Opération Titan

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Opération Titan
Type Protection du territoire national et ses intérêts
Localisation Drapeau de la France Guyane
5° 13′ N, 52° 46′ O
Objectif Protection de l'extérieur du Centre spatial guyanais
Date 2008
Participant Drapeau de la France Forces armées en Guyane
Issue En cours

L'Opération Titan est le nom donné (en 2008), par le général Carpentier, commandant en chef des Forces armées en Guyane aux opérations de protection externe du Centre spatial guyanais de Kourou.

Le nom de l'opération est tiré du Titanus giganteus, coléoptère géant (plus de 15 cm) de la forêt amazonienne[1].

Les unités militaires engagées dans cette opération font partie des FAG (3e REI, 9e RIMa, BA 367 « Capitaine Massé », et Marine nationale).

Dispositif terrestre

La protection terrestre du site est assurée par les légionnaires du 3e régiment étranger d'infanterie, implanté à Kourou, depuis le premier lancement de la fusée Ariane 1, le . Depuis , date du premier tir du lanceur russe Soyouz, la zone de protection terrestre a été élargie[1], nécessitant un renfort fourni par les « marsouins » 9e régiment d'infanterie de marine[2] basé à Cayenne.

Dispositif maritime

Pour chaque lancement, une zone maritime d’exclusion est définie. La Marine nationale y assure une surveillance avec deux bâtiments : une vedette côtière de surveillance maritime (VCSM) et un patrouilleur léger guyanais (PLG)[1].

Dispositif aérien

Le radar du Centre de contrôle militaire (CCM) de Kourou[3] assure en permanence la surveillance du ciel guyanais. Une « bulle » de protection aérienne est définie autour du CSG lors de chaque tir de fusée. La base aérienne 367 Cayenne-Rochambeau dispose de moyens aériens d'intervention (des hélicoptères Puma et Fennec) pour intercepter, dérouter, voire neutraliser un aéronef qui violerait cette zone d'interdiction. Ces hélicoptères, par leur vitesse maximale, ne peuvent intercepter que d'autres hélicoptères, des avions de tourisme ou des ULM.

Parfois, si le tir est particulièrement sensible, un renfort projeté de métropole vient compléter le dispositif. Celui-ci inclut des avions de chasse Mirage 2000[1] ou Rafale, un avion radar Awacs et un avion ravitailleur C-135[4].

Fréquence

10 à 12 lancements sont réalisés chaque année par le CSG, ce qui entraîne entre 50 et 60 jours de déploiement sur le terrain pour les unités concernées[2].

Notes et références

  1. a b c et d « Forces armées en Guyane : l’opération Titan fête ses 10 ans », sur Ministère des Armées, (consulté le )
  2. a et b « Guyane - l'opération Titan a 10 ans », Terre information magazine, no 294,‎ , p. 17.
  3. George de Bonadona, « Urubu : exercice de protection aérienne du site de Kourou », Air et Cosmos,‎ .
  4. « Lancement du satellite CSO sous la protection de l’Armée de l’air », sur defense.gouv.fr, (consulté le )

Bibliographie

Liens externes