Samuel Hermann

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Samuel Hermann était un négociant et banquier à La Nouvelle-Orléans au XIXe siècle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Issu d'une famille juive de Rödelheim, né à Francfort[1], Samuel Hermann est venu en Louisiane d'Allemagne en 1804 et s'est installé à proximité de Baton Rouge, où il épouse une créole d'origine française, Marie Emeranthe Becnel, la veuve de Pierre Brou[1]. Avec sa banque Hermann, Briggs and Company, il se spécialise dans le financement des opérations commerciales, de l'immobilier, et les transactions sur les actions des sociétés bancaires, où il excelle grâce à une autre activité, l'importation de pièces d'argent du Mexique[2], à l'aide de ses deux navires[1]. Il est également un important négociant en coton.

En 1831, il se fait construire une magnifique demeure à la Nouvelle-Orléans, la maison Hermann-Griman autour de laquelle travaillaient 60 esclaves et qui a aujourd'hui été transformée en musée. Ses fils Samuel Junior et Florian siègent au conseil d'administration de la "New Orleans Gas Light and Banking Company" en 1837[3].

En 1835, Samuel Hermann visite sa famille et sa ville natale de Roedelheim, où un journal local raconte son épopée américaine. Il rend visite aussi à la famille Rothschild avec qui il a tissé des liens d'amitiés. Deux ans plus tard, il fait faillite lors de la Panique de 1837, qui voit sa banque afficher un passif de six millions de dollars[3]. Sa ligne de crédit avec la banque britannique Barings, de plusieurs milliers de dollars, est supprimée[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c "Germans of Louisiana", par Merrill, Ellen C. et Don Tolzmann, page 327 [1]
  2. "Banking in the American South from the Age of Jackson to Reconstruction Par Larry Schweikart, page 274 [2]
  3. a b et c "Banking in the American South from the Age of Jackson to Reconstruction", par Larry Schweikar, page 214