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Maître de Fastolf

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Maître de Fastolf
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Biographie
Naissance
Date et lieu inconnusVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Période d'activité
Autres informations
Maître
Œuvres principales

Le Maître de Fastolf est un maître anonyme enlumineur actif à Paris, Rouen et en Angleterre entre 1420 et 1460. Il doit son nom à un manuscrit peint pour John Fastolf conservé à la Bibliothèque bodléienne à Oxford.

Éléments biographiques

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Miniature du manuscrit de John Fastolf, Bodleian Library, Laud Misc.570, f.24.

Ce maître anonyme, dont le nom de convention a été forgé par les historiens de l'art Otto Pächt et J.J.G. Alexander, a sans doute été formé à Paris, dans les années 1410-1420, probablement auprès du Maître de Boucicaut avec lequel il a peut-être collaboré à au moins un manuscrit encore conservé. Au début des années 1420, il s'installe à Rouen, alors sous domination anglaise. Il y travaille à plusieurs reprises pour des prélats et notables normands mais aussi pour des chefs de guerre anglais installés dans la ville tels que John Fastolf notamment. Avant 1449, date de la chute de Rouen entre les mains françaises, l'enlumineur émigre en Angleterre pour suivre sa clientèle et semble s'installer à Londres. Il y réalise plusieurs manuscrits liés à la ville (par leur calendrier par exemple) et collabore avec un copiste installé sur place, Franciscus Ricardus. Il ne semble par avoir beaucoup influencé l'enluminure locale, déjà sous la coupe des artistes flamands, mais laisse une trace dans les manuscrits enluminés après lui à Rouen comme auprès du Maître de Talbot ou du Maître de l'Échevinage de Rouen[1].

Éléments stylistiques

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Son style se caractérise par un trait épais et des motifs plats dont l'épaisseur est rendu par le modelé des drapés, des figures allongées. Il joue aussi sur l'effet de profondeur grâce à des décorations architecturales. Ses paysages sont constitués d'une compilation d'éléments plats, comportant des détails naturels stylisés[1]. Au cours du temps, son style change relativement peu même si sa palette se fait plus sombre et ses modelés plus marqués[2].

Principaux manuscrits attribués

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Saint Denis tenant sa tête, Getty, Livre d'heures, Ms. 5
Livre d'heures rouennais, Biblioteca Trivulziana, Cod. Triv. 446, f.65r.

Bibliographie

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  • (en) Colum Hourihane (dir.), The Grove Encyclopedia of Medieval Art and Architecture, t. 1, Oxford (GB)/New York, Oxford university press, , 590 p. (ISBN 978-0-19-539536-5, lire en ligne), p. 503
  • (en) Otto Pächt and J. J. G. Alexander, Illuminated manuscripts in the Bodleian library Oxford, 1966-1973, vol.1, notice 695, p. 54
  • (en) John Plummer, The Last Flowering: French Painting in Manuscripts 1420-1530, New York and London: Pierpont Morgan Library and Oxford University Press, 1982, 123., p. 1-2 et 15-16 (notices 1 et 21-23)
  • Céline Roux, Le Maître de Fastolf : un miniaturiste entre France et Angleterre au milieu du XVe siècle, mémoire de DEA sous la dir. de Pierrette Paravy, Université de Grenoble, 1997, 131 p.
  • W.C.M. Wustefeld, « A remarkable prayer roll attributed to the Master of Sir John Fastolf (Rouen, c .1440, Museum Catharijneconvent Utrecht, MS ABM h4a) », Quaerendo, vol. 33, no 1,‎ , p. 233-246 (DOI 10.1163/157006903322348250)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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