza Lavie, universitaire -
Pnina Tamano-Shata, avocate, Falasha et militante des droits de l'homme -
Ofer Shelah, commentateur politique et militaire -
Shai Piron, rabbin -
Karin Elharar, avocate et universitaire -
Ronen Hoffman, ancien assistant personnel du premier ministre Yitzhak Rabin
- Yaakov Peri, ancien chef du Shin Bet
- Yoel Razvozov, champion de judo
- Adi Koll, militante sociale
- Mickey Levy, ancien comme chef de la police de Jérusalem
- Shimon Solomon, responsable de l'intégration des Falashas
- Ruth Calderon, conférencière primé et éducatrice
- Rena Frenkel, directrice adjointe de la formation géré par le gouvernement
- Dov Lipman, dirigeant religieux actif dans la lutte contre l'extrémisme
- Yifat Kariv, à la tête du département de la jeunesse
- Boaz Toporovsky, ancien président de l'union nationale des étudiants
Note et références
- Percée du parti centriste Yesh Atid aux élections israéliennes, romandie.com, 22 janvier 2013
- (en) « Veteran Israeli anchor Yair Lapid leaves Channel 2 to enter politics », Ha'aretz,
- (en) « Yair Lapid to call all the shots in new party, charter shows », Ha'aretz,
- (en) « Yair Lapid unveils plan to integrate ultra-Orthodox into the IDF », Ha'aretz,
- (en) Ophir Bar-Zohar, « Yair Lapid to call all the shots in new party, charter shows », Ha'aretz,
- (en) « Ehud Barak: Yair Lapid's party charter worse than that of Syria's rulers », Ha'aretz,
- Nombre minimal requis par le Registre des Partis politiques, organisme chargé de l'enregistrement des nouveaux partis politiques.
- ברשימת מייסדי מפלגתו של לפיד: סופר וג'ודוקא, nana10, 3 mai 2012
- (en) Ophir Bar-Zohar, « Haaretz early elections snapshot / Likud activists predict landslide win », Ha'aretz,
- (en) « Newest Israeli Party Includes Chairman’s Makeup Artist, Karate Trainer », sur jewishpress.com,