Theodor von Baumann

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Theodor von Baumann
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Johann Friedrich Theodor Baumann, von Baumann depuis 1828 (né le à Bodenteich, électorat de Brunswick-Lunebourg et mort le à Posen) est un avocat et fonctionnaire royal prussien. Plus récemment, il est haut président du grand-duché de Posen.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils du pasteur et surintendant Hardwig Ludwig Baumann (1722–1786), il fait ses études au lycée de Salzwedel. Il étudie ensuite à l'université de Göttingen[1].

Baumann entre dans la fonction publique en 1789. En 1793, il est transféré au tribunal de Bromberg comme évaluateur. Deux ans plus tard, il devient conseiller du gouvernement de Prusse-Méridionale à Thorn[2]. En 1796, Baumann est nommé juge en chef à Varsovie. En 1806, il est nommé conseiller privé de la justice. Depuis 1810, il est conseiller du gouvernement privé à Liegnitz. Baumann est ensuite vice-président du gouvernement de Posen de 1816 à 1818. Entre 1818 et 1824, il est président du district de Königsberg[3].

De 1825 à 1830, il est haut président du grand-duché de Posen[4]. Dans le débat administratif interne sur les pouvoirs des hauts présidents, il ne considère pas, comme Magnus Friedrich von Bassewitz ou Moritz Haubold von Schönberg, cette fonction comme une autorité intermédiaire indépendante entre le gouvernement central et le président de district. Un autre groupe, en revanche, prône une plus grande indépendance des provinces[5].

L'historien Manfred Laubert considère Baumann dans son rôle de président comme un « bureaucrate stupide du plus haut niveau » et « opposé aux conflits »[6]. Dans le Neues Preussisches Adels-Lexicon de 1836, cependant, il est honoré comme un « fonctionnaire d'État méritoire »[7].

Il laisse derrière lui un fils, le stagiaire du gouvernement Johann von Baumann, et une fille Jeannette (Johanna) (1802-1855), qui se marie avec le général Heinrich von Reitzenstein[8].

Honneurs[modifier | modifier le code]

Theodor von Baumann reçoit l'ordre de l'Aigle rouge de 3e classe en 1817. En 1823, il reçoit également l'ordre de l'Aigle rouge de 2e classe. Le 3 novembre 1828, Baumann est élevé à la noblesse prussienne à Berlin[9].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Protokolle des preußischen Staatsministeriums Vol. 1 p. 16 Digitalisat (PDF; 2,6 MB).
  • Protokolle des preußischen Staatsministeriums Vol. 2 p. 406 Digitalisat (PDF; 2,9 MB).
  • Klaus Schwabe (dir.), Die preußischen Oberpräsidenten 1815–1945 (= Deutsche Führungsschichten in der Neuzeit. Vol. 15 = Büdinger Forschungen zur Sozialgeschichte. 1981). Boldt, Boppard am Rhein, 1985, (ISBN 3-7646-1857-4), p. 279.
  • Martin Sprungala, Theodor (v.) Baumann (1768–1830), der 2. Posener Oberpräsident. Dans: Posener Stimmen, Nr. 3, Lunebourg, 2010.
  • Ernst Heinrich Kneschke, Neues allgemeines deutsches Adels-Lexicon, Vol 1, S.230.
  • Neuer Nekrolog der Deutschen, auf das Jahr 1830, Teil 2, S.718 ff.
  • Rolf Straubel, Biographisches Handbuch der preußischen Verwaltungs- und Justizbeamten, p. 46.

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Neuer Nekrolog der Deutschen, auf das Jahr 1830, Teil 2, S.718 ff.
  2. ↑ Max Beheim-Schwarzbach (de): Aus Südpreußischer Zeit. In: Zeitschrift der Historischen Gesellschaft für die Provinz Posen, Erster Jahrgang, Posen 1885.
  3. ↑ Klaus von der Groeben: Das Land Ostpreußen. Selbsterhaltung, Selbstgestaltung, Selbstverwaltung 1750 bis 1945. (= Quellen zur Verwaltungsgeschichte. Band 7). Lorenz-von-Stein-Institut, Kiel 1993, (de) « Publications de et sur Theodor von Baumann », dans le catalogue en ligne de la Bibliothèque nationale allemande (DNB)..
  4. ↑ Christian Meyer: Geschichte des Landes Posen. Jolowicz, Posen 1881 [Nachdruck: Verlag für Kunstreproduktionen, Neustadt an der Aisch 2000, (ISBN 978-3-89557-140-4)]
  5. ↑ Klaus Schwabe (Hrsg.): Die preußischen Oberpräsidenten 1815–1945 (= Deutsche Führungsschichten in der Neuzeit. Bd. 15 = Büdinger Forschungen zur Sozialgeschichte. 1981). Boldt, Boppard am Rhein 1985, (ISBN 3-7646-1857-4).
  6. ↑ Manfred Laubert: Die preußische Polenpolitik von 1772-1914, Krakau 1944.
  7. ↑ Neues Preussisches Adels-Lexicon oder genealogische und diplomatische Nachrichten. Leipzig: Reichenbach, 1836. S. 186.
  8. ↑ Gothaisches Genealogisches Taschenbuch der Freiherrlichen Häuser. 1918. Achtundsechzigster Jahrgang, Justus Perthes, Gotha 1917, S. 663 f., 1873, S. 535.
  9. ↑ Genealogisches Handbuch des Adels, Adelslexikon Band I, Seite 255, Band 53 der Gesamtreihe, C. A. Starke Verlag, Limburg (Lahn) 1972.

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