Mercedes Richards

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Mercedes Richards
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HersheyVoir et modifier les données sur Wikidata
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Mercedes Tharam Richards (née le 14 mai 1955 à Kingston et décédée le 3 février 2016 à Hershey[1]), née Davis, était une professeure jamaïcaine d'astronomie et d'astrophysique[2]. Ses recherches ont porté sur l'astrophysique numérique, l'astrophysique stellaire et les exoplanètes et les naines brunes[3] et la dynamique physique des systèmes d'étoiles binaires en interaction[1]. Cependant, ses recherches pionnières dans la tomographie des systèmes d'étoiles binaires en interaction et des étoiles variables cataclysmiques[2] pour prédire l'activité magnétique et simuler le flux de gaz sont ses travaux les plus connus[1].

En 1977, elle obtient un diplôme de BSc en physique de l'Université des Indes occidentales. Elle déménage ensuite à Toronto[2], où deux ans plus tard, en 1979, elle complète une maîtrise en sciences spatiales de l'université York, à Toronto et, en 1986, elle obtient son doctorat en astronomie et astrophysique de l'université de Toronto[4].

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle est née à Kingston, en Jamaïque, le 14 mai 1955[1]. Dans l'une des banlieues de la ville, elle a été élevée par son père[5], Frank Davis[1], un détective de police qui lui a enseigné l'importance de l'observation et de la déduction, et sa mère[5], Phyllis Davis[1], comptable qui lui a inculqué l'idée de faire son travail avec précision.

Elle épouse Donald Richards en 1980[1], un professeur de statistique à l'Université d'État de Pennsylvanie. Ils ont eu deux filles, Chandra et Suzanne[2].

Au cours de l'année académique 1986-1987, elle est chercheuse invitée à l'Université de Caroline du Nord[1]. En 1987, elle rejoint l'Université de Virginie à Charlottesville, à titre de professeure adjointe au Département d'astronomie. Dans cette université, elle est promue au rang d'agrégée en 1993 et est nommée professeure titulaire d'astronomie en 1999[3]. Au cours de cette année, elle travaille à l'Observatoire du Vatican à Castel Gandolfo. Un an plus tard, en 2000, elle visite l'Institute for Advanced Study à Princeton, New Jersey, en tant que scientifique invitée.

En 2002, elle est embauchée comme professeur d'astronomie et d'astrophysique à l'Université d'État de Pennsylvanie, où elle oeuvre jusqu'à son décès. Au cours de son mandat, elle a été directrice adjointe du département[6]. Elle a néanmoins visité certaines universités au cours de cette période, parmi lesquelles l'Université de Heidelberg, en Allemagne, en 2013[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h et i (en) « Obituary of Mercedes Richards » (consulté le )
  2. a b c et d (en) « Mercedes Richards (1955-2016) » (consulté le )
  3. a et b (en) « In Memoriam: Mercedes Richards (1955-2016) » (consulté le )
  4. (en) « Mercedes T. Richards, Professor » (consulté le )
  5. a et b « Stellar Detective: A profile of professor Mercedes Richards » (consulté le )
  6. « Mercedes Richards », www.nsbp.org (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]