Mwai Kibaki
Mwai Kibaki | |
Illustration. Mwai Kibaki en 2005. | |
Fonctions | |
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3e président de la République du Kenya | |
– (10 ans, 3 mois et 10 jours) |
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Vice-président | Michael Wamalwa Kijana, Moody Awori, Kalonzo Musyoka |
Premier ministre | Raila Odinga |
Prédécesseur | Daniel arap Moi |
Successeur | Uhuru Kenyatta |
4e vice-président de la République du Kenya | |
– | |
Président | Daniel arap Moi |
Prédécesseur | Daniel arap Moi |
Successeur | Josephat Njuguna Karanja |
Biographie | |
Nom de naissance | Emilio Stanley |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Gatuyaini, Othaya, (Nyeri District) (Afrique orientale britannique) |
Nationalité | kényane |
Parti politique | Parti de l'Unité nationale (PNU) Alliance nationale arc-en-ciel (NRA)) Union nationale africaine du Kenya (KANU) |
Conjoint | Lucy Muthoni |
Enfants | Jimmy David Kagai Tony Githinji Judy Wanjiku |
Diplômé de | Université Makerere, Kampala |
Profession | Économiste |
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Présidents de la République du Kenya Vice-présidents de la République du Kenya |
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Mwai Kibaki (né le 15 novembre 1931), fut, entre le et le , le 3e président de la République du Kenya. Il a succédé à Daniel arap Moi.
Biographie
Il est né dans le village de Gatuyaini près de la ville d'Othaya, au Kenya. Kibaki est issu de l'ethnie Kikuyu, ses parents étaient Kibaki Githinji et Teresia Wanjiku aujourd'hui décédés. Il fut baptisé par les missionnaires italiens du nom d'Emilio Stanley mais il ne l'utilise jamais. Il étudie à l'école de Gatuyaini (2 ans), Karima Mission School l'école missionnaire de Karima (3 ans) et Mathari Boarding Primary School (entre 1944 et 1946). La transmission orale de son histoire familiale raconte que son éducation a été possible grâce à son beau-frère, Paul Muruthi, qui pensait que Kibaki devait étudier au lieu faire du baby-sitting pour ses grandes sœurs.
Alors il intègre la prestigieuse école de Mang'u High School à Thika entre 1947 à 1950 et obtient les meilleurs notes à ses examens. On l'encourage à rejoindre l'armée mais il ne le fait pas en raison d'une décision du gouverneur colonial Walter Coutts, qui préfère que seules les personnes de la communauté G.E.M.A. (Gikuyu, Embu & Meru Association) puissent s'engager dans l'armée britannique.
Il étudie alors l'économie, l'histoire et la politique à l'Université Makerere, à Kampala en Ouganda. Durant ses études il est président de l'association des étudiants des kényans. En 1955 il arrive premier de sa classe et décroche une bourse pour étudier au Royaume-Uni. Il sera diplômé d'une maitrise B.Sc de London School of Economics avec option finance publique[1].
Mandats et postes politiques
- Député (1963-1965, 1969-1970, 1979-2002), membre du KANU (Union nationale africaine du Kenya)
- Ministre du Commerce et de l'Industrie (1965-1969)
- Ministre des Finances (1970-1983)
- Vice-président de la République (1978-1988)
- Ministre de l'Intérieur (1983-1988)
- Président de la République (2002-2013)
2007
Le 26 janvier, il annonce qu'il va se représenter aux élections pour un second mandat. Les quatre principaux partis politiques du pays annoncent qu'ils vont présenter un candidat.
Les partis politiques sont :
- le Parti démocrate (DP), représenté par Mwai Kibaki
- le Parti libéral démocrate (PLD), puis Mouvement démocrate orange (ODM-Kenya), représenté par Raila Odinga
- la National Alliance of Rainbow Coalition (Narc-Kenya)
- le Ford-People, ou Forum for the Restoration of Democracy–People
Mais le 16 septembre, le président Kibaki propose une fusion de plusieurs partis (KANU, Narc-Kenya, Ford-Kenya, Ford-People, Democratic Party, Shirikisho...) en un seul: le PNU Party of National Unity (Kenya)[2]. Le 30 septembre, au stade de Nyayo, à Nairobi, Mwai Kibaki devient le candidat officiel du PNU à la présidentielle.
Il est réélu le 27 décembre avec 4 584 721 voix contre 4 352 993 voix à Raila Odinga[3] mais le décompte des votes est contesté par l'opposition, ce qui donne lieu à de violents affrontements.
Mwai Kibaki fait venir le juge de la Cour suprême une heure seulement après la proclamation de sa victoire pour prêter serment.
L'Union européenne et le Royaume-Uni ont émis de sérieux doutes sur la régularité de ces élections, mais les États-Unis ont "félicité" Mwai Kibaki[3].
2008
Les émeutes ont fait plus de 1 000 morts et plus de 300 000 personnes déplacées.
Le 24 janvier, Kofi Annan fut proposé comme médiateur avec l'Union africaine.
En février, la secrétaire d'État américaine Condoleezza Rice prône un partage du pouvoir entre Raila Odinga et Mwai Kibaki[4].