Rue Malbec (Toulouse)

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Rue Malbec
Image illustrative de l’article Rue Malbec (Toulouse)
Le début de la rue Malbec du côté de la place de la Daurade.
Situation
Coordonnées 43° 36′ 08″ nord, 1° 26′ 24″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 1 - Centre
Quartier(s) Capitole
Début no 13 place de la Daurade
Fin no 15 rue Jean-Suau et no 1 rue Léon-Gambetta
Morphologie
Longueur 158 m
Largeur entre 5 et 12 m
Odonymie
Anciens noms Rue des Teysseyres-de-Li (XIVe siècle)
Rue Bon-Succès (1794)
Nom actuel XVe siècle
Nom occitan Carrièra Malbèc
Histoire et patrimoine
Création avant le XIIIe siècle
Lieux d'intérêt Collège et lycée Pierre-de-Fermat
Protection Site patrimonial remarquable (1986)
Notice
Archives 315554294404
Chalande 295
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue Malbec
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Malbec

La rue Malbec (en occitan : carrièra Malbèc) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

La rue Malbec est une voie publique. Elle se trouve dans le quartier Capitole, dans le secteur 1 - Centre.

La chaussée compte une seule voie de circulation automobile en sens unique, de la rue Léon-Gambetta vers la place de la Daurade. Elle appartient à une zone de rencontre, où la vitesse est limitée à 20 km/h. Il n'existe pas de bande ni de piste cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable.

Voies rencontrées[modifier | modifier le code]

La rue Malbec rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Place de la Daurade
  2. Rue Léon-Gambetta (g)
  3. Rue Jean-Suau (d)

Odonymie[modifier | modifier le code]

La rue Malbec est connue, au XIVe siècle, comme la rue des Teysseyres-de-Li, c'est-à-dire des tisserands (teisseire, « tisserand » en occitan) de lin (lin, « lin » en occitan)[1]. Dès le siècle suivant, elle prend le nom de Malbec, qui devait lui venir sans doute d'un habitant du lieu. En 1794, pendant la Révolution française, on lui donna le nom de rue Bon-Succès, mais il ne subsista pas[2],[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge et période moderne[modifier | modifier le code]

Au Moyen Âge, la rue Malbec appartient au capitoulat de la Daurade. Ce n'est qu'une rue étroite, qui relie la place de la Capelle-Ronde (emplacement de l'angle nord de l'actuelle place de la Daurade) à la place Peyrolières, au croisement de la rue de ce nom, de la rue Chaude (actuelle rue Jean-Suau) et de la rue Argentières (actuelle rue Gambetta). Sur le côté sud, presque toutes les maisons sont des dépendances des immeubles de la rue Chaude[4]. Du côté nord s'ouvre la rue des Cordières-Vieilles, qui relie la rue Malbec à la rue des Prédicateurs (actuelle impasse des Jacobins). Entre la place de la Capelle-Redonde et la rue des Cordières-Vieilles s'étendent des jardins, qui appartiennent à partir du XIIIe siècle au couvent des dominicains (ou Jacobins).

Dans la deuxième moitié du XVIe siècle, le collège des Jésuites et le couvent des Jacobins développent leurs dépendances sur la rue Malbec. Entre ces deux établissements s'ouvrait une ruelle, aujourd'hui condamnée, la rue des Cordières-Vieilles, qui reliait la rue Maubec à l'impasse des Jacobins[2].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Patrimoine et lieux d'intérêt[modifier | modifier le code]

  • no  1 : gymnase Barada (1880)[3],[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Salies 1989, vol. 2, p. 507.
  2. a et b Chalande 1924, p. 336.
  3. a et b Salies 1989, vol. 2, p. 130.
  4. Chalande 1924, p. 337.
  5. Notice no IA31170121, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jules Chalande, « Histoire des rues de Toulouse », Mémoires de l'Académie des Sciences et Belles-Lettres de Toulouse, 12e série, tome II, Toulouse, 1924, p. 336-337. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2-8672-6354-5).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]