The Warlocks

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The Warlocks
Pays d'origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre musical Rock psychédélique, neo-psychedelia[1],[2], shoegazing[3], drone[4]
Années actives Depuis 1999
Labels Bomp!, Birdman Records, Mute, City Rockers, Tee Pee Records, Cargo Records, Zap Banana
Site officiel www.thewarlocks.com
Composition du groupe
Membres Bobby Hecksher
John Christian Rees
Earl V. Miller
Christopher DiPino
George Serrano
Jason « El Gran Cagon » Anchondo
Anciens membres Ryan McBride
Bob Mustachio
Jenny Fraser
Jana Risher
Mimi Sato
Corey Lee Granet
Jeff Levitz
Jennifer Chiba
Caleb Sweazy
Laura Grigsby
Hunter Crowley
Bobby Tamkin
Anton Newcombe
Theresa Saso
Danny Hole
Bobby Martine

The Warlocks est un groupe de rock américain, originaire de Los Angeles, en Californie. Il est formé en 1999. Leur musique, caractérisée par des guitares produisant un mur du son en continu, évoque le rock psychédélique du Velvet Underground et de Spacemen 3.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines et formation[modifier | modifier le code]

Le groupe se forme en juillet 1998 à Los Angeles[5]. Le nom du groupe reprend celui utilisé par les premières incarnations du Velvet Underground et de Grateful Dead[6],[7]. La formation des Warlocks connaitra 19 membres différents. La formation actuelle se rassemble autour du leader Bobby Hecksher, de deux batteurs et de 4 guitaristes.

Bobby Hecksher a grandi du côté des marais de Tampa Bay, en Floride, passant la majeure partie de son temps dans les locaux de la station de radio que possède son grand-père et dans laquelle sa mère travaille comme secrétaire.

À 16 ans, sa famille déménage pour Los Angeles où Bobby trouve rapidement des âmes sœurs. Il répète avec Beck, jouant de la basse sur Stereopathetic Soul Manure[5], fréquente le club « Mad Hatter », joue occasionnellement avec Brian Jonestown Massacre[5] tout en participant aux même soirées que Timothy Leary. Ces échanges culturels et créatifs amènent rapidement Bobby à former les Warlocks.

Birdman et Mute[modifier | modifier le code]

Un premier six titres va d'abord sortir, intitulé tout simplement The Warlocks (2000). Et comme ils en prendront ensuite l'habitude, on retrouvera ces titres distribués entre la version américaine et la version européenne du LP qui suivra, Rise and Fall. Ainsi, Song for Nico et Jam of the Warlocks (qui deviendra Jam of the Witches) apparaitront dans le tracklisting US, alors que Cocaine Blues, Caveman Rock, et Jam of the Zombies apparaitront eux dans le tracklisting européens. Leur LP qui suit donc, Rise and Fall (Bomp, 2001) aide à construire leur réputation de groupe de scène mais c'est avec leur album suivant Phoenix (publié sur plusieurs labels selon les continents Mute/City Rockers en Europe et Birdman aux États-Unis) qui les fait connaître au grand public, surtout grâce au single Shake the Dope Out.

Il existe deux éditions de l'album Rise and Fall : une US et une UK. Les couleurs y sont différentes, la liste de titres aussi, par l'ordre des chansons communes et par 3 chansons qui diffèrent d'un album à l'autre (les morceaux inédits de la version anglaise sont contenus dans l'EP The Warlocks).

En 2005, le groupe, dont la survie donne l'impression de se faire au jour le jour, sort un nouvel album Surgery. La tournée qui suit voit le départ de Corey Granet et les absences répétées de Laura Grigsby laisser planer le plus grand doute sur l'avenir du groupe.

Autres albums[modifier | modifier le code]

Les années après Surgery, le groupe, au nombre de quatre[8], tourne à l'international, puis sort l'album Heavy Deavy Skull Lover au label Tee Pee Records[9],[10]. L'album est considéré plus sombre que ces prédécesseurs, le groupe tentant d'explorer une nouvelle direction musicale[11]. Spin décrit l'album de « funéraire » et AllMusic d'« inégal »[9],[12].

Plus tard, Jenny Fraser sera remplacée par une nouvelle bassiste et JC Rees revient au sein du groupe désormais au nombre de cinq. Un cinquième album intitulé The Mirror Explodes est publié en France en mai 2009.

