William Bate Hardy

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William Bate Hardy
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
CambridgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Framlingham College (en)
Université de CambridgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Membre de
Distinctions
Liste détaillée
Croonian Medal and Lecture ()
Guthrie Lecture ()
Bakerian Lecture ()
Médaille royale ()
Prix Laura-R.-Leonard (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

William Bate Hardy () est un biologiste et scientifique alimentaire britannique[1]. Le prix William-Bate-Hardy (en) est nommé en son honneur.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de William Hardy de Llangollen et de sa femme Sarah Bate, William Bate Hardy naît à Erdington, une banlieue de Birmingham[2]. Éduqué au Framlingham College (en), il obtient un Master of Arts de l'université de Cambridge en 1888, où il effectue des recherches biochimiques. Il est le premier à suggérer le mot « hormone » à Ernest Starling.

Il est élu membre de la Royal Society en juin 1902[3] et prononce la conférence Croonian en 1905, la conférence Bakerian (en) (conjointement) en 1925 et remporte la médaille royale en 1926[4]. Hardy prononce la conférence Guthrie à la Société de physique en 1916.

En 1920, Hardy, en coopération avec Walter Morley Fletcher, secrétaire du Comité de la recherche médicale, persuade les gestionnaires de l'héritage de Williap Dunn (en) d'utiliser l'argent pour des recherches en biochimie et en pathologie. À cette fin, ils accordent au professeur de Cambridge Frederick Gowland Hopkins la somme de 210 000 £ en 1920 pour l'avancement de ses travaux en biochimie. Deux ans plus tard, ils dotent le professeur Georges Dreyer (1873-1934) de l'université d'Oxford d'une somme de 100 000 £ pour ses recherches en pathologie[5]. L'argent permet à chacun des récipiendaires d'établir une chaire et des laboratoires d'enseignement et de recherche sophistiqués, le Sir William Dunn Institute of Biochemistry (en) à Cambridge et la Sir William Dunn School of Pathology (en) à Oxford. À eux deux, les deux établissements produisent dix lauréats du prix Nobel, dont Hopkins, pour la découverte des vitamines, et les professeurs Howard Florey et Ernst Chain (Oxford), pour leurs travaux sur le développement de la pénicilline.

Hardy apporte également d'importantes contributions au domaine de la tribologie. Aux côtés d'Ida Doubleday, il introduit le concept de lubrification limite[6]. Hardy est désigné comme l'un des 23 « Men of Tribology » par Duncan Dowson (en)[7].

Anobli en 1925, William Bate Hardy meurt à Cambridge en 1934.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Rideal, « In memoriam. Sir William Bate Hardy, F. R. S., 1864–1964 », Transactions of the Faraday Society, vol. 60,‎ , p. 1681–7 (DOI 10.1039/TF9646001681)
  2. Biographical Index of Former Fellows of the Royal Society of Edinburgh 1783–2002, The Royal Society of Edinburgh, (ISBN 0-902-198-84-X, lire en ligne)
  3. h. et s., « William Bate Hardy. 1864–1933 », Obituary Notices of Fellows of the Royal Society, vol. 1, no 3,‎ , p. 326 (DOI 10.1098/rsbm.1934.0016)
  4. « Library and Archive Catalogue », Royal Society (consulté le )
  5. Flanagan, « Sir William Dunn Bt (1833–1912) »
  6. Hardy et Doubleday, « Boundary lubrication.— The paraffin series », Proceedings of the Royal Society of London. Series A, Containing Papers of a Mathematical and Physical Character, vol. 100, no 707,‎ , p. 550–574 (DOI 10.1098/rspa.1922.0017, lire en ligne)
  7. (en) Dowson, « Men of Tribology: William Bate Hardy (1864–1934) and Arnold Sommerfeld (1868–1951) », Journal of Lubrication Technology, vol. 101, no 4,‎ , p. 393–397 (ISSN 0022-2305, DOI 10.1115/1.3453381, lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]