Sikhanyiso Ndlovu

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Sikhanyiso Ndlovu
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Fonction
Député
6th Parliament of Zimbabwe (d)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
BulawayoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Parti politique

Sikhanyiso Ndlovu (né le et mort le ) est un homme politique Zimbabwéen. Il est ministre de l'information et de la publicité de 2007 à 2008.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Après avoir été sous-ministre de l'Éducation, Ndlovu est nommé ministre de l'Information par le président Robert Mugabe le [1].

Sommet UE-Afrique[modifier | modifier le code]

Le président Mugabe réalise un coup d'État diplomatique en décembre 2007 lorsqu'il assiste à un sommet entre l'Union européenne et l'Afrique malgré l'interdiction de visa imposée aux fonctionnaires zimbabwéens, en vigueur depuis 2001. Au sommet, Ndlovu qualifie la chancelière Angela Merkel de "vestige nazi ". Répondant aux critiques de Merkel à l'égard des violations des droits de l'homme au Zimbabwe, Ndlovu affirme que l'Allemagne a besoin d'un chef d'État comme Otto von Bismarck[2].

Assemblée du Zimbabwe[modifier | modifier le code]

Ndlovu est nommé candidat de la ZANU-PF au siège de l'Assemblée de la circonscription de Pelandaba-Mpopoma à Bulawayo lors des élections législatives de mars 2008[3]. Il lance sa campagne en massacrant une bête et en donnant des vélos à certaines des personnes ayant assisté à un de ses rassemblement se déroulant à l'école primaire de Nkulumane, un acte que ses détracteurs ont décrit comme un artifice ayant pour but d'« acheter des votes »[4]. Milford Gwetu, un député du Mouvement pour le changement démocratique qui se présente dans la même circonscription que Ndlovu, meurt pendant la campagne électorale ce qui a retardé l'élection[5]. Lors des élections reportées du , Ndovlu a été battu par le candidat du MDC, Samuel Sandla Khumalo.

Le , le lendemain de l'affirmation de Mugabe disant que le gouvernement zimbabwéen avait vaincu l'épidémie de choléra de 2008, Ndlovu accuse le Royaume-Uni d'avoir provoqué l'épidémie et qualifie cette dernière d'« attaque raciste » censée provoquer un génocide à l'encontre du peuple zimbabwéen[6].

Licenciement[modifier | modifier le code]

The Herald rapporte le que Ndlovu avait été démis de ses fonctions, ainsi que 11 autres ministres, parce qu'il ne détenait plus aucun siège au Parlement[7].

Mort[modifier | modifier le code]

Ndlovu est admis à l'unité de soins intensifs (USI) de l'hôpital Mater Dei de Bulawayo après avoir subi un accident vasculaire cérébral[8] .Il meurt dans la matinée du , à 78 ans[9],[10].

Héritage[modifier | modifier le code]

A Bulawayo, une rue est nommée afin de lui rendre hommage[11],[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. "Mugabe retains old guard during shuffle", Reuters, February 7, 2007.
  2. « Zimbabwe: Muckraker – Giving Colonisers A Good Name », Zimbabwe Independent, (consulté le )
  3. "Zimbabwe: Zanu-PF Names Poll Candidates", The Herald (Zimbabwe) (allAfrica.com), February 15, 2008.
  4. « ZANU-PF candidates hold rallies » [archive du ] (consulté le )(accessed 2/25/2008).
  5. Fikile Mapala and Torby Chimhashu, "7 ministers fall as opposition overturns Zanu PF's majority in parliament", newzimbabwe.com, April 2, 2008.
  6. Zimbabwe: Cholera is genocide by UK
  7. "Losing Ministers Axed", The Herald, January 3, 2009.
  8. (en) « Former Zimbabwean Minister Sikhanyiso Ndlovu Dies », sur allAfrica.com, (consulté le )
  9. « Breaking: Sikhanyiso Ndlovu dies », NewsDay Zimbabwe (consulté le )
  10. (en-GB) The Herald, « Sikhanyiso Ndlovu dies », sur The Herald (consulté le )
  11. (en-GB) The Chronicle, « Byo Council renames streets . . . City fathers ignore Cabinet suggestions », sur The Chronicle (consulté le )
  12. (en-GB) « Govt, Bulawayo City Council headed for clash over street names », sur NewZimbabwe.com, (consulté le )