Aller au contenu

Louveigné

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 6 janvier 2022 à 22:31 et modifiée en dernier par Rebexho (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Louveigné
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Liège Province de Liège
Arrondissement Liège
Commune Sprimont
Code postal 4141
Zone téléphonique 04
Démographie
Gentilé Louveignétois(e)
Géographie
Coordonnées 50° 31′ nord, 5° 42′ est
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Voir sur la carte topographique de Belgique
Louveigné
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Voir sur la carte administrative de Belgique
Louveigné
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Voir sur la carte administrative de la Région wallonne
Louveigné
Géolocalisation sur la carte : province de Liège
Voir sur la carte administrative de la province de Liège
Louveigné
Liens
Site officiel www.louveigne.eu

Louveigné [luvɲe][1] (en wallon Lovgné) est une section de la commune belge de Sprimont située en Région wallonne dans la province de Liège.

C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.

Histoire

Au Moyen-âge et jusqu’en 1795, Louveigné et Fraipont formaient une enclave de la principauté abbatiale de Stavelot et du district du comté de Logne, entourée de terres luxembourgeoises, limbourgeoises et liégeoises. L’abbé était souverain et seigneur. Il désignait un avoué local, héréditaire, le seigneur de Fraipont, chargé d’assurer la protection des biens de l’abbaye. Il résidait al’Tour (Tour de la Dîme, rue du Gravier).On découvre encore de cette époque quelques habitations en pierre calcaire (extraite au niveau du quartier dit trôleu (trou au loup), un des nombreux chantoirs de la région, l’église St-Remacle, al’Tour avec li pîr à leu (la pierre au loup) , le moulin de Stinval, la Cens (ferme) de la Haute-Folie, la chapelle de Blindef.

C'est probablement de cette époque que date l'installation d'une cour de justice de paix, antenne de l'abbatiale de Stavelot, qui se tenait historiquement sur la place dite "du tilleul", et qui a été transférée à l'époque moderne dans sur la petite place devant l'église Saint Remacle.

De 1795 à 1815, sous le régime français, Louveigné est une commune et un canton judiciaire du département de l’Ourthe.

Le , le 73e RI de l'armée impériale allemande y passa par les armes 28 civils et y détruisit 77 maisons, lors des atrocités allemandes commises au début de l'invasion.

Un jugement courageux, favorable aux agriculteurs locaux et contre la C.N.A.A., rendu par le Juge Paul Hanson, en , a eu une portée nationale. Il valut au magistrat la déportation dont, hélas, il ne revint pas.

L'homme politique Claude Ancion y est né.

Le tribunal de justice de paix siège toujours à Louveigné.

Situation

Vue dans la rue

Le village de Louveigné se situe à une altitude de 260 mètre environ, sur la ligne de partage entre l'Amblève et la Vesdre, à la limite nord du vallon des chantoirs et de la région calcaire de la Calestienne ainsi qu'à la limite est du Condroz liégeois. Quant à l'Ardenne, elle occupe la partie orientale de l'ancienne commune.

Banneux, connue pour son pèlerinage, est une section de la localité. Quant à Deigné qui faisait partie de la commune de Louveigné avant la fusion des communes en 1977, il a été rattaché à la commune d'Aywaille.

Patrimoine

La tour de la Dîme appelée aussi tour Lempereur ou tour-forte de Louveigné date du XVIe siècle.

La chapelle Notre-Dame de Bon Secours du Trôleu et les deux tilleuls qui l'entourent.

Le tilleul de la Haute Cour.

Activités

Louveigné est notamment connu pour sa fête "Les 5 jours fous" qui se déroule du vendredi au mardi autour du dernier dimanche de juillet organisé par l'asbl Louveigné-Initiatives.

Jumelage

Louveigné est jumelée depuis 1974 avec la commune de Le Perréon dans le lyonnais français

Notes

  1. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 105.