Mambaye Coulibaly

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Mambaye Coulibaly
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 57 ans)
KayesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Œuvres principales

Mambaye Coulibaly (né le à Kayes, mort le dans la même ville) est un réalisateur d'animation et un compositeur malien. Il est principalement connu pour son court métrage La Geste de Ségou.

Biographie[modifier | modifier le code]

Mambaye Coulibaly naît le à Kayes au Mali[1]. Il mène d'abord des études de droit, puis se tourne vers le cinéma qu'il étudie à l'université Paris-X-Nanterre[2].

En 1989, Mambaye Coulibaly réalise le court métrage d'animation La Geste de Ségou (Segu janjo) qui s'inspire d'un épisode de l'épopée bambara de Ségou[3]. Le court métrage, doublé en bambara, utilise la technique des marionnettes animées. Très remarqué, le film remporte le prix du meilleur court métrage lors du Fespaco à Ouagadougou et est présenté en compétition au festival de Cannes dans le cadre de la Semaine de la critique[4],[5].

Outre ses activités de cinéaste, Mambaye Coulibaly est compositeur. Il compose lui-même la bande originale de La Geste de Ségou en 1989 ainsi que celles des films Fatalo (1991) et Yelema du réalisateur malien Mamo Cissé[1].

À partir de 1996, Mambaye Coulibaly travaille sur un projet de long métrage d'animation également inspiré de l'épopée bambara de Ségou, comme son court métrage de 1989. Le projet est relancé en 2009 par un accord dans le cadre du projet Euromédiatoon, mais reste inachevé à la mort de Mambaye Coulibaly en 2015. Intitulé Le Pouvoir de Ségou (Segu fanga), le film devait avoir pour personnages principaux deux enfants vivant à Ségou, Doukougolo et Koly[3]. D'abord influencés dans leurs jeux par les dessins animés occidentaux, ils rencontrent un vieux griot, Benke, ainsi que sa femme, Djali. Benke décide de leur raconter les légendes du royaume de Ségou, que les enfants s'imaginent alors regarder sur la télévision de Djali. Le film devait se concentrer sur la geste de Biton Mamari Coulibaly, une partie peu racontée de l'épopée bambara de Ségou[6].

Mambaye Coulibaly meurt le à Kayes, sa ville natale[3].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Biographie de Mambaye Coulibaly sur le site Africultures. Page consultée le 8 juillet 2015.
  2. Fiche de bio-filmographie de Mambaye Coulibaly en bonus au court métrage La Geste de Ségou sur le DVD L'Afrique s'anime, P.O.M. Films, 2009.
  3. a b et c Mambaye Coulibaly, réalisateur : Le précurseur du cinéma d’animation africain a tiré sa révérence, article de Moussa Bolly sur Maliweb le 1er mars 2015.
  4. Fiche de La Geste de Ségou sur Africultures. Page consultée le 8 juillet 2015.
  5. Fespaco 2005 - Films africains sélectionnés au Festival de Cannes (liste exhaustive), article mis en ligne sur le site de la radio RFI le 23 février 2005. Page consultée le 8 juillet 2015.
  6. Fiche de Segu fanga sur Africultures. Page consultée le 8 juillet 2015.

Liens externes[modifier | modifier le code]