Moshé Castel

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Moshé Castel
Moshé Castel.
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
משה קסטלVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Ḳasṭel, MoshehVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Fratrie
Yosef Ḥayim Ḳasṭel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions
Prix Dizengoff ( et )Voir et modifier les données sur Wikidata
Plaque commémorative

Moshé Castel (en hébreu : משה קסטל ; Jérusalem, 1909 - Tel Aviv, 1991) est un peintre israélien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est né en 1909 à Jérusalem, alors en Palestine ottomane, au sein d'une famille séfarade. Sa famille descend de Juifs espagnols de Castille qui ont immigré en Terre Sainte après l'expulsion des Juifs d'Espagne en 1492. Son père est né à Hébron, et est rabbin. Il a ouvert des écoles religieuses pour les garçons séfarades dans Jérusalem. Moshe a grandi dans le quartier Bukharim, et y fréquente une école de son père[1].

À l'âge de 13 ans, il commence à étudie à l'Académie d'art Bezalel de Jérusalem. Puis un de ses professeurs l'encourage à prolonger ses études artistiques à Paris. Il arrive à Paris en 1927 et est accepté à l'Académie Julian puis à l'École du Louvre. En 1928, il expose la toile Blonde et brune au Salon d'automne[2]. Il reste dans cette ville durant 13 ans. En 1941, revenu en Israël, il reçoit le prix Dizengoff. En 1947, Castel participe à la fondation du groupe Ofakim Hadashim (Nouvel horizon) avec Yosef Zaritsky, Marcel Janco et d'autres. En 1949, il épouse Bilhah (née Bauman), une actrice. En 1959, il achète un studio à Montparnasse où il travaille plusieurs mois chaque année[1].

Œuvre[modifier | modifier le code]

En 1947, Castel participe à la fondation du groupe Ofakim Hadashim (Nouvel horizon) avec Joseph Zaritsky, Marcel Janco et d'autres. Ils combinent l'art abstrait européen et des motifs orientaux. Moshé Castel abandonne quelques décennies plus tard l'art abstrait pour un art figuratif[3]

Ses œuvres décorent plusieurs bâtiments israéliens, comme le siège du congrès Binyanei Ha'Ooama (1958), la Knesset (1966) ou la Résidence des Présidents d'Israël (1970).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) « Moshe Castel », sur soussanart.com
  2. René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 251
  3. Jean-Marie Dunoyer, « Le nouveau musée de Tel-Aviv, temple de la lumière », Le Monde,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]