Rue du Moulin à Papier

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Rue du Moulin à Papier
La rue du Moulin à Papier vue de l'avenue Joseph Chaudron.
Géographie
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Commune
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Fonctionnement
Statut
Carte

La rue Moulin à Papier (en néerlandais: Papiermolenstraat) est une rue bruxelloise de la commune d'Auderghem qui relie l'avenue Joseph Chaudron au Parc Ten Reuken sur une longueur de 480 mètres.

Historique et description[modifier | modifier le code]

Ce chemin apparaît déjà sur la carte de Van Werden (1659). Il commençait à Hof te Schoonenberch, à la fin de l'actuelle chaussée de Watermael, et menait les fermiers au Neermeulen (plus tard le moulin à Papier).

La partie de la rue du Moulin à Papier de l’avenue Joseph Chaudron à la rue Charles Lemaire est une toute petite partie d’un chemin de terre, long de 1 805 m, qui apparait sur la carte de de Ferraris (1771). Il englobait les actuelles rues Schoonejans, du Moulin à Papier, Lemaire ainsi que les avenues Van Pé, Pré des Agneaux et de la Houlette.

Dans l’Atlas des Communications Vicinales (1843), ce chemin n° 24 est mentionné sous le nom Papiermolenstraet, se référant au moulin à papier qui y fut construit à la fin du XIIIe siècle, à l’endroit où la Woluwe croise la rue Charles Lemaire.

Le nom de la rue allait subir un certain nombre de changements :

Abords

Après la Première Guerre mondiale, la commune transforma en décharge les terrains marécageux entre le boulevard du Souverain, l’avenue Joseph Chaudron et la rue du Moulin à Papier ; en , le service technique du Génie reçut même l’autorisation d’y verser des immondices autres que les déchets de cuisine provenant de la caserne d’Etterbeek. L'accès à la décharge se faisait par la rue du Moulin à Papier.

Le Moulin à Papier[modifier | modifier le code]

Là où la Woluwe coulait sous la Papiermolenstraet (actuelle rue Lemaire) se trouvait jadis un moulin à eau.

L'origine du moulin à eau remonterait à la fin du XIIIe siècle. On l'appelait alors le Neermeulen.

On en retrouva des traces écrites en 1647 sous la dénomination de Papiermolen van Oudergem[source, l'orthographe n'est pas d'époque!] où l'on fabriquait du papier à partir de vieux chiffons.

Il resta moulin à papier[1] jusqu'en 1836, lorsqu'un certain Albert Seny en devint le propriétaire. Le moulin servit dès lors à la fabrication d'indiennes et à la teinturerie de coton.

En 1894, la firme Vanden Broeck & Cie reçut l'autorisation d'y installer une fabrique de produits antiseptiques à base de rembourrages de coton (ouate thermogène). Les matières premières étaient lavées et blanchies sur place, ce qui s'avérait une opération malsaine, vu que des odeurs nauséabondes émanaient des produits de blanchiment.

La firme dut émigrer à Gastuche lorsque fut tracé le boulevard du Souverain.

Il est supposé que les ruines du vieux moulin furent démolies durant la Grande Guerre.

Le , le collège planifia un projet de bassin de natation sur ces terrains, mais l'affaire n'aboutit pas.

Dans le courant des années 60, on y créa le parc Seny.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Inventaire régional des biens remarquables[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Le Moulin à papier au début du XIXe siècle, dessiné par Vitzhumb, est conservé au cabinet des Estampes