Marguerite Baux

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Marguerite Baux
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Marguerite Baux dans Faust (1877)
Nom de naissance Anne Marie Thérèse Madeleine Baux
Naissance
Moustiers-Sainte-Marie
Activité principale Artiste lyrique
soprano
Style Opéra
Lieux d'activité France, Italie
Années d'activité 1876-vers 1895
Maîtres Henri Cohen

Marguerite Baux, née Madeleine Baux (Moustiers-Sainte-Marie, [1],[2]- après janvier 1903), est une cantatrice (soprano) française qui s'est produite à l'Opéra de Paris dans les années 1870, après avoir fait ses débuts en février 1876 dans le rôle de Rachel dans La Juive de Fromental Halévy. Elle a continué à se produire dans divers opéras de province, ainsi qu'en Italie[3],[4].

Biographie[modifier | modifier le code]

Née à Moustiers-Sainte-Marie en 1851, Marguerite Baux est la fille de Jean Elysée Baux (1796–1865), maire de Marseille en 1848, et de Rosalie Eudoxie Arnaud (1814–1884). Les Baux sont une grande famille protestante de Marseille[5]. Elle est connue pour sa belle voix alors qu'elle est encore jeune mais n'a pas l'intention de chanter professionnellement. Ce n'est qu'après que son père a perdu sa fortune après les événements de 1870 qu'elle se rend à Paris pour commencer sa carrière. Sur les conseils de son professeur de chant, Henri Cohen, elle fait ses débuts le 4 février 1876 dans le rôle de Rachel dans La Juive, même si au départ on s'attendait à ce qu'elle chante Marguerite dans Faust de Gounod [3],[4],[6].

Elle interprète le rôle d'Agathe dans Der Freischütz (1876), Berthe dans le Prophète (1876), Elvire dans Don Juan (1876), Sita dans le Roi de Lahore (1877) et Alice dans Robert le diable (1877) à l'Opéra de Paris[3].

Baux chante à Lyon et plus tard à Rouen, où elle joue Alice dans Robert le diable et Françoise dans Françoise de Rimini au Théâtre des Arts en 1884. En 1888, elle est engagée par Ferdinand Straskoch pour chanter à Trieste et Rome[3]. Elle se produit toujours sur scène en 1893[7] et de façon plus confidentielle en 1895[8].

Distinctions[modifier | modifier le code]

En janvier 1892, elle est nommée officier d'académie[9], puis reçoit les palmes académiques en février 1903[10].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Acte de naissance no 32 de l'année 1851 (vue 115/350) de Anne Marie Thérèse Madeleine Baux du registre des naissances de 1843 à 1872 coté 1 MI5/1050 de la commune de Moustiers. », sur Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, (consulté le )
  2. « Marguerite Baux (1856-19..?) », sur data.bnf.fr (consulté le )
  3. a b c et d « Marguerite Baux », Association l'Art Lyrique Français (consulté le )
  4. a et b The Musical World, J. Alfredo Novello, , 124– (lire en ligne)
  5. Roland Caty, Eliane Echinard et Pierre Richard, Les Patrons du second Empire, Picard, 1999, page63, (ISBN 2-7084-0557-8)
  6. Revue et gazette musicale de Paris, Revue, (lire en ligne)
  7. « Théâtres et concerts », sur Gallica, Journal des débats politiques et littéraires, (consulté le ), non paginé (vue 4/4)
  8. Le Domino, « Mondanités », sur Gallica, Le Journal, (consulté le ), p. 2
  9. « Sont nommés officiers d’académie », sur Gallica, Journal officiel de la République française. Lois et décrets, (consulté le ), p. 232
  10. « Échos », sur Gallica, Le Petit Parisien, (consulté le ), non paginé (vue 2/6)

Liens externes[modifier | modifier le code]