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Migrations environnementales et climatiques[modifier | modifier le code]

Le changement climatique et ses conséquences dévastatrices nous montrent les réfugiés climatiques, écologiques ou environnementales sous un nouveau jour. Ces dégradations brutales impliquent souvent une migration forcée pour pourvoir à leur besoins primaires. Ces réfugiés migrants de manière temporaire ou définitive font apparaître progressivement un problème de grande ampleur: le déplacement massif de population dans un avenir proche. Les migrations étant des stratégies d'adaptation doivent être gérés sur le plan politique et financier. Étant face à une nouvelle question de justice sociale, des mesures d'adaptation faisant face aux conséquences du changement climatique doivent encore être prises par les états afin régulariser le statut de ces réfugiés.

Enjeux liés aux migrations environnementales et climatiques[modifier | modifier le code]

Quels sont les déplacements de population humaine en lien avec les dégradations de l’environnement et les changements climatiques?


Existe-t-il un lien entre les migrations humaines et les changements climatiques et dégradations environnementales ? L’histoire de notre planète a été marquées par les événements naturels ayant poussé les êtres humains à se déplacer vers des endroits qualifiés de moins hostiles. Alors pourquoi s’intéresser aujourd’hui à ces déplacements et à cette relation ?

Premièrement, les changements climatiques qu’ils soient ou non induits par les activités humaines sont d’actualité[1] et affectent[2]  - et affecteront – l’habitat des populations ainsi que leur répartition. Cette étude se centrera autour des déplacements de populations suite à la recrudescence des phénomènes naturels liés aux activités humaines (utilisation de combustibles fossiles, déforestation massive) entraînant la hausse de la température moyenne mondiale, la fonte des glaces, l’acidification des océans, etc. (IPCC, 2013 ; Faist et Schade, 2013 ; Reuveny, 2007).

De plus, les changements climatiques induits par les activités humaines impliquent un certain degré de responsabilité élevé pour les pays industrialisés. Doivent-ils pour autant assurer la prise en charge des migrants ? Les réponses sont multiples et nécessitent des analyses au cas par cas. De surcroît, le phénomène de « migrations climatiques et environnementales ».[3]  reflète l’organisation des sociétés humaines et les inégalités sévissant entre les pays dits « riches » et ceux dits « pauvres », voire entre les régions d’un même pays [4], ce qui rend cette problématique encore plus actuelle et importante.

Au-delà de l’aspect migratoire humain, cette thématique impliquent des redistributions sociétales, s’étendant à la sphère politique, économique, financière, sociale, sécuritaire (conflits, famines),...

C’est ainsi que l’enjeu de la paix doit être considéré à la lumière des migrations climatiques et environnementales pouvant entraîner des migrations qui, dans certains cas, jouent un rôle déterminant dans la création de conflits au sein du pays d’accueil (Reuveny, 2007).

Une analyse comparative est nécessaire concernant la situation respective de la Louisiane (USA) et du Mexique (de 2005 à aujourd’hui) ainsi que du Népal et du Ghana (de 1950 à aujourd’hui). Ce choix est basé sur  deux critères : la situation socioéconomique et le cycle de vie du changement environnemental et climatique. Les deux premiers sont qualifiés de pays « développés » ou « en développement » et ont fait face à des évènements ponctuels et violents. En ce qui concerne le Népal et le Ghana, qualifiés de pays « sous-développés » , ils font face à des dégradations lentes telles que la sécheresse ou l’accélération de la fonte des glaces. L’intensité de la catastrophe joue un rôle sur le choix de la stratégie adoptée. Certaines situations illustrent également le retour sur les terres d’origine. Existe-t-il une relation entre le cycle de vie du changement et le retour à la terre ? Il est nécessaire de l’étudier plus en profondeur afin d’éviter ce genre de boucle de rétroaction et analyser les différentes alternatives.

Mais quel rôle joue donc la Communauté Internationale dans de telles circonstances ? Quels sont les plans d’assistance mis en place ? De quelle manière s’établit la distinction entre les acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux ? Quelles sont les conséquences humaines face à ces situations extrêmes ?  Le phénomène de déplacements de populations est réel et les exemples sont nombreux :  les déplacements temporaires ou permanents causés par les inondations dans le Sud de l’Angleterre [5] et au Népal [6], à la fois le réchauffement et la fréquence plus élevée des précipitations au Mexique, la montée du niveau des eaux dans le Pacifique[7] ,…

Les résultats pourront ensuite être utilisées par des organisations internationales ou plus locales. Dès lors, encourager la recherche sur ce sujet permettrait de changer le mode de vie de l’homme (i.e. mode de consommation, gestion des ressources naturelles, nouvelle distribution de la population sur le globe) et de veiller à ce que la communauté internationale s'investisse de manière plus raisonnée et égalitaire dans toutes les régions du monde.



