Ligne de Givet à la frontière belge vers Morialmé
Ligne de Givet à la frontière belge vers Morialmé | |||||||||
Pays | France | ||||||||
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Historique | |||||||||
Mise en service | 1862 | ||||||||
Concessionnaires | Ardennes (1860 – 1864) Est (1864 – 1938) SNCF (1938 – 1997) RFF (1997 – 2006) Déclassée (depuis 2006) |
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Caractéristiques techniques | |||||||||
Numéro officiel | 209 000 | ||||||||
Écartement | standard (1,435 m) | ||||||||
Électrification | Non électrifiée | ||||||||
Nombre de voies | Anciennement à voie unique | ||||||||
Trafic | |||||||||
Propriétaire | RFF | ||||||||
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La ligne de Givet à la frontière belge vers Morialmé était une courte ligne ferroviaire à voie normale permettant le raccordement des chemins de fer belges et français entre les villes de Givet en France et de Doische en Belgique, où elle continuait comme la ligne 138A belge.
Elle constituait la ligne 209 000 du réseau ferré national[1].
Histoire
Le 12 décembre 1860 a été déclaré d'utilité publique « un raccordement de Givet à la frontière belge vers Morialmé », concédé à la Compagnie des chemins de fer des Ardennes[2].
Le 4 mars 1862, la France et la Belgique ont signé une convention pour raccorder le chemin de fer français de Charleville et le chemin de fer belge de Morialmé[3]. Elle a été ratifiée par les représentants des États à Paris le 31 mars 1862 et officialisée en France par le décret impérial du 5 avril 1862[3].
La ligne a été mise en service par la Compagnie des Ardennes le 28 avril 1862, en même temps que la dernière section, de Nouzon à Givet, de sa ligne de Charleville à Givet[4].
La Compagnie des chemins de fer des Ardennes est rachetée par la Compagnie des chemins de fer de l'Est selon les termes d'un traité signé le 12 mai 1857. Ce traité est approuvé par deux décrets impériaux le 11 juin 1859[5],[6]. Toutefois la convention ne prévoit que le rachat ne sera effectif que deux ans après la mise en service du réseau de la Compagnie des chemins de fer des Ardennes. Cette clause est modifiée selon les termes d'une convention signée le 15 mars 1863 entre les deux compagnies, qui fixe la date de la fusion au 1er janvier 1864. Cette convention est approuvée par un décret impérial le 11 juin suivant[7].
Après approbation par le conseil municipal de Givet en décembre 2004[1], la ligne