Philippe de Montesquiou-Fezensac

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Philippe de Montesquiou-Fezensac
Fonctions
Président
Jockey Club de Paris
-
Sénateur du Gers
-
Titre de noblesse
Duc
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Famille
Père
Roger de Montesquiou-Fezensac (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Ida de Fingerlin-Bischingen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Philippe André Aimery Charles de Montesquiou-Fezensac, 3e et dernier[1] duc de Fezensac, est un homme politique français né le à Paris et décédé le à Paris.

Biographie

Petit-fils de Raymond Aymeric Philippe Joseph de Montesquiou-Fezensac, fils de Roger de Montesquiou-Fezensac et d'Ida de Fingerlin-Bischingen, Philippe de Montesquiou-Fezensac partage sa vie entre Paris et Marsan, dans le Gers, où il est conseiller municipal. Le , il est élu sénateur du Gers, comme conservateur-monarchiste, en remplacement d'Anselme Batbie face à Lannelongue, candidat républicain. Il prend place à droite, opine constamment avec la minorité, et obtient sa réélection, le , au renouvellement triennal. Il se prononce contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (), contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, contre la procédure à suivre devant le Sénat contre le général Boulanger.

Par une lettre rendue publique, en date du , Montesquiou-Fézensac refuse de siéger comme membre de la Haute-Cour dans le procès du général Boulanger : « Comme élu du suffrage universel, comme serviteur respectueux de la justice régulière, la seule qui soit une justice, comme adversaire implacable de toute mesure révolutionnaire, je refuse de siéger, ma conscience me le défend ».

Il siège dans différentes commissions parlementaires, dont celles concernant les victimes du travail et l'assurance obligatoire. Il se montre un défenseur ardent des libertés religieuses et signe, avec la droite royaliste, la déclaration lue par Charles Chesnelong avant le passage au vote de la loi sur les menées anarchistes en .

Non réélu en 1897 et victime d'une première crise cardiaque en 1906, il démissionne alors de son mandant de conseiller municipal de Marsan et devient président du Jockey Club de Paris en 1908, présidence qu'il conserve jusqu'à son décès survenu le .

Il avait épousé Suzanne Roslin d'Ivry, fille du baron Léopold Roslin d'Ivry et d'Isaure Marie Mélanie Posuel de Verneaux. Il est le beau-père du duc de Plaisance, François de Maillé de La Tour-Landry (fils d'Armand-Urbain de Maillé de La Tour-Landry).

Références

  1. E de Séréville et F de Saint-Simon "Dictionnaire de la noblesse Française" 1975, page 730 article de Montesquiou-Fezensac.

Sources