Pierre Allasœur

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 24 mars 2020 à 20:50 et modifiée en dernier par Bot de pluie (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Pierre Allasœur
Fonctions
Député du Cher

(3 ans, 1 mois et 22 jours)
Gouvernement Convention nationale
Biographie
Nom de naissance Pierre Allasœur
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Pierre-le-Moutier (Nièvre)
Date de décès (à 75 ans)
Lieu de décès Mornay-sur-Allier (Cher)
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique Modérés
Profession Juge au tribunal de cassation
députés du Cher

Pierre Allasœur (ou Allasseur), né le à Saint-Pierre-le-Moutier et décédé le à Mornay-sur-Allier, est un juge et un homme politique français.

Biographie

Il est le fils de Charles Allasseur, conseiller au bailliage et présidial de Saint-Pierre-le-Moûtier (qualité attestée entre 1731 et 1758), et d'Anne Madeleine Lignier. En 1748, sa sœur, Claire Allasseur, épouse Joseph Durye, greffier en chef au bureau des finances de Moulins. Lui-même est receveur au grenier à sel de Saint-Pierre-le-Moûtier quand il se marie dix ans plus tard avec Hyacinthe Jeanne Bergeron[1].

Il est juge au tribunal du district de Sancoins au moment de son élection comme député du Cher à la Convention, avec 235 voix sur 325 votants.

Il siège avec les modérés de la Plaine. Tout au long de la législature, il ne parait qu'une seule fois à la tribune, en janvier 1793, au moment du procès du roi. Votant pour l'appel au peuple, il se prononce contre la mort et pour la réclusion, argumentant sa décision en ces termes : « Pour établir mon opinion, j'ai consulté l'histoire. Rome chassa ses rois et eut la liberté ; César fut assassiné par Brutus et eut un successeur ; les Anglais immolèrent leur tyran mais bientôt ils rentrèrent dans les fers qu'ils venaient de briser. Je pense donc que, pour établir la paix, Louis doit être enfermé jusqu'à la paix, et à cette époque, banni. »[2]

Conservateur et opposé aux excès, il vote pour la mise en accusation de Marat le . Un mois plus tard il se prononce en faveur de la Commission des Douze établie par la Gironde.

Après la session de la Convention, Allasœur est élu en l'an IV juge auprès du tribunal de la Cour de cassation du Cher.

Il meurt en 1806 à l'âge de 75 ans.

Sources

Notes et références

  1. AD Nièvre, 4 E 264 art. 2, registre paroissial de Saint-Pierre-le-Moûtier (1721-1750), vue 100/401, 2 mars 1731, baptême de Pierre, fils de noble Charles Allasseur, conseiller du roi au bailliage et présidial de cette ville, et de dame Magdelaine Linier, né le 28 février dernier (Pierre Delafon, sieur de ?Fontalier?, ancien maire de la ville, est son parrain); vue 353/401, 13 mai 1748, mariage de Joseph Durye, avocat en parlement, demeurant cy devant dans la paroisse St Nicolas des Champs à Paris, fils de Pierre Durye, greffier en chef au bureau des finances de Moulins et de Marie Bichon, et de Claire Allasseur ; 4 E 264 art. 3, registre paroissial de Saint-Pierre-le-Moûtier (1751-1770), vue 154/478, 30 mai 1758, mariage de Pierre Allasseur, receveur au grenier à sel de cette ville, et de Hyacinthe Jeanne Bergeron, 16 ans, fille de Robert Bergeron, seigneur de Baugy, et de Madeleine Collin.
  2. http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/biographies/1789-1889/Tome_1/ALLARD_AMAR.PDF