Paul Wranitzky

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Paul Wranitzky
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Paul Wranitzky.

Naissance
Neureisch (maintenant Nová Říše), Drapeau du Margraviat de Moravie Margraviat de Moravie
Décès (à 51 ans)
Vienne, Drapeau de l'Autriche Empire d'Autriche
Activité principale compositeur, violoniste et chef d'orchestre
Maîtres Joseph Martin Kraus
Famille Anton Wranitzky (frère)

Paul Wranitzky (Pavel Vranický) est un compositeur, violoniste et chef d'orchestre morave, né le à Neureisch[1] (maintenant Nová Říše en margraviat de Moravie) et décédé le à Vienne[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

C'est dans le cadre d'une maîtrise d'enfants attachée à une église qu'il étudie le chant, l'orgue et le violon, en Moravie. À l'âge de 20 ans, après cette formation approfondie, il rejoint Vienne, la capitale de l'Autriche, et germanise l'orthographe de son nom en Wranitzky. Il y poursuit des études de théologie et se consacre également à la musique.

En 1783, le compositeur Joseph Martin Kraus lui donne des cours lors de son passage à Vienne. Il se lie d'amitié avec son professeur Joseph Haydn.

Sa réputation de compositeur grandit et il fait la rencontre de Wolfgang Amadeus Mozart dont il partage la même loge maçonnique Zur gekrönten Hoffnung (« À l'espérance couronnée »). Il devient en 1790 directeur des orchestres des théâtres de la cour de Vienne. Il est surtout apprécié de ses pairs en tant que chef d'orchestre, ainsi Ludwig van Beethoven lui demande de diriger la première de sa symphonie n° 1 en 1800 et Joseph Haydn fait de même avec son oratorio La Création (en allemand : Die Schöpfung).

À partir de 1790, il occupe le poste de directeur des orchestres de la cour de Vienne[2].

De 1799 à 1801, il fait office de "commissionnaire" entre Constance Mozart et l'éditeur de musique Johann Anton André concernant la publication d'une partie de l’œuvre de Mozart[3].

Son frère, Anton Wranitzky (1761-1820), a été lui aussi compositeur et violoniste virtuose.

Œuvres[modifier | modifier le code]

On lui doit de nombreux opéras et Singspiele dont

  • Oberon, König der Elfen (composé en 1789, cet opéra a inspiré le livret de la Flûte enchantée de Mozart), joué à Vienne le avec succès,
  • Merkur,
  • der Heurat-Stifter,
  • Die gute Mutter,
  • Die Erkennlichkeit...

En musique instrumentale, il faut citer :

Postérité[modifier | modifier le code]

Beethoven a composé 12 variations pour piano sur le ballet de Wranitzky intitulé Das Waldmädchen (1796).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Marc Honegger, Dictionnaire de la musique : Tome 2, Les Hommes et leurs œuvres. L-Z, Paris, Bordas, , 1232 p. (ISBN 2-04-010726-6), p. 1165
  2. Theodore Baker et Nicolas Slonimsky (trad. de l'anglais par Marie-Stella Pâris, préf. Nicolas Slonimsky), Dictionnaire biographique des musiciens [« Baker's Biographical Dictionary of Musicians »], t. 3 : P-Z, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », (réimpr. 1905, 1919, 1940, 1958, 1978), 8e éd. (1re éd. 1900), 4728 p. (ISBN 2-221-07778-4), p. 4650
  3. Constance et Maria Anna Mozart, « Correspondance VI 1792-1825 », sur editions.flammarion.com, (consulté le ), p. 117

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bases de données et dictionnaires[modifier | modifier le code]