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Sic transit gloria mundi

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Panneau central de Sic transit par Adolf Hirémy-Hirschl.
Finis gloriæ mundi (« la fin de la gloire du monde ») par Juan de Valdés Leal (entre 1670 et 1672).

Sic transit gloria mundi est une locution latine qui signifie : « Ainsi passe la gloire du monde ».

Lors de la cérémonie d'intronisation d'un nouveau pape, il était de coutume qu'un moine se présente par trois fois devant lui pour brûler à ses pieds une mèche d'étoupe et lui annoncer « Sancte Pater, sic transit gloria mundi » : « Saint Père, ainsi passe la gloire du monde ».

Historique

Les premières mentions de ce rituel au Vatican remontent au XIIIe siècle dans les écrits du dominicain Étienne de Bourbon. Le prêtre et chroniqueur Adam de Usk en parle également dans son Chronicon lors du couronnement d'Innocent VII (en 1404). Le rituel a cessé en 1978 avec le pape Jean-Paul Ier, qui a également renoncé à la tiare et au couronnement.

Ce rite était là pour rappeler au souverain pontife qu'il n'était qu'un homme, et, de fait, qu'il devait se garder de tout orgueil ou vanité. Il s'inspire de l'Empire byzantin où, lors de la cérémonie d'intronisation d'un nouvel empereur, on lui apportait des os humains et des cendres. Il est également à rapprocher de l'antique pratique romaine où, lors du triomphe (parade) d'un général victorieux, un esclave se tenait à ses côtés pour lui murmurer « Hominem te esse » (« Toi aussi tu n'es qu’un homme ») ou « Memento mori » (« Rappelle-toi que tu mourras »).

Notes et références

Voir aussi

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