Plumatella chulabhornae

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Plumatella chulabhornaee est une espèce de bryozoaires d'eau douce de la famille des Plumatellidae.

Cette espèce a été décrite par Timothy S. Wood (d) et son équipe en 2006 [1] à partir d'un holotype collecté en 2005 [2] dans un étang piscicole de l'université de Kasetsart à Bangkok en Thaïlande. Cet holotype est déposé au musée de zoologie de l'université Chulalongkorn.

Dénomination[modifier | modifier le code]

  • Son nom de genre (Plumatella) provient du fait que, vu de près, ses polypes donnent à une colonie dense un aspect « plumeux » ;
  • Son nom d'espèce est « chulabhornae», qui fait référence au nom de la Princesse Chulabhorn, « partisane infatigable et efficace des projets scientifiques en Thaïlande » selon Wood & al.[3].

Description Identification taxonomiques[modifier | modifier le code]

Cette espèce forme des colonies en se développant de manière dendritique en produisant des « branches » plus ou moins longues selon la densité de zoïdes. Dans une colonie, les branches adhèrent en plusieurs points (à un substrat dur ou parfois souple tel qu'une tige ou feuille).

La paroi du corps de l'animal est presque partout translucide et sans raphé. L’espèce produit des flottoblastes le plus souvent « latéralement asymétrique[s], avec une valve ventrale fortement convexe et une soupape dorsale presque plate » Chaque statoblaste est recouvert d'un couvercle dont la forme est bien définie (floatoblast fenestrae).

Les parois du corps sont d'abord transparentes, puis peuvent foncer (en raison du développement d'une cuticule pigmentée sur le côté frontal de la colonie (le zooide apparait alors bicolore quand on l'observe latéralement. L'épaisseur de la cuticule n'est pas uniforme.

L’espèce ne peut pas être identifiée facilement. Les critères d’identifications sont la taille, la forme et les motifs de ses propagules (statoblastes), flottoblastes (statoblastes à anneau flottant) qui doivent être observés au microscope optique ou électronique.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Bisby F.A., Roskov Y.R., Orrell T.M., Nicolson D., Paglinawan L.E., Bailly N., Kirk P.M., Bourgoin T., Baillargeon G., Ouvrard D. (red.), « Species 2000 & ITIS Catalogue of Life: 2011 Annual Checklist. », Species 2000: Reading, UK., (consulté le )
  2. Plus précisément, le 26 juillet 2005.
  3. Wood T.S, Anurakpongsatorn P & Mahujchariyawong J (2006). Freshwater bryozoans of Thailand (Ectoprocta and Entoprocta). Nat Hist J Chulanlongkorn Univ, 6, 83-119 (voir § Etymology : p. 13/37)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Guide ou clés de détermination[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]