Lydia Makhubu

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Lydia Phindile Makhubu (née le au Swaziland et morte le en Eswatini) est une chimiste et professeure de chimie swazi, doyenne et vice-chancelière de l'Université d'Eswatini.

Biographie[modifier | modifier le code]

Lydia Phindile Makhubu est née le à la mission Usuthu au Swaziland[1]. Ses parents sont enseignants, mais son père a également travaillé en tant que préposé dans des cliniques de santé.

Formation[modifier | modifier le code]

Son exposition précoce à la médecine a eu une grande influence sur son choix de carrière; elle a d'abord voulu devenir médecin, mais a ensuite opté pour la chimie[2].

Makhubu est diplômée du College Pie XII (actuellement l'Université nationale du Lesotho) au Lesotho avec un B. Sc. en 1963. Avec une bourse canadienne du Commonwealth, elle a obtenu une M. Sc. en chimie organique de l'Université de l'Alberta en 1967, suivie d'un doctorat en chimie médicinale de l'Université de Toronto en 1973[3], devenant la première femme Swazi à obtenir un doctorat.

Elle est retournée dans son pays natal et a rejoint le corps professoral de l'Université d'Eswatini, devenant maître de conférences au département de chimie en 1973, doyenne pour la science de 1976 à 1980, maître de conférences en 1979, professeure l'année suivante, et vice-chancelière de 1988 à 2003. Sa recherche a porté sur les effets médicaux de plantes utilisées traditionnellement par les guérisseurs Swazi.

Depuis sa création en 1993, jusqu'en 2005, Makhubu a été la présidente de l'Organization for Women in Science for the Developing World, qui offre des bourses pour des études supérieures[4],[5]. Elle a été la première femme présidente du comité exécutif de l'Association des universités du Commonwealth. Elle a également siégé dans de nombreuses autres organisations, comme le comité consultatif de l'organisation des Nations Unies pour le développement de la science et la technologie.

Lydia Makhubu meurt en à la clinique Mkhiwa en Eswatini[6],[7].

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Elle a reçu de nombreuses bourses et distinctions, dont une de la Fondation MacArthur (1993-1995)[8] et des doctorats honorifiques de plusieurs universités[9], dont un doctorat honorifique en droit de l'Université Sainte-Marie de Halifax en 1991[10].

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Lisa Yount, A to Z of Women in Science and Math, New York, Facts On File, , 368 p. (ISBN 978-0816066957, lire en ligne), p. 187
  2. Neil A. Campbell et Jane B. Reece, Biology, 7e éd. (lire en ligne)
  3. « Lydia P. Makhubu », Saint Mary's University
  4. « Nature World Conference on Science », Nature, (consulté le )
  5. (en) « 'Women must be encouraged to take up science' », The Hindu,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (en) « Celebrating the life and contribution of AAS Fellow Lydia Makhubu | The AAS », sur www.aasciences.africa, (consulté le )
  7. (en) Timothy Simelane, « Professor Lydia Makhubu dies », Times of Eswatini,‎ (lire en ligne)
  8. Elizabeth H. Oakes, Encyclopedia of World Scientists, Infobase Publishing, , 477–478 p. (ISBN 978-1-4381-1882-6, lire en ligne)
  9. « Curriculum Vitae », United Nations University,
  10. « Honourary Degrees 1990 - Present », St. Mary's University
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Lydia Makhubu » (voir la liste des auteurs).

Liens externes[modifier | modifier le code]