Rue des Bas-Rogers

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Rue des Bas-Rogers
Image illustrative de l’article Rue des Bas-Rogers
Rue des Bas-Rogers, vers les cinq arches (carte postale ancienne).
Situation
Coordonnées 48° 52′ 52″ nord, 2° 13′ 35″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Ville Puteaux, Suresnes
Début Route des Fusillés-de-la-Résistance
Fin Rue de Verdun, rue Auguste-Blanche, rue Jean-Jaurès
Morphologie
Type Rue
Longueur 1 030 m
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
(Voir situation sur carte : Hauts-de-Seine)
Rue des Bas-Rogers
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
(Voir situation sur carte : Île-de-France)
Rue des Bas-Rogers
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue des Bas-Rogers

La rue des Bas-Rogers est une voie de communication située à la limite des communes de Puteaux et Suresnes (Hauts-de-Seine).

Situation et accès

Plaque de la rue des Bas-Rogers.

À fort dénivelé, elle suit le tracé de la route départementale 104.

Sa desserte se fait par la gare de Puteaux.

Origine du nom

Cette voie tient son nom du lieu-dit le Bois Roger, une propriété boisée dont les sources indiquent qu'elle appartenait en 1552 à une famille suresnoise[1], à l'époque où une partie du territoire actuel de la commune était couverte de forêts[2].

Historique

À l'instar de la rue du Calvaire (Suresnes), cette voie comptait parmi celles utilisées par les pèlerins pour rejoindre l'ermitage du mont Valérien, établi à son sommet entre le XVIIe et le début du XIXe siècle[3], ensuite remplacé par une forteresse[1].

Séparant le domaine de Saint-Germain-des-Prés de celui de Saint-Denis, la voie figure déjà sur le plan cadastral de 1669[1],[4].

En 1905, côté Suresnes, le segment de la voie se prolongeant au nord du cimetière prend le nom de rue Danton[5].

À l'origine, la commune de Nanterre possédait deux exclaves sur le plateau du mont Valérien côté Suresnes, l'une d'elles étant située entre la rue des Chênes et le carrefour avec la rue des Bas-Roger et la route Charles-X (actuelle route des Fusillés-de-la-Résistance). En janvier 1929, un Suresnois se faisant le porte-parole de 155 signataires demande leur rattachement à sa commune, validé par les deux conseils municipaux et autorisé par arrêt préfectoral du 27 avril 1929[6].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

En remontant la rue.

Modèle:Message galerie

Références

  1. a b et c « Puteaux. Nom et description des rues actuelles », Société historique, artistique et littéraire de Puteaux, consulté le 16 décembre 2021.
  2. Michel Hebert et Guy Noël, Suresnes. Mémoire en images, t. 1, Éditions Alan Sutton, 1995, p. 103.
  3. Matthieu Frachon, avec le concours de la Société d'histoire de Suresnes, « Les ermites du Mont Valérien », Suresnes Mag n°306,‎ , p. 38-39 (lire en ligne).
  4. René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, 1965, p. 34.
  5. René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, 1965, p. 477-478.
  6. René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, 1965, p. 541.

Bibliographie

  • Octave Seron, Suresnes d'autrefois et d'aujourd'hui, Le Livre d'histoire (rééd. 2000), 1926.
  • René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, 1965.
  • Suresnes, ses lieux dits et ses rues vous parlent, Société historique de Suresnes, 1968.
  • Francis Prévost, Histoires de Suresnes, Suresnes Information, 1989.
  • Michel Hebert et Guy Noël, Suresnes. Mémoire en images, t. 1, Éditions Alan Sutton, .
  • Michel Hebert et Guy Noël, Suresnes. Mémoire en images, t. 2, Éditions Alan Sutton, .

Articles connexes