Sklodowskite
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| Sklodowskite Catégorie IX : silicates[1] | |
 Sklodowskite sur gypse. | |
| Général | |
|---|---|
| Classe de Strunz | 09.AK.10
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| Classe de Dana | 53.03.01.03
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| Formule chimique | Mg(UO2)2(HSiO4)2·5H2O |
| Identification | |
| Couleur | jaune pâle à jaune-vert |
| Système cristallin | monoclinique |
| Clivage | parfait sur [100] |
| Échelle de Mohs | 2-3 |
| Trait | jaune |
| Éclat | adamantin, vitreux, soyeux |
| Propriétés optiques | |
| Transparence | transparent, translucide |
| Propriétés chimiques | |
| Densité | 3,54 |
| Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. | |
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La sklodowskite est un minéral, silicate d'uranyle et de magnésium de formule chimique Mg(UO2)2(HSiO4)2·5H2O.
Description et historique[modifier | modifier le code]
Espèce du groupe des silicates et du sous-groupe des nésosilicates, c'est un minéral secondaire qui contient du magnésium et présente une couleur jaune vif. Son habitus, aciculaire, n'exclut pas d'autres formes. Sa dureté est de 2-3 sur l'échelle de Mohs.
Son nom vient du patronyme de Marie Curie, née Maria Sklodowska[2]. C'est l'analogue structurel de la cuprosklodowskite, minéral d'uranium beaucoup plus courant, qui contient du cuivre à la place du magnésium.
Sa découverte est due à Alfred Schoep (1881–1966), en 1924.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
- « Sklodowskite », sur mindat.org.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Alfred Schoep, « La sklodowskite, nouveau minéral radioactif », Comptes rendus de l'Académie des sciences, Paris, 1924, 179, 143