Louisiane[modifier | modifier le code]

En effet, le débat sur les ‘réfugiés environnementaux’ est aujourd’hui largement conditionné au débat sur le changement climatique. C'est pourquoi l’analyser plus en détail au travers de divers articles scientifiques du phénomène de migration climatique qui s’est produit en Louisiane en 2005 est nécessaire.


  • Statut des «  migrants environnementaux » 

Il convient de réclamer une protection internationale pour ces migrants, voire un statut de réfugié. Si l’idée de leur accorder un statut de réfugié peut sembler tentante au premier abord, le principe d’une révision de la Convention de Genève fait frémir les spécialistes du droit d’asile : si la Convention était ouverte à révision, la situation politique du moment leur fait craindre une révision plus restrictive du droit d’asile. «La protection dont bénéficient les réfugiés environnementaux aujourd’hui reste très aléatoire » explique François Gemenne. Dans d’autres, enfin, ces migrants ne peuvent compter que sur l’aide internationale, pour autant que celle-ci existe et parvienne à destination». Dans bien des circonstances, pourtant, c’est une aide d’urgence qui est apportée, et non une aide à la reconstruction et à la réinstallation. Le rôle des pouvoirs politiques reste prépondérant et l'enjeu est bien celui de la solidarité internationale.


  • Désastre social

L’ouragan Katrina démontre l’intéraction entre les catastrophes naturelles et les populations défavorisées.[8]

En effet, ce sont les populations les plus pauvres qui sont les plus vulnérables au changement climatique. De plus, la dégradation du milieu produit généralement une dégradation des conditions économiques, souvent cause principale du départ. Les réfugiés de l’ouragan Katrina sont le produit d’une catastrophe environnementale où se mêlent des facteurs politiques, économiques, culturels préexistants.

  • L’impossible retour

Quelles sont les politiques mises en place pour faire face à aux mouvements migratoires liés à la dégradation de l’environnement ? Aujourd’hui, les autorités locales font face à une situation inédite : celle des “réfugiés climatiques”. Ceux-ci ne peuvent pas compter sur l’aide de leur propre pays car celle-ci est sporadique. Suite à l’évènement Katrina en 2005, seulement 40% des personnes qui ne sont pas rentrées désirent retourner à leur ancien lieu de vie. La majorité d’entre elles sont pauvres ou vulnérables. Ceux qui préfèrent vivre ailleurs – la grande majorité- sont donc plutôt autonomes, moins vulnérables, plus riches ou plus jeunes. On pourrait s’attendre à ce que leur choix soit motivé par des opportunités (bon travail, meilleures conditions de vie, etc.). Il n’en est rien. Leur décision est généralement fondée sur des contraintes et incertitudes, les empêchant de revenir (e.g. manque d’argent pour le déménagement et l’installation, difficultés à trouver un logement, niveau scolaire, faible indemnisation des biens détruits, instrumentalisation de la catastrophe par les autorités dans une stratégie concertée de gentrification et d’exclusion des populations les plus dérangeantes, aucune assurance pour une large part des populations pauvres). Le choix du non-retour de nombre des réfugiés est principalement fondé sur les contraintes plutôt que sur les opportunités.

  • Hostilité généralisée

Le mal de vivre persistant des réfugiés de Katrina peut s’expliquer par l’absence d’opportunité mais surtout l’accueil hostile des locaux (e.g. regroupement des évacués dans des hébergements transitoires, policiers aux entrées de ville pour empêcher l’entrée des personnes évacuées, recherche systématique d’antécédents criminels sur tous les réfugiés).[9]

Dans la plupart des migrations, les conflits étaient dus à la raréfaction des ressources et à des problèmes environnementaux [Mancebo F., 2006, Kaplan R. D., 1994 ; Homer-Dixon T. F., 1999]. Le cyclone Katrina combine les deux aspects : en amont, la catastrophe et l’inondation de la Nouvelle-Orléans ; en aval, la dégradation des conditions de vie dans les villes accueillant les réfugiés avec surdensité et pression immobilière accrue, si l’on considère l’environnement au sens large. Le cyclone Katrina a été largement couvert par les médias américains, déclenchant une vague de sympathie et de pitié pour ses victimes. Pourtant, quasi simultanément, une franche hostilité s’est manifestée dans les espaces d’accueil. Le rejet dont font l’objet les réfugiés de Katrina de la part des communautés qui les accueillent trouve, certes, sa source dans le fait qu’ils sont majoritairement noirs, pauvres, venant de la ville la plus "débauchée" des Etats-Unis, par essence criminelle.


