Maximilien Lion

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Maximilien Lion
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 31 ans)
Genève
Nationalité
Activité

Maximilien Alexandre Léopold Lion est un architecte français né à Paris le et mort à Genève le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Maximilien Lion est le fils de Louis Alexandre Lion et de Cécile Louise Cornichon.

Il a été l'élève d'Achille Leclère. Il est admis à l'École des beaux-arts le . Il en sort le .

Il est architecte à Paris, attaché à la Commission des Monuments historiques. En 1841, il est envoyé en mission à Périgueux pour faire le point sur la situation de la cathédrale Saint-Front après les restaurations commencées par Louis Catoire. Dans son rapport du , il juge que l'état de la tour est mauvais et conseille d'intervenir rapidement. Il juge par ailleurs qu'à part quelques fissures, l'édifice présente un assez bon état de conservation[1]. Il propose de supprimer la toiture recouvrant les coupoles.

Il est chargé de la restauration de la collégiale Saint-Vulfran d'Abbeville, de Saint-Riquier, de Saint-Nicolas de Blois, de Poix, de la tour de l'abbatiale Saint-Sauveur de Charroux, de l'église Notre-Dame-la-Grande de Poitiers, de monuments à Saintes. Il a restauré le portail de l'église Saint-Nicolas de Civray en le démontant pierre à pierre.

Il restaure le château d'Écouen en 1842. Il postule le pour un poste d'inspecteur sur le chantier de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Il expose son projet de restauration du château d'Écouen au Salon de 1841[2]. En 1842, il expose au Salon des artistes français et obtient une médaille d'or pour des travaux d'architecture gothique. Au Salon de 1843 il expose État actuel de la Sainte-Chapelle du château de Vincennes avec un plan, une coupe et deux élévations[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Kerstin Wittmann-Englert, « De Paul Abadie à Yves-Marie Froidevaux : Des clochetons traditionnels au décor contemporain », In Situ. Revue des patrimoines, no 47,‎ (lire en ligne)
  2. « Salon de 1841 », Revue générale de l'architecture et des travaux publics, t. 2,‎ , col. 324-325 (lire en ligne)
  3. « L'exposition annuelle d'architecture au Louvre », Revue générale de l'architecture et des travaux publics, t. 4,‎ , col. 126, 165 (lire en ligne)

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Lion (Maximilien-Alexandre-Léopold) », dans Explication des ouvrages, de peinture, sculpture, architecture, gravure et lithographie des artistes vivants, exposés au Musée royal le 15 mars 1842, Paris, Vinchon fils, (lire en ligne), p. 238-239
  • Charles Bauchal, Nouveau dictionnaire biographique et critique des architectes français, Paris, Librairie générale de l'architecture et des travaux publics/André, Daly fils et Cie, (lire en ligne), p. 692
  • Louis Thérèse David de Penanrun, Roux et Edmond Augustin Delaire, « Lion (Maximilien-Alexandre-Léopold) », dans Les architectes élèves de l'Ecole des beaux-arts, 1793-1907, Paris, Librairie de la construction moderne, , 2e éd. (lire en ligne), p. 330

Liens externes[modifier | modifier le code]