Saint-Martin-du-Frêne

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Saint-Martin-du-Fresne
Saint-Martin-du-Frêne
L'église de Saint-Martin-du-Frêne.
Image illustrative de l’article Saint-Martin-du-Frêne
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Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Nantua
Intercommunalité Haut-Bugey Agglomération
Maire
Mandat
Dominique Turc (DVD)
2020-2026
Code postal 01430
Code commune 01373
Démographie
Gentilé San-Martinois
Population
municipale
1 033 hab. (2021 en diminution de 4 % par rapport à 2015)
Densité 54 hab./km2
Population
agglomération
2 185 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 46° 08′ 22″ nord, 5° 33′ 11″ est
Altitude Min. 476 m
Max. 1 125 m
Superficie 19,14 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Martin-du-Frêne
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Nantua
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Liens
Site web saintmartindufresne.com

Saint-Martin-du-Frêne (ou Saint-Martin-du-Fresne selon l’usage local) est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Les habitants de Saint-Martin-du-Fresne s'appellent les San-Martinois[1].

Économie[modifier | modifier le code]

Géographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est assez vaste ; le village, situé dans la plaine de l’Oignin, est cerné à l'ouest par la montagne de Colléjard et à l'est par le plateau de Chamoise et les Monts d'Ain.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Nurieux-Volognat Brion, Port Rose des vents
Peyriat N Nantua
O    Saint-Martin-du-Frêne    E
S
Maillat Chevillard, Brénod Les Neyrolles

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 491 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vieu », sur la commune de Vieu-d'Izenave à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 9,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 610,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Martin-du-Frêne est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Martin-du-Frêne, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[11] et 2 185 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[12],[13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,8 %), zones agricoles hétérogènes (12,1 %), prairies (10,1 %), terres arables (5,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,9 %), zones urbanisées (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %)[16].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

L'orthographe officielle tirée de la nomenclature des communes gérée par l'Insee est Saint-Martin-du-Frêne avec un accent circonflexe : c'est celle des cartes et des documents officiels. Néanmoins l'usage local est Saint-Martin-du-Fresne (y compris sur les panneaux de signalisation à l'entrée de l'agglomération).

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Martin-du-Frêne est membre de l'intercommunalité Haut-Bugey Agglomération, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Oyonnax. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[17].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Nantua, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[18]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Nantua pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[18], et de la cinquième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[19].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1900 1912 Pierre-Antoine Levrat   Instituteur, officier d'Académie
juin 1995 mars 2008 Chantal Janin-Thyvot    
mars 2008 en cours Dominique Turc DVD Cadre
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].

En 2021, la commune comptait 1 033 habitants[Note 2], en diminution de 4 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8609521 0159979971 031912966940
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
952913836868862835837803777
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
785750691618618656585565619
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
5986237067449711 0501 0771 0681 077
2015 2020 2021 - - - - - -
1 0761 0091 033------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Martin. De style néogothique elle fut construite selon les plans de l'architecte savoyard Théodore Fivel[24].
  • Ruines du donjon de Saint-Martin-du-Frêne bâti par les sires de Thoire-Villars vers 1248 sur les terres du prieur de Nantua. Il est assiégé et conquis en 1330[25] par les comtes de Savoie mais repris peu de temps après par les Thoire. En 1355, un acte de pariage entre le prieur et le sire de Thoire-Villars crée la ville franche qui en dépend. le château est acquis en 1402 par le comte de Savoie. Il est ruiné à la fin du XVIe siècle par les troupes du roi Henri IV[26].
  • Château de Saint Martin-du-Frêne - mis en vente[Quand ?].

Espaces verts et fleurissement[modifier | modifier le code]

En 2014, la commune de Saint-Martin-du-Frêne bénéficie du label « ville fleurie » avec « 1 fleur » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[27].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Saint-Martin-du-Fresne, sur lion1906.com
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Saint-Martin-du-Frêne et Vieu-d'Izenave », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Vieu », sur la commune de Vieu-d'Izenave - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Vieu », sur la commune de Vieu-d'Izenave - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Saint-Martin-du-Frêne », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. « Haut-Bugey Agglomération - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  18. a et b « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Saint-Martin-du-Frêne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  19. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. Annick Rey-Bogey, L'architecture et l'élan religieux de la Savoie au XIXe siècle : du Concordat à la rupture, 1802-1905, la reconstruction des églises dans les diocèses de Chambéry, Maurienne et Tarentaise, vol. 110, Chambéry, Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, , 238 p. (ISBN 978-2-85092-007-3), p. 178.
  25. Alain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey - Les châteaux savoyards dans la guerre contre le Dauphiné (1282 - 1355), collection Histoire et Archéologie médiévales no 14, Presses universitaires de Lyon, Lyon, 2005, (ISBN 272970762X), p. 14.
  26. Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 27 (cf. Saint-Martin-du-Frêne).
  27. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]