Par ailleurs, une spécificité des réfugiés de Katrina est que la plupart d’entre eux n’ont pas l’option du retour, avec une stratégie de reconstruction de la Nouvelle-Orléans qui vise à gentrifier la ville et qui multiplie les obstacles aux réfugiés peu présentables qui désireraient revenir. Importuns dans leur ville d’origine, malvenus dans leurs nouveaux lieux de résidence, les réfugiés de Katrina ne peuvent s’installer durablement ni ici, ni là. La seule alternative pour eux est de partir ailleurs, individuellement ou en famille, vers un endroit où ils ne seront plus visibles comme « réfugiés climatiques ». C’est probablement la raison de leur redistribution, après-coup.

Népal[modifier | modifier le code]

Existe-t-il un lien entre d’une part, les changements climatiques/environnementaux et d’autre part, les migrations humaines observées au Népal ? Notez (2011) donne un aperçu chiffré des migrations au Népal. La migration interne la plus importante (68,2 %) se fait d’aires rurales en aires rurales, contre 25,5 % des migrations internes totales d’aires rurales à urbaines. Ces mouvements se font depuis les altitudes élevées à basses[10], vidant les parties du Moyen-Ouest et de l’extrême Ouest de leur population. Internationalement, 77,3 % de la communauté népalaise serait expatriée en Inde (900.000 Népalais) grâce à la frontière ouverte entre les deux pays. Les migrations vers les Etats du Golf sont estimées officiellement à 110.000, mais pensées à 170.000 (14,5 %), tandis que 40.000 Népalais auraient émigré en Europe, aux USA, au Japon et en Australie (3,5 %). Pour quelles raisons ? Mariage (23 %), agriculture (18,1 %), service (11,5 %), études (10,3 %), business (5,5 %) et autres (31,6 %) (Botez, 2011). Cette catégorie « autres » comprend-elle les raisons environnementales ? Et existe-t-il des migrations purement « environnementales » ou causées par les changements climatiques ?


Black et al. (2011) suggèrent d’observer comment les facteurs poussant à migrer (économique, politique, social, démographique, environnemental) peuvent être affectés par les changements environnementaux [11]. Cependant, cette interaction semble contestée par Massey et al. (2010) selon qui le lien environnement-migration demeure insuffisamment exploré, laissant trop la priorité aux facteurs socio-économiques dans la décision de migrer. Leurs résultats montrent d’ailleurs qu’à des variables sociales et économiques constantes, les changements environnementaux induisent plutôt des déplacements locaux de courte distance. Plus précisément, le déclin perçu de la productivité, la diminution du couvert du sol et la hausse du temps requis pour rassembler du bois de combustion poussent à émigrer. Ces conclusions s’apparentent à celles de Shrestha et Bhandari (2005), à savoir qu’un déclin dans l’accès aux ressources forestières augmente la probabilité de migrer pour l’unique raison de trouver du travail (localement et internationalement). Ceci ne s’applique qu’à une société agraire (vallée Chitwan) où les activités de production et consommation sont inter-reliées aux ressources environnementales. Il faut également considérer que les autres facteurs sont constants. Ce courant (nouvelles économies de la migration du travail) essaie donc de comprendre comment l’insécurité environnementale influence les déplacements pour trouver du travail. Il rejoint dès lors l’approche qui se focalise sur le lien environnement-sécurité.


Au vu de ceci, il est important de considérer la complémentarité de ces différents courants et, tout comme le souligne Eric Lambin (2009), de penser que la « relation entre environnement et migration est toujours indirecte et contextuelle ». Elle est complexe et y apposer l’adjectif « environnemental » « place tout le poids de la décision de migrer sur les facteurs répulsifs, qui seraient principalement de nature environnementale, sans considérer le pouvoir d’attraction que représentent les nouveaux avantages économiques de la région d’accueil. En réalité, les deux groupes de causes s’entremêlent toujours, ce qui rend très théorique la séparation entre émigrants purement environnementaux et émigrants purement économiques. Les conditions environnementales sont l’un des éléments du contexte général au sein duquel les décisions de migrer sont prises par des individus » (2009 : 267).

