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La Mazille (1891-1984)

Andrée Mallet-Maze dite La Mazille, de famille périgourdine, née à Puteaux le et décédée à Puteaux le , est une célèbre auteurs de cuisine périgourdine [1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Andrée Mallet-Maze, elle a su faire connaître sous le nom de La Mazille à un très large public « la meilleure des cuisines régionales » selon Curnonsky[2], « prince des gastronomes »[3], en collectant des recettes traditionnelles transmises oralement depuis la nuit des temps.

La Bonne Cuisine du Périgord[modifier | modifier le code]

Andrée Mallet-Maze est née près de Paris mais restée profondément attachée à ses racines périgourdines, c’est son époux Albert Mallet, gérant de librairie à Paris, qui constatant l'absence d'ouvrage sur la cuisine périgourdine, lui suggéra d'écrire un livre de cuisine sur le Périgord, car pour lui, c'est une région où l’on mange bien et il voulait garder des trace des coutumes culinaires du terroir.

La Mazille interrogea des proches telle Victorine, un cordon bleue, ses connaissances à Planèze, Neuvic s/l’Isle et les alentours; parcourant la campagne à bicyclette. Elle fixa par écrit la tradition orale: recettes transmises de mère en fille[réf. nécessaire], les testait, réussissant à retrouver et nous transmettre ce fameux savoir-faire « l’art d’accommoder les produits locaux ».

Paru en 1929 La Bonne Cuisine du Périgord des éditions Flammarion, est le 1er livre consacré à la cuisine périgourdine, illustré par des dessins à la plume de la sœur de l’auteur : Renée Maze. L’ouvrage a connu un succès immédiat[réf. nécessaire]. On y découvre: poulet crapaudine, enchaud truffé, millassou, flaugnarde, nontronnais, vin de noix… C’est avec un ton de conteuse, que La Mazille propose plus de 400 recettes, toutes plus savoureuses les unes que les autres. Ouvrage de référence pour tous les amateurs de la gastronomie périgourdine, mais également précieux sur la culture du Périgord, « La Bonne Cuisine du Périgord » nous transmet un témoignage patrimonial vivant et un savoir-faire ancestral. Réédité jusqu’à nos jours, cet ouvrage contribua à la renommée culinaire de cette région réputée. Il était souvent offert en dot aux jeunes filles à leur mariage[réf. nécessaire].

Le nom La Mazille en Périgord[modifier | modifier le code]

Depuis 1990, dans le cadre du Salon international du livre gourmand de Périgueux, le prix littéraire La Mazille met à l’honneur un auteur, un journaliste, un homme ou une femme de lettres qui a mis en exergue la gastronomie comme le fit en La Mazille qui a fait connaître au les richesses de la gastronomie périgourdine avec un livre publié en 1929 et qui est devenu un best-seller : La bonne cuisine du Périgord[4].

Le restaurant de l’Ecole Hôtelière du Périgord « La Mazille » à Boulazac près de Périgueux doit son nom à l’auteur de La Bonne Cuisine du Périgord[5]

En 2011, l’exposition itinérante Femmes célèbres du Périgord organisée par le Conseil Général de Dordogne à partir du travail de la sociologue Victoria Man-Estier, a retenu La Mazille pour figurer parmi 25 femmes célèbres de l’histoire du Périgord depuis ses origines[6]


Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • 1929 : La Bonne Cuisine du Périgord Flammarion
  • 1971 : Au coin du Feu Pierre Fanlac
  • 1973 : Où la chèvre est attachée Pierre Fanlac
  • 1978 : Dernières histoires au coin du Feu Pierre Fanlac

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. http://archives.cg24.fr/FCKeditor/upload/file/action%20culturelle/Femmes-celebres-Perigord.pdf
  2. Curnonski La France gastronomique. Guide des merveilles culinaires et des bonnes auberges françaises, avec Marcel Rouff, Paris, Frédéric Rouff, 1921
  3. Plaque sur le domicile de Curnonsky au no 14 de la place Henri-Bergson, Paris 8e
  4. Prix La Mazille sur Prix litteraires.net
  5. http://ecole-hoteliere-du-perigord.com/
  6. Femmes célèbres du Périgord sur archives cg 24.fr

Lien externe[modifier | modifier le code]