Théorème de la trace de Grothendieck

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En mathématiques, et plus précisément en analyse fonctionnelle, le théorème de la trace de Grothendieck est une extension du théorème de Lidskii sur la trace et le déterminant d'un certain classe d'opérateurs nucléaires sur espace de Banachs, les -opérateurs nucléaires[1]. Le théorème a été prouvé par Alexandre Grothendieck en 1966[2]. Pour les espaces de Banach, le théorème de Lidskii ne tient pas en général.

Le théorème ne doit pas être confondu avec la formule de trace de Grothendieck de la géométrie algébrique.

Description[modifier | modifier le code]

Étant donné un espace de Banach avec la propriété d'approximation et dénotons son espace dual comme .

⅔-opérateurs nucléaires[modifier | modifier le code]

Soit un opérateur nucléaire sur , alors est un -opérateur nucléaire s'il a une décomposition de la forme

avec et et

Théorème de la trace de Grothendieck[modifier | modifier le code]

Soit un -opérateur nucléaire et les valeurs propres de comptées avec leurs multiplicités algébriques. Si

alors les égalités suivantes sont vérifiées:

et pour la déterminant de Fredholm

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Israel Gohberg, Seymour Goldberg et Nahum Krupnik, Traces and Determinants of Linear Operators, Birkhäuser, coll. « Operator Theory Advances and Applications », (ISBN 978-3-7643 -6177-8), p. 102.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Israel Gohberg, Seymour Goldberg et Nahum Krupnik, Traces and Determinants of Linear Operators, Birkhäuser, coll. « Operator Theory Advances and Applications », (ISBN 978-3-7643 -6177-8), p. 102.
  2. (en) Alexander Grothendieck, Produits tensoriels topologiques et espaces nucléaires, American Mathematical Society, (ISBN 0-8218-1216-5, OCLC 1315788), p. 19.