Maintenant, le facteur environnemental est, dans le cas des GLOFs. [12] au Népal, plus saillant et peut expliquer un déplacement soudain et inattendu. Bien que les approches divergent, la plupart des auteurs converge sur un point : le Népal est un cas d’étude idéal pour étudier le lien environnement-migration. Par sa situation topographique en pente, l’importance du secteur agricole [13] et de la population rurale[14], la pauvreté de sa population[15], le Népal et ses habitants sont particulièrement vulnérables aux processus climatiques et environnementaux. Les GLOFs sont une menace extrêmement rapide et très peu prévisible pour les habitants des collines et vallées. Elles sont d’autant plus menaçantes qu’avec le réchauffement climatique, on s’attend à une accélération de la fonte des glaciers venant soit alimenter les lacs existants, soit en créer de nouveaux et ainsi augmenter la pression et le risque des GLOFs (Botez, 2011).


Outre la hausse de la température, un changement dans les précipitations – actuellement à l’œuvre [16] – causerait la retraite et la diminution des précipitations hivernales. Ceci impliquerait un déclin du débit des rivières durant la saison sèche et poserait problème pour l’irrigation agricole et la génération d’hydroélectricité (91 % de l’électricité nationale). Par contre, en hiver, l’intensification de la mousson multiplierait les inondations et glissements de terrains. A long terme, ces geohazards conduiraient à une hausse des sédiments dans les rivières et à la réduction du cycle de vie des réservoirs et d’autres infrastructures pour l’accès à l’eau (Agrawala, 2008 : 241-242). Des impacts donc inégalement répartis ?

« Les réponses potentielles et actuelles au changement climatique et au retrait des glaces dans le petit royaume himalayen du Népal sont façonnées par les conditions géographiques et socioéconomiques » (Agrawala, 2008 : 241). D’un point de vue géographique, les zones montagneuses et de collines regroupent la moitié de la population mais il s’agit de régions perpétuellement en manque de denrées alimentaires de base et où les infrastructures de transport sont peu développées. La troisième zone, celle de Terai, compte l’autre moitié de la population et seul ce district dispose de surplus alimentaire. Ceci suggère que les patterns de migration et les vulnérabilités au changement environnemental diffèrent selon les zones et à l’intérieur des districts (Botez, 2011). Du point de vue socioéconomique, on observe que les Hindous (caste la plus élevée) sont généralement moins affectés par les changements de l’environnement (Massey et al., 2010). Ils sont donc moins vulnérables, mais sont-ils pour autant moins enclins à émigrer ?

Lors des GLOFs, les individus sont en effet contraints de momentanément quitter leurs domiciles. Mais, par après, les individus reviennent-ils ? C’est pour répondre à cette question qu’il faut faire intervenir tous les autres facteurs (géographique, politique, économique, social, affectif, capacités d’adaptation,…). Que sont devenus les 54.000 déplacés[17] en 2008 suite à l’inondation du district Sunsari (Sud-Est du Népal) ? Parmi les 4.440 habitants préventivement déplacés pendant un mois en juin 1997, suite à la menace du lac Tsho Rolpa (Botez, 2011), combien ne sont jamais rentrés ? Un manque cruel d’information perdure et ne permet pas de répondre à ces questions. Notons tout de même qu’après les inondations de 2008, le gouvernement octroya une somme de 50.000 roupies népalaises (800 €) à ceux qui retournèrent à leur lieu d’origine, à condition de s’être enregistré en tant qu’Internally Displaced People. Mais dû à de faibles mécanismes d’enregistrement, dans certains districts, près de la moitié des individus n’ont pas pu s’y inscrire. Des terres furent également allouées aux 1.422 familles sans terres. Toutefois, certaines communautés se virent attribuer des terres bordant les fleuves, ne faisant alors que renforcer la discrimination entre castes (Botez, 2011).


Il s’agit donc de la combinaison des facteurs économique, politique, social, démographique et environnemental qui affecte directement la dangerosité d’un endroit et indirectement la migration à travers les facteurs économiques (ie : modification des moyens d’existence) et politiques (ie : affectation des conflits pour les ressources) (Black et al., 2011). La migration environnementale en tant que telle n’existe pas, excepté à court terme. Peut-être alors le terme de « déplacement » serait-il plus approprié ? Cette question de définition est fort débattue actuellement car elle a des répercussions géopolitiques. En effet, les phénomènes socio-naturels outrepassent les frontières nationales et c’est ainsi que de nombreux GLOFs recensés au Népal sont partis du Tibet, situé au Nord du pays (Agrawala, 2008 : 243).


