Résistance au Luxembourg pendant la Seconde Guerre mondiale
La résistance au Luxembourg pendant la Seconde Guerre mondiale apparaît dès l'invasion du Luxembourg en 1940.
Mais ces positions n'en font pas une place forte. Au contraire le petit bourg à une structure qui manque de communications.
Lors de l'annonce d'enrôlement de force des Luxembourgeois dans l'armée allemande, le pays réagit avec une grève générale qui sera rapidement réprimée dans le sang. En 1942, 10 200 Luxembourgeois furent obligés d'intégrer l'armée allemande. Durant l'Occupation, ce sont au total 5 700 Luxembourgeois qui furent également déportés et massacrés par les nazis.
La résistance
Dès l'invasion du pays, une forte résistance[réf. nécessaire]se met en place.La résistance luxembourgeoise mena des actes de guérilla et de sabotage contre l'occupant nazi jusqu'en 1944, où elle combattit aux côtés des troupes américaines lors de la libération du pays les 9 et avant d'être réoccupé brièvement lors de la bataille des Ardennes en décembre 1944-janvier 1945.[réf. nécessaire]
Pétange fut la première ville luxembourgeoise à être libérée, puis ce fut ensuite le tour de la capitale, et enfin du pays tout entier.
Foyers de résistance
Les principaux foyers de résistance se situaient dans le sud du pays, notamment à Esch-sur-Alzette.
Mouvements
Groupes chrétiens, libéraux et patriotiques (désignation NS: "Reaktion"):
Unio'n vun de Lëtzebuerger Fräiheetsorganisatiounen (Unio'n), 1944:
• Lëtzeburger Patriote Liga (LPL), 1940
• Lëtzebuerger Legio'n (LL), 1940 => Letzeburger Volleks-Legio'n (LVL), 1941
• Trei Lëtzeburger Studenten (TLS), 1941
• Lëtzebuerger Scouten ≈ Lëtzeburger Freihéts-Kämpfer (LFK), 1940
• Lëtzeburger Ro'de Lé'w, 1941
• Lëtzeburger Freihéts-Bond ≈ Lëtzeburger Freihéts-Bewegong (LFB), 1940
• Patriotes Indépendants ("PI-Men"), 1940
Groupes communistes et international-socialistes (désignation NS: "Rotfront"):
• Aktiv Letzeburger Enhétsfront ge'nt de Faschismus (ALEF), 1940
• Kommunistesche Kampfgrupp Schëffleng ("Alweraje"), 1941
Personnalités de la résistance luxembourgeoise
- Lucien Kohn
- Léon Weirich
- Zénon Bernard
- Jean Origer
- Jean-Baptiste Esch
- Pierre Schummer
- Nicolas Schummer
- Eugène Léger
- Emile Maar
- François Nilles
- Jean-Pierre Nilles
- Raymond Petit
Musées
Des musées nationaux concernant la résistance luxembourgeoise existent au Luxembourg. On peut notamment citer :
- le Musée National de la Résistance, situé à Esch-sur-Alzette
- le Musée Patton, situé à Ettelbruck
- le Musée de la Résistance, situé à Schifflange
- le Musée de la Seconde Guerre mondiale, situé à Insenborn
- le Musée Mémorial de la Déportation, situé à Luxembourg
- le Musée militaire, situé à Diekirch
Bibliographie
- (fr) Hoffmann, Serge : Le mouvement de résistance LVL au Luxembourg, Archives nationales, 2004, 158 pages.
- (de) Muller, Carlo : Luxemburg im 2. Weltkrieg, Geschichte für die Primärschule (um Internet: Referenz um Spaweck), Luxembourg, 1997.
- (fr) Artuso, Vincent : La collaboration au Luxembourg durant la Seconde Guerre mondiale (1940-1945), 2013, 394 pages.
Articles connexes
- Invasion du Luxembourg en 1940 | Histoire du Luxembourg
- Les Luxembourgeois dans la Résistance intérieure française
- Corps des Volontaires luxembourgeois | Gendarmerie grand-ducale
- Musée national d'histoire militaire | Résistance dans l'Europe occupée par les nazis
- Shoah au Luxembourg