Olga Skobeleva

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Olga Skobeleva
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 57 ans)
PlovdivVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Institut Smolny (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Père
Nikolay Poltavtsev (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Darya Alexeevna Pashkova (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Elizaveta Nikolaevna Poltavtseva (d)
Yekaterina Adlerberg (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Dmitri Ivanovitch Skobelev (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Mikhaïl Skobelev
Olga Skobelev (d)
Nadezhda Beloselskaya-Belozerskaya (d)
Zinaida Skobeleva (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Olga Nikolaïevna Skobeleva (en russe : Ольга Николаевна Скобелева), née Olga Nikolaïevna Poltsavtseva (1823-1880). Fille d'aristocrates terriens, elle épousa dans sa jeunesse le futur général Dmitri Ivanovitch Skobelev (1821-1879).

Elle fut, avec son mari, une éducatrice attentive pour son fils Mikhaïl qui devint le célèbre « général blanc », héros des conquêtes russes en Asie centrale. Elle fut également la mère de Zénaïda Skobeleva (1856-1899), deuxième épouse du prince Eugène de Leuchtenberg.

Pendant la guerre russo-turque de 1877-1878, elle créa la branche bulgare de la Croix-Rouge et s'établit dans la péninsule balkanique, tandis que son fils participait à la guerre. Elle ouvrit alors des hôpitaux militaires.

Elle se préoccupait aussi de la pauvreté des paysans chrétiens de Roumélie et de Bulgarie, après la chute de l'Empire ottoman dans ces régions. Son but était de créer à Philippopolis, aujourd'hui Plovdiv, un orphelinat de 250 places. Elle en jeta les bases et réunit les fonds. Elle voulait aussi fonder pour les orphelins dont les parents avaient été tués par les Bachi-bouzouks et les Tcherkesses des écoles et d'autres orphelinats, ainsi qu'une église en mémoire de son mari. Sa popularité fut grande à cette époque, chez les Slaves des Balkans.

Le , en compagnie d'une petite suite, elle se trouvait dans les environs de Philipopolis, en route vers Tchirpan, afin d'étudier la possibilité de faire construire une école. Un groupe s'approcha d'elle dans le but de la voler, mais elle eut la gorge tranchée. Le policier Ouzartis, compromis dans l'assassinat, se suicida. Un mémorial fut érigé à l'endroit du crime.