Naja peroescobari
| Règne | Animalia |
|---|---|
| Embranchement | Chordata |
| Classe | Reptilia |
| Sous-classe | Lepidosauria |
| Ordre | Squamata |
| Sous-ordre | Serpentes |
| Infra-ordre | Alethinophidia |
| Famille | Elapidae |
| Genre | Naja |
Naja peroescobari, dit cobra noir de São Tomé, est une espèce de serpents de la famille des Elapidae.
La description de ce taxon est publiée en 2017, afin de désigner la population de cobras vivants sur São Tomé. Elle était auparavant considérée comme une population de cobra des forêts (Naja melanoleuca) introduite par des colons portugais dans le but de limiter la prolifération de rats. Ainsi, alors qu'il était considéré comme un possible nuisible exogène, il devient endémique insulaire digne de protection[1]. L'écologie du serpent est peu connue, mais les données actuelles semblent indiquer qu'il est un prédateur des mammifères introduits sur São Tomé.
Description[modifier | modifier le code]
Écologie et comportement[modifier | modifier le code]
Alimentation[modifier | modifier le code]
Naja peroescobari est l'un des rares prédateurs de mammifères terrestres invasifs introduits sur l'île de São Tomé, tels que le Rat noir (Rattus rattus) et la Belette (Mustela nivalis)[2].
Reproduction[modifier | modifier le code]
Répartition[modifier | modifier le code]
Cette espèce est endémique de São Tomé[2].
Étymologie[modifier | modifier le code]
Le nom d'espèce est dédié à Pêro Escobar, explorateur portugais qui découvrit l'île de São Tomé en 1471[2].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- ATS, « Le cobra noir de l'île de Sao Tomé n'a pas été importé par l'homme », sur ArcInfo, (consulté le ).
- Ceríaco, Marques, Schmitz & Bauer (2017)
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- (en) Luis M. P. Ceríaco, Mariana P. Marques, Andreas Schmitz et Aaron M. Bauer, « The “Cobra-preta” of São Tomé Island, Gulf of Guinea, is a new species of Naja Laurenti, 1768 (Squamata: Elapidae) », Zootaxa, vol. 4324, no 1, , p. 121 (ISSN 1175-5334, DOI 10.11646/zootaxa.4324.1.7)
- (en) Sean Mowbray, « ‘Invasive’ snake is really a new species and should be protected »,
