Marc-Antoine Bernard

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Marc Antoine François Bernard
Fonctions
Député des Bouches-du-Rhône

(1 an, 4 mois et 15 jours)
Gouvernement Convention nationale
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Cadenet, France
Date de décès guillotiné le (à 38 ans)
Lieu de décès Paris
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique Centre droit
Profession Chirurgien
députés des Bouches-du-Rhône

Marc Antoine François Bernard, né le à Cadenet et mort exécuté le à Paris, était un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

En septembre 1792, Marc-Antoine Bernard, alors chirurgien à Tarascon, est élu député suppléant des Bouches-du-Rhône, le cinquième sur sept, à la Convention nationale[1]. Il est admis à siéger en août 1793 en remplacement de Barbaroux, exclu à la suite du 2 juin[2].

Il siège sur les bancs de la Gironde. En brumaire an II (novembre 1793), il est dénoncé par Goupilleau « de Montaigu » comme fédéraliste, accusé d'avoir signé une adresse hostile à la Convention et est décrété d'arrestation[3].

Bernard est déféré devant le Tribunal révolutionnaire et condamné à mort, « convaincu d'être auteur ou complice d'une conspiration contre l'unité et l'indivisibilité de la République ». Il monte à l'échafaud le . Il avait 38 ans.

Source[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, p. 36.
  2. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 72, séance du 20 août 1793, p. 473.
  3. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 79, séance du 29 brumaire an II (19 novembre 1793), p. 520.

Liens externes[modifier | modifier le code]