Il y a donc l'apparition d'un cercle rétroactif de la migration. En effet, l’absence de mouvements migratoires qui caractérisait la société népalaise depuis 100 ans prit fin dans les années 1950 suite à l’accélération de la croissance démographique dans les régions montagneuses. Ceci mena à une fragilisation des écosystèmes (intensification des terres). La plus grande vulnérabilité aux glissements de terrain et inondations provoqua d’importantes pertes humaines et en ressources, conduisant à des politiques de redistribution de la population dans les vallées forestières. La rapide urbanisation de ces régions modifia la structure sociale et économique (irrigation, mécanisation, infrastructures routières,…) associée à des changements rapides des conditions environnementales (Massey et al., 2010). Cette explication historique met en lumière qu’au final, chaque facteur alimente la boucle rétroactive, entre autres la relation environnement-migration qui, au Népal, ne peut être appuyée que par de trop rares données quantitatives.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Cf. http://www.rtbf.be/info/monde/detail_le-rechauffement-arctique-modifierait-le-climat-aux-usa-et-en-europe?id=8202202
  2. « Dans les régions de latitude moyenne, une fraction croissante des pluies annuelles provient de quelques événements pluvieux très intenses ; ces pluies d’intensité extrême, qui augmentent plus rapidement que les précipitations moyennes, sont à l’origine d’inondations, parfois renforcées par la fonte plus rapide de la neige et des glaciers au printemps » (Lambin, 2009 : 257-259).
  3. Nous interrogerons d’ailleurs la pertinence de cette notion étant donné qu’Eric Lambin (mais aussi Diane C. Bates, 2002) suggère que l’on aurait trop tendance à la raccrocher aux raisons environnementales et non plus économiques de migrer, la distinguant alors de celle de « migrations économiques » (2009 : 263). Toutefois, les facteurs environnementaux sont rarement isolés des facteurs socio-économiques.
  4. Par exemple, l’absence de lobbies à Chiapas (Mexique) pour protéger la déforestation extensive qui cause des coulées de boue durant la saison des pluies,serait entre autres due à la marginalisation de la population indigène de la région victime de ces phénomènes (Faist et Schade, 2013).
  5.  Cf. http://www.bbc.co.uk/news/uk-politics-26213919, http://www.bbc.co.uk/news/uk-26222220, http://www.lesoir.be/469013/article/actualite/monde/2014-02-15/tempete-ulla-fait-trois-morts-video
  6. Cf. http://www.ifrc.org/docs/appeals/09/MDRNP002OU4.pdf
  7. Cf. http://www.journaldelenvironnement.net/article/qui-veut-des-refugies-climatiques,39769
  8. «C’est donc principalement la population la plus défavorisée qui a souffert. A La Nouvelle-Orléans, si certains ont pris leur voiture pour se rendre chez des amis ou des parents à Houston, ceux qui sont restés dans la ville appartenaient, pour l’essentiel, aux couches sociales les plus défavorisées : Noirs, à faibles revenus, peu éduqués, locataires, habitant dans des quartiers très vulnérables à l’inondation». (François Gemmene, p.29)
  9. Les raisons de cette hostilité [Organski K., Organski A. F. K., 1961 ; Weiner M., 1992] :-Compétition entre locaux et migrants pour les logements, les emplois, l’espace, les ressources en général ;-modification des équilibres entre les communautés déjà établies;-soupçon réciproque des migrants pressentant un traitement discriminatoire à leur égard et des accueillants craignant un bouleversement de leur environnement.
  10. Vu la dépendance vis-à-vis de l’eau pour l’agriculture (Agrawala, 2008 : 241), si les glaciers fondent, cette ressource se situera plus bas ainsi que les habitants.
  11. Au lieu d’essayer d’expliquer comment l’environnement peut influencer le comportement migratoire.
  12. Glacial lake outburst floods : inondations suite au débordement d’un lac formé par la fonte d’un glacier.
  13. Source principale de revenus pour 81 % de la population ne contribuant qu’à 40 % des produits domestiques bruts (Agrawala, 2008 : 241)..
  14. 88 % de la population (Agrawala, 2008 : 241).
  15. Classé 146e dans l’Index de Développement Humain des Nations Unies, le Népal est un des pays les plus pauvres d’Asie (24,7 % vivent sous le seuil de pauvreté) (Botez, 2011). Aujourd’hui, il est classé 157e (cf. http://hdr.undp.org/sites/default/files/hdr_2013_french.pdf). Selon Agrawala (2008), sur base des statistiques de la Banque Mondiale, plus de 80 % ont un revenu inférieur au seuil de pauvreté de 2 US$ par jour.
  16. Cf. recensement d’événements in Agrawala, 2008, p. 243.
  17. La Croix Rouge va jusqu’à mentionner 70.000 déplacés, cf. http://www.ifrc.org/docs/appeals/09/MDRNP002OU4.pdf

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Liens externes[modifier | modifier le code]

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