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SafeKit =

SafeKit est un produit logiciel de haute disponibilité, de réplication des données et de load balancing qui apporte de manière transparente aux applications la continuité d'activité et la montée en charge sans avoir recours à du matériel spécifique (sans disque partagé sur un SAN, sans boîtier réseau de load balancing).

Les 3 fonctions apportées par le logiciel SafeKit sont :

2 - la réplication des données en temps réel et de manière synchrone entre serveurs

3 - le load balancing entre serveurs

Historique SafeKit[modifier | modifier le code]

1996 - 1999 :

Un partenariat Inria/Bull de nom Dyade vise à transférer des résultats de recherche Français vers l'industrie. Parmi les actions à fort potentiel innovant, la technologie SafeTech est retenue : c'est une technologie de tolérance aux pannes qui permet de fiabiliser des applications sans modification de code. SafeTech est intégrée dans la division Telecom de Bull^[1].
Un premier produit commercial est réalisé de nom SafeWeb. SafeWeb assure le partage de charge et la reprise sur panne entre deux serveurs Web^[2].
Naissance du deuxième produit SafeMaster qui assure la haute disponibilité d'OpenMaster, une application de supervision des systèmes, des réseaux et des applications. SafeMaster réalise la réplication temps réel des bases d'OpenMaster et la reprise en cas de panne^[2].
Création des produits SafeNetwall et SecurWare Cluster dans une offre Internet sécurisé de nom SecurWare. SafeNetwall et SecurWare Cluster assurent le partage de charge et la reprise sur panne entre firewalls Netwall et serveurs web^[2].
Un partenariat est réalisé avec Netscape sur les produits Netwall/SafeNetwall et SecurWare Cluster^[2].
Pour son portail en 1998, la SNCF choisit la technologie SafeTech pour équilibrer la charge par voie logicielle^[3].

2000 - 2011 :

Intégration de SafeTech dans Bull Evidian, éditeur de logiciel spécialisé dans la sécurité.
Création de SafeKit qui réunit dans le même produit logiciel le load balancing entre serveurs, la réplication de données en temps réel et la tolérance aux pannes^[4].
Support de la réplication de données entre 2 serveurs écartés dans 2 salles machines éloignées pour la résistance au sinistre^[5].
Portage sur Linux en plus de Windows, AIX et Solaris^[6].
Mise en œuvre de deux architectures de base : l'architecture miroir et l'architecture ferme^[7].
Levée des contraintes sur la volumétrie de réplication grâce à un algorithme de réintégration des données par bitmap^[8].
Mise en œuvre de la notion de cluster logiciel d'application plug&play en opposition à un cluster matériel de serveurs^[9].
Ouverture de la solution en tant que logiciel de haute disponibilité OEM pour d'autres applications^[10].

SafeKit (a+b+c - cluster logiciel), EMC SRDF (b - réplication à l'intérieur d'un SAN), Bull ARF (c - cluster matériel avec SAN), IBM HACMP (c - cluster matériel avec SAN), Microsoft Failover Cluster (c - cluster matériel avec SAN), Microsoft Network Load Balancing (a+c - cluster logiciel), Sun Solaris Cluster (c - cluster matériel avec SAN), HP-UX ServiceGuard (c - cluster matériel avec SAN), VMware HA et FT (c - cluster matériel avec SAN), Linux Cluster Logical Volume Manager (c - basculement d'un disque sur un SAN), Linux DRBD (b - réplication de disque entre serveurs), Linux Heartbeat (c - logiciel de surveillance entre serveurs), Linux Virtual Server (a+c - serveurs Linux en amont du cluster), Nortel Alteon (a+c - boîtiers réseau en amont du cluster), Tandem Computers (c - matériel fault tolerant spécifique)