Menhir de Saint-Samson

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Menhir de Saint-Samson
Image illustrative de l’article Menhir de Saint-Samson
Vue générale de l'édifice
Présentation
Type Menhir incertain[1]
Période Néolithique
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1964)
Visite Propriété de la commune
Caractéristiques
Matériaux granite de l'Île Canton
Géographie
Coordonnées 48° 47′ 43″ nord, 3° 30′ 33″ ouest
Pays France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Commune Pleumeur-Bodou
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
(Voir situation sur carte : Côtes-d'Armor)
Menhir de Saint-Samson
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
(Voir situation sur carte : Bretagne (région administrative))
Menhir de Saint-Samson
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Menhir de Saint-Samson

Le « menhir » de Saint-Samson est une pierre sacrée située dans l'enclos de la chapelle du même nom, sur la commune de Pleumeur-Bodou dans le département français des Côtes-d'Armor.

Protection[modifier | modifier le code]

Le monument fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 7 octobre 1964[2].

Description[modifier | modifier le code]

La pierre est constitué d'un bloc effilé en granite de l'Île Canton. Elle est légèrement inclinée au nord-ouest. Elle mesure 1,85 m de hauteur pour une largeur à la base de 0,50 m à 0,60 m et de 0,10 m à 0,15 m au sommet. La pierre, de une forme phallique, a été christianisée, sur la face sud-est à 1,35 m de hauteur, en y taillant d'une petite croix carrée près du sommet[1]. « Rien ne permet d'affirmer que cette croix monolithe frustre ait été taillée réellement dans un menhir »[1].

Sur l'un des côtés, la pierre comporte une échancrure polie par les frottements répétés des pèlerins qui viennent s'y frotter[3].

Folklore[modifier | modifier le code]

La tradition attribue à la pierre le pouvoir d'accroître la fertilité des femmes ainsi que la virilité des hommes en se frottant contre la pierre. Ces croyances étaient liées à la forme du menhir, qui, sous certains angles, peut faire penser à un phallus[4]. La pierre possède aussi des pouvoirs de guérison[5],,[6] elle est notamment visitée pour les maux de reins[7]. Des parcelles de la pierre, broyées, étaient utilisées pour confectionner une potion miraculeuse[3].

Référence[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Marchat et Le Brozec 1991
  2. « Menhir », notice no PA00089441, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. a et b Guénin 1995
  4. Bernard Rio, Le cul bénit. Amour sacré et passions profanes, Coop Breizh, (ISBN 978-2-84346-582-6)
  5. Dictionnaire archéologique de la Gaule : Époque celtique (tome 2 : H-Z), 1923, page 362.
  6. Harmois 1912, p. 219.
  7. Harmois 1912, p. 197.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • A. L. Harmois, « Inventaire des découvertes archéologiques dans le département des Côtes-du-Nord », Mémoires de la Société d'Émulation des Côtes-du-Nord,‎ , p. 195-272 (lire en ligne)
  • Georges Guénin, Le légendaire préhistorique de Bretagne : Les mégalithes, traditions et légendes, Rennes, La Découvrance, , 263 p., p. 82. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Anne Marchat et Michelle Le Brozec, Les mégalithes de l'arrondissement de Lannion, Rennes, Institut Culturel de Bretagne, , 102 p. (ISBN 2-86822-039-8), p. 47. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles connexes[modifier | modifier le code]