Rue de Grenelle-Saint-Honoré

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Anc. 4e arrt
Rue de Grenelle-Saint-Honoré
(absorbée en 1868)
Situation
Arrondissement Anc. 4e
Quartier Banque de France
Début Rue Saint-Honoré
Fin Rue Coquillière
Morphologie
Longueur 271 m
Historique
Ancien nom Rue de Guernelles
Rue Guarnelle
Rue Guarnales
Rue Garnelles
Rue de Guernelle-Saint-Honoré
Rue de Grenelle-Saint-Honoré
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de Grenelle-Saint-Honoré (absorbée en 1868)
La « rue de Grenelle » et la « rue de la Plâtrière » en 1615, extrait du plan de Mérian.
Les rues et les hôtels particuliers du quartier Saint-Eustache en 1652, extrait du plan de Gomboust.
Devanture de boucherie rue de Grenelle-Saint-Honoré (à droite).

La rue de Grenelle-Saint-Honoré est une ancienne voie de Paris, en France. Depuis sa fusion, en 1868, avec la rue qui la prolongeait vers le nord, les deux voies portent le nom commun rue Jean-Jacques-Rousseau.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Orientée sud-ouest-nord-est et parallèle à la rue du Bouloi (ouest) et à l'ancienne rue d'Orléans-Saint-Honoré (est), elle longe l'extra-muros du tracé de l'ancienne enceinte de Philippe Auguste, de l'emplacement de l'ancienne porte Saint-Honoré (rue Saint-Honoré) jusqu'à celui de l'ancienne porte Coquillière où elle débouche sur la rue du même nom, face à l'ancienne rue Plâtrière (partie nord de l'actuelle rue Jean-Jacques-Rousseau).

Origine du nom[modifier | modifier le code]

D'après Jean Favier, elle devait son nom à un dénommé Guernelles[1].

Historique[modifier | modifier le code]

Cette rue est parallèle à l'enceinte de Philippe Auguste. Elle est située hors les murs[2].

La voie porte divers noms au fil du temps : « rue de Guernelles », « rue Guarnelle », « rue Guarnales », « rue Garnelles », « rue de Guernelle-Saint-Honoré » et « rue de Grenelle-Saint-Honoré ».

Elle est citée sous le nom de « rue de Grenelle », dans un manuscrit de 1636 dont le procès-verbal de visite, en date du , indique qu'elle est « salle, boueuse et remplie d'immundices et de plus avons particulièrement veu quantité de fumiers compiliez avec boues, qui arrestent le cours des eaues des ruisseaux ».

Elle est réunie à la rue Jean-Jacques-Rousseau en 1868[3].

Lors du percement de la rue du Louvre, un immeuble a été construit à l'emplacement de l'ancienne rue Grenelle, ce qui explique pourquoi les deux sections de la rue Jean-Jacques-Rousseau sont déconnectées.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Sauf indication contraire, les numéros sont celles du numérotage actuel de la rue Jean-Jacques-Rousseau.

Le Journal de Paris, premier journal quotidien français (1777) est situé « rue de Grenelle-Saint-Honoré, à l'ancien hôtel Grenelle, la troisième porte cochère à gauche, après la rue du Pélican, en entrant par la rue Saint-Honoré »[réf. nécessaire] (1780).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jean Favier, Paris, deux mille ans d'histoire, Fayard, 1997, 1 007 p., voir l'extrait en ligne.
  2. « Plateforme de webmapping ALPAGE », sur Analyse diachronique de l'espace urbain parisien : approche géomatique (ALPAGE) (consulté le ).
  3. « Rue Jean-Jacques Rousseau », sur www.v2asp.paris.fr, Nomenclature des voies, mairie de Paris.
  4. Jacques Hillairet, Pascal Payen-Appenzeller, Dictionnaire historique des rues de Paris : Supplément, éd. de Minuit, p. 77.
  5. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, t. 1, éd. de Minuit, p. 675.
  6. Notice no PA00085801, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]