En 2011, les Warlocks sortent en version numérique la compilation de raretés Enter at Your Own Skull Unreleased Vol.1 via Bandcamp. Les ventes de ce disque sont destinées à produire leur nouvel album. Le , le groupe sort son sixième album Skull Worship. Bobby Hecksher considère cet album comme la pièce finale de la trilogie entamée avec Heavy Deavy Skull Lover[13].

Le septième album studio, Songs from the Pale Eclipse, est annoncé le de la même année. Un single, Lonesome Bulldog, est publié en soutien à l'album en [14].

Membres[modifier | modifier le code]

Membres actuels[modifier | modifier le code]

  • Bobby Hecksher - chant, guitare
  • JC Rees - guitare
  • Earl v. Miller - guitare
  • Jason "plucky" Anchondo - batterie
  • Christopher Di Pino - basse

Anciens membres[modifier | modifier le code]

  • Ryan McBride – guitare[11]
  • Bob Mustachio – batterie[11]
  • Suzanne Jana Risher – basse
  • Mimi Sato – basse
  • Bobby Martine – basse[15]
  • Jenny Fraser – basse[11]
  • Corey Lee Granet – guitare, piano[11]
  • Jeff Levitz – guitare, lap steel, sitar
  • Jen Chiba – basse[16]
  • Caleb Sweazy – basse, guitare acoustique
  • Laura Grigsby – orgue, tambourine[11]
  • George Serrano – batterie[11]
  • Hunter Crowley – batterie
  • Bobby Tamkin – batterie
  • Anton Newcombe – batterie
  • Theresa Saso – batterie
  • Danny Hole – batterie

Discographie[modifier | modifier le code]

Albums studio[modifier | modifier le code]

EP[modifier | modifier le code]

  • 2000 : The Warlocks (Bomp)
  • 2002 : Phoenix EP (Birdman)

Compilations et inédits[modifier | modifier le code]

  • 2010 : Rise and Fall: EP and Rarities (Zap Banana/Cargo Records, sortie le  ; réédition de la version américaine de Rise and Fall, contenant le premier EP ainsi que des inédits)

Singles[modifier | modifier le code]

  • 2002 : Baby Blue/Diluaded (7" single)
  • 2003 : Shake the Dope Out (Mute)
  • 2005 : Come Save Us (Mute)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Eric Goldberg, « TV Ghost: Disconnect - PopMatters », sur PopMatters, (consulté le ) : « The music evokes the gothic low-end drive of Joy Division and the dark neo-psychedelia of the Black Angels and the Warlocks. »
  2. (en) Alan Ranta, « The Warlocks – Surgery - Music Review - Tiny Mix Tapes », sur Tiny Mix Tapes (consulté le ).
  3. (en) Greg Kot, « Shoegaze Rock Still Looking Down », sur Chicago Tribune, (consulté le )
  4. (en) Mike Davidson, « Drone Rock Wizards – The Warlocks », sur Gigwise, (consulté le ).
  5. a b et c (en) Bryan Thomas, « The Warlocks Biography », AllMusic.
  6. (en) Eva Neuberg, « The Warlocks, Bobby Hecksher’s Latest West Coast Headtrip »", NY Press, 10 avril 2001.
  7. (en) Travis Ritter, « A Witch of a Show », Houston Press, 23 février 2006.
  8. (en) « Album Reviews: The Warlocks: The Mirror Explodes », Pitchfork, (consulté le )
  9. a et b (en) Lymangrover, Jason "Heavy Deavy Skull Lover Review", AllMusic.
  10. (en) The Warlocks cast a heavy spell, Metro, 26 août 2008, (consulté le 12 octobre 2013).
  11. a b c d e f et g (en) Righi, Len (2007) "Warlocks bassist detects meaning beneath chords of 'Skull Lover'", Taiwan News, 30 novembre 2007.
  12. (en) Anderson, Stacey (2007) "The Warlocks Heavy Deavy Skull Lover", Spin, décembre 2007, p. 126.
  13. Warlocks. Sous le soleil de Satan, Gonzaï, 27 janvier 2014.
  14. Krista Caproni, « The Warlocks Summon Their Inner 'Lonesome Bulldog' on Bone-Chilling New Single - Spin », sur Spin, (consulté le ).
  15. (en) Straub, Daniel (2004) The Warlocks: "Drogen gehören zu unserer Musik, laut.de.
  16. (en) Gowing, Liam (2013), Elliott Smith: 'Mr. Misery' Revisited, 10 Years After the Singer-Songwriter's Controversial Death, Spin.

Liens externes[modifier | modifier le code]