Ernest Starling

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Ernest Starling
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Ernest Henry Starling ( - ) est un physiologiste anglais[1] et pionnier de l'endocrinologie[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Il effectue principalement sa carrière à l'University College de Londres, bien qu'il ait également travaillé pendant de nombreuses années en Allemagne et en France. Son principal collaborateur à Londres est son beau-frère, William Bayliss[3].

Starling est surtout connu pour le développement de la loi de Frank-Starling, qu'il présente en 1915 et actualise en 1919[4]. Cette loi indique que le volume d'éjection systolique du cœur augmente en réponse à une augmentation du volume de sang remplissant le cœur (le volume diastolique final) lorsque tous les autres facteurs restent constants[5].

Il est également connu pour son implication avec Bayliss dans l'affaire du Chien brun (Brown Dog affair), une controverse politique de 1903 à 1910 sur la vivisection au Royaume-Uni[6].

En 1891, à 25 ans, il épouse Florence Amelia Wooldridge, veuve de Leonard Charles Wooldridge, lequel a été son professeur de physiologie au Guy's Hospital.

Sa notoriété est liée à diverses contributions :

Starling devient fellow de la Royal Society en 1899 et reçoit la Médaille royale en 1913.

Il est mort en 1927 et a été enterré à Kingstown, en Jamaïque. La Bayliss and Starling Society (en) a été fondée en 1979 pour favoriser les rencontres entre scientifiques ayant des intérêts communs de recherche concernant le fonctionnement peptidique.

Deux de ses petits-enfants, Boris Starling (en) (né en 1969) et Belinda Starling (1972-2006), sont écrivains.

La Sagesse du Corps[modifier | modifier le code]

En 1923, Starling prononce un discours d'hommage à William Harvey devant les membres du Royal College of Physicians de Londres, le jour de la Saint-Luc. Cette conférence célèbre est publiée sous le titre de La Sagesse du corps (The Wisdom of the body).

Elle est traduite en français par Christine Sinding, spécialiste de l'œuvre de Starling. C'est en référence à ce texte que le généticien Christopher Wills intitule son livre La Sagesse des gènes.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Le texte de La Sagesse du corps est disponible sur la page: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2317362/

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Henderson, John (2005), A life of Ernest Starling, New York: Published for the American Physiological Society by Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-517780-0)
  2. Modlin, I M; Kidd, M; Farhadi, J (2000), "Bayliss and Starling and the nascence of endocrinology", Regul. Pept. (25 September 2000) 93 (1–3): 109–23, doi:10.1016/S0167-0115(00)00182-8, PMID 11033058
  3. « Ernest Henry Starling », Whonamedit.com (consulté le )
  4. Tucci, P J (1992), "[Ernest Henry Starling—the scientist, the educator, and the fundamental law of the heart]", Arq. Bras. Cardiol. (Apr 1992) 58 (4): 296–302, PMID 1340699
  5. Katz, Arnold M (2002), "Ernest Henry Starling, his predecessors, and the "Law of the Heart"", Circulation (3 décembre 2002) 106 (23): 2986–2992, doi:10.1161/01.CIR.0000040594.96123.55, PMID 12460884
  6. Coral Lansbury, The Old Brown Dog: Women, Workers, and Vivisection in Edwardian England, University of Wisconsin Press, 1985, p. 10–12, 126–127.
  7. Hirst, Barry H (2004), "Secretin and the exposition of hormonal control", J. Physiol. (Lond.) (15 October 2004) 560 (Pt 2): 339, doi:10.1113/jphysiol.2004.073056, PMC 1665254, PMID 15308687
  8. (en) John Henderson, « Ernest Starling and ‘Hormones’: an historical commentary », Journal of Endocrinology, vol. 184, no 1,‎ , p. 5–10 (ISSN 1479-6805, DOI 10.1677/joe.1.06000, lire en ligne, consulté le ).