Pietro Floridia
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| Naissance | |
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| Décès | |
| Nationalités |
italienne ( - américaine |
| Domicile |
États-Unis (à partir de ) |
| Activités |
| Genre artistique |
|---|
Pietro Floridia, né le à Modica et mort le à New York, est un compositeur italien.
Biographie[modifier | modifier le code]
Pietro Floridia est né à Modica, en Sicile et fait ses études à Naples[1]. Il y crée son premier opéra Carlotta Clepier, mais il détruit les partitions de cette œuvre[1].
En 1888, il écrit sa première et unique symphonie, qui est créée au Conservatoire de Musique Alessandro Scarlatti de Palerme (en)[1]. Il écrit ensuite son opéra le plus connu, Maruzza, qui sera créé à Venise en 1894, puis La Colonia Libera, sur un livret de Luigi Illica, créé à Rome en 1899[1].
Il part aux États-Unis en 1904, où il enseigne au Conservatoire de musique de Cincinnati (en) pendant plusieurs années, avant de déménager à New York. Durant cette période, Pietro Floridia écrit plusieurs opéras parmi lesquels Paoletta, composé pour l'Exposition industrielle de Cincinnati en 1910, The Scarlet Letter, composé dans les années 1900, et son dernier opéra, Malia. Il a écrit aussi de la musique de scène, dont celle pour la pièce d'Oscar Wilde A Florentine Tragedy (en).
À partir de 1914, il est à la tête de l'Orchestre symphonique italien de New York[1],[2].
Il meurt à l'Hôpital presbytérien de Harkness à New York, en 1932.
Œuvres[modifier | modifier le code]
Opéras[modifier | modifier le code]
- Carlotta Clepier, livret d'Antonio de Lerma
- La Colonia libera, livret de Luigi Illica
- Maruzza
- Paoletta, livret de Paul Jones
Musique orchestrale[modifier | modifier le code]
- Ouverture di concerto (1887)
- Symphonie en ré mineur (1888)
Musique pour piano[modifier | modifier le code]
Piano seul[modifier | modifier le code]
- Visione (1876)
- 2 Pensieri d'album (1878)
- 3 Pensieri musicali, op. 11 (1881)
- Serenata, op. 1 (1889)
- Minuetto, op. 2 (1889)
- Bluette, op. 3 (1889)
- Cache-cache, op. 4 (1889)
- Alla campagna, op. 5, suite pour piano :
- Auretta d'aprile
- Il pastore ed il ruscello
- La Preghiera della sera
- Al mulino
- Il canto dell'usignolo
- Un ballo al villaggio
- Feuillet d'album (1895)
- Orient, op. 6 (1892)
- Improvisations, op. 7 :
- Espoir perdu
- Angoisse
- Irresolution
- En sautant
- Suite nella forma antiqua, op. 8
- Six pieces, op. 10 (1898) :
- Mazurka
- Au lac du Klonthal. Rêverie
- Chant de la jeune fille
- Bavardage
- Légende
- Valse-Caprice
- Huit Pièces, op. 14 (1903) :
- Canto del Cigno
- Falene
- Sotto i Tigli
- Gaja molinara
- Serenata felice
- Barcarola mesta
- Patos!
- Capriccioso-Valzer
- Six Pièces, op. 15 (1903)
- Trois Pieces (1914)
- Six Pieces, op. 9
- Longing, op. 24 (1915)
- Six images poétiques, op. 31 (1916) :
- Vox intima
- Sursum corda
- Sorrow
- Happiness
- Solitude
- The boy and the bee
Piano quatre-mains[modifier | modifier le code]
- Serenata siciliana (1891)
Mélodies[modifier | modifier le code]
- Fantina, op. 9 (1882)
- Trois Poèmes lyriques, op. 22 (1915) :
- Two Leaves
- When I am Dead
- The Apple
- Four songs, op. 23 (1915)
- Night of Spring
- Wind
- April
- Nocturnal Landscape
- The Night has a Thousand Eyes (1916)
- Songs, op. 35 (1917)
Références[modifier | modifier le code]
- Johnson's Fanfare review, in Sources
- « ITALIAN SYMPHONY.; Floridia Orchestra Heard In Interesting Concert at Aeolian Hall », New York Times, (lire en ligne, consulté le )
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- David Johnson, « Review of Bongiovanni GB 5044-2: Floridia: Maruzza: Interlude. Ouverture Festiva. Serenade for Strings, op. 1. Symphony in D Minor », Fanfare Magazine, vol. 18, no 6, july–august 1995, p. 185–6.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
