Raymond Bouillenne

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Raymond Bouillenne
Fonction
Directeur (d)
Jardin botanique de Liège
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
Bois-le-Comte (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de Gomzé-Andoumont (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Marie Walrand (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Société royale de botanique de Belgique (d) ()
Société botanique de France ()
Société royale d'horticulture de Liège (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Raymond Bouillenne, né à Liège le et mort le à Bois-le-Comte, Mérv, est un botaniste belge, professeur à l'université de Liège.

Biographie[modifier | modifier le code]

Raymond Bouillenne naît à Liège en 1897, fils de Léopold Bouillenne et Madeleine Raucq[1]. Il fait ses études secondaires à l'Athénée royal de Liège, où il obtient son diplôme de fin d'études en humanités gréco-latines en 1915[1]. Il doit attendre la fin de la guerre pour s'inscrire à l'université, où il est actif au sein de l'association d'étudiants, comme président en 2020 et cofondateur de la maison des étudiants. Il est élu président de la Fédération nationale des étudiants en sciences naturelles de Belgique en 1921. Il participe à la Mission biologique belge au Brésil dirigée par Jean Massart, aux environs de Rio de Janeiro et de Sâo Paulo[2]. Il soutient son doctorat avec une thèse intitulée Un voyage botanique dans le Bas-Amazone. Il est cofondateur de la station scientifique de l'université de Liège à Mont-Rigi, inaugurés en août 1924. En 1925, il est nommé chef de travaux à l'université de Genève[1].

Il se marie avec Marie Walrand, inspectrice d'hygiène dans les Laboratoires centraux du gouvernement à Bruxelles, le couple a deux enfants. Il obtient une bourse qui lui permet de faire un séjour d'étude dans le laboratoire d'André Mayer au Collège de France. Il signe avec Marie Walrand un article intitulé « Contribution à l'étude de la respiration en fonction de l'hydratation : échanges respiratoires dans les racines tubérisées de Brassica napus L »[3]. Il passe l'année universitaire 1926-1927 à la C. R. S. Educational Foundation. Il est nommé chargé de cours à l'université de Liège en 1927[1] et directeur de l'Institut botanique et du Jardin botanique de l'université[2].

Il est, avec le physiologiste Léon Fredericq, à l'initiative de la fondation de la Station scientifique des Hautes-Fagnes en 1924. Il est la créateur du premier phytotron européen, inauguré en 1954 au sein de l'Institut de botanique liégeois et qui fonctionne jusqu’en 1981[2],[4],[5].

Il meurt le à Bois-le-Comte et est inhumé au cimetière de Gomzé-Andoumont[1].

Publications[modifier | modifier le code]

  • «L'action des phytohormones sur la croissance, la division des cellules et l'organogenèse», Bull. Soc. Roy. Se. Liège, 6, 334-342, 1937.
  • «Les hormones végétales», Ass. fr. Av. des Se, 63e session, Liège, 999-1003, 1939.
  • avec F. W. Went, « Recherches expérimentales sur la néoformation des racines dans les plantules et les boutures de plantes supérieures », Ann. Jard. bot. Buitenzorg, 43, 25-202, 1933.
  • avec J. de Roubaix et O. Lazar, « Action des hormones sur la croissance de la Betterave sucrière », IBAB, 215-233, 1943.
  • avec M. Bouillenne-Walrand, R. Noel et C. Sironval :
    • « Action de quelques substances de croissance ou hormones végétales sur la fructification des Tomates », Bull. hort. Liège, 2, 291-299, 1947.
    • « Sur l'utilisation du 2.4-D (2.4-acide dichloropbénoxy acétique) comme herbicide sélectif pour l'entretien des pelouses et des pépinières », Bull. hort., Liège, 3, 163-170, 1948.
  • Avec Marie Bouillenne :
    • « Contribution à l'étude de la néoformation et de la croissance des racines », Bull. Soc. Roy. Bot. Belg., 61, 43-67, 1938.
    • « Teneur en auxines des plantules et hypocotyles inanities de Impatiens balsamina L. en rapport avec l’organogenèse des racines », Ac. R. Belg., Bull. Cl. Se.,5, 473-490, 1939.
    • « Détermination des facteurs de la rhizogénèse », Bull Ac. Roy. Belg. Cl. des Se, 33; 790-806, 1947.
    • « Proposition d'une théorie de la rhizocaline », Bull Ac. Roy. Belg. Cl. des Se, 33, 870-884, 1947.
    • « Contribution à la théorie de la rhizocaline », Lejeunia, 11, 17-36, 1947.
    • « Théorie de la Rhizocaline », Sciences. Rev. de l'AFAS, 75, 482, 1948.
    • « Le bouturage du Houx au moyen des hormones d'application », Bull. hort. Liège, 3, 358-364, 1948.
    • « Le bouturage des Magnoliacées et des Conifères », Bull. hort. Liège, 4, 67-73, 1949.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e « Bouillenne (Raymond Eugène Léon) », dans Académie royale des sciences d'outre-mer, T.8, (lire en ligne), p. 22-28.
  2. a b et c Joseph Beaujean et Régine Fabri, « Bouillenne Raymond », dans Personnalités illustres et méconnues de la botanique et de l'horticulture en province de Liège (Belgique), Institut de botanique - Université de Liège, Éditions de Leujenia, , p. 11-12.
  3. Annales de physiologie et de physicochimie, Paris, 4 : 426-468, 1926.
  4. Marie de Selliers de Moranville et Philippe Destinay, « Histoire ancienne et récente du jardin botanique de Liège » (consulté le ).
  5. Marcel Homès, « Hommage à Raymond Bouillenne », Bulletin de la Classe des sciences, vol. 58,‎ , p. 811-814 (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Joseph Beaujean et Régine Fabri, « Bouillenne Raymond », dans Personnalités illustres et méconnues de la botanique et de l'horticulture en province de Liège (Belgique), Institut de botanique - Université de Liège, Éditions de Leujenia, , p. 11-12.
  • « Bouillenne (Raymond Eugène Léon) », dans Académie royale des sciences d'outre-mer, T.8, (lire en ligne), p. 22-28.
  • Marcel Homès, « Hommage à Raymond Bouillenne », Bulletin de la Classe des sciences, vol. 58,‎ , p. 811-814 (lire en ligne, consulté le ).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]