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Photo du réservoir de Caniapiscau, prise par des astronautes. Le couvert est nuageux.
Photo du réservoir de Caniapiscau, prise par des astronautes. Le couvert est nuageux.

Le Jardin au Bout du Monde est un archipel de 300 îles et îlots créé par la mise en eau du réservoir de Caniapiscau, dans le nord du Québec, entre 1981 et 1984.

La création du réservoir, qui s'inscrit dans le cadre du projet de la Baie-James a formé un archipel qui compte quelque 300 îles et îlots, vestiges de monts et collines qui étaient visibles avant la mise en eau. En 1997, la Commission de toponymie du Québec nomme l'archipel Le Jardin au Bout du Monde — le titre d'une nouvelle de Gabrielle Roy — et donne un nom français à 101 îles à partir de titres ou d'expressions représentatives, tirées d'œuvres de la littérature québécoise de l'après-guerre. Parmi les auteurs honorés, notons Lise Bissonnette, Marie-Claire Blais, Chrystine Brouillet, Philippe Haeck, Louis Hamelin, Gilles Hénault,Robert Lalonde, Félix Leclerc, Yves Préfontaine et Gilles Vigneault.

Décrit comme « 101 fleurs échappées du jardin de l’imaginaire et qui se répandent dans ce Jardin du Bout du Monde, animant l’anonyme », ce « poème géographique de 101 vers » marque le 20e anniversaire de l'adoption de la Charte de la langue française par l'Assemblée nationale du Québec, le .