Traité de Chapareillan
Le traité de Chapareillan, dans le Grésivaudan, du 2 mai 1334[1] est un traité qui doit mettre fin aux conflits qui opposent les comtes de Savoie et les Dauphins de Viennois dans la plaine de l'Ain. Il est confirmé le 7 mars 1335[1] à Lyon et scellé par les grands sceaux de Savoie et du Dauphiné par Aymon de Savoie et Humbert II de Viennois, puis ratifié à Sainte-Sylve, en Dauphiné, le 7 septembre 1355[1].
Les clauses du traité
[modifier | modifier le code]Par ce traité, le comte de Savoie renonce à ses prétentions sur La Valbonne et Montluel, rend le château de Saint-Martin-du-Frêne et le péage de Varey et s'engage à détruire la bâtie de Vieu-sous-Varey (Saint-Jean-le-Vieux). En contrepartie les terres entre Ambronay et Pont-d'Ain passent sous contrôle savoyards[2]. La frontière dauphinoise est ramenée près de l'Albarine et le comte de Savoie reçoit le château des Allymes.
Conséquences
[modifier | modifier le code]Cette paix permettra au roi de France de recevoir l'appui militaire dans la guerre qu'il mène contre les Anglais de ces deux grands seigneurs.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Alain Kersuzan 2005, p. 79.
- Le sire de Thoire-Villars gardant un droit de libre passage.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Alain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey : les châteaux savoyards dans la guerre contre le Dauphiné, 1282-1355, vol. 14, Presses universitaires de Lyon, coll. « Collection d'histoire et d'archéologie médiévales », , 433 p. (ISBN 978-2-7297-0762-0, lire en ligne), p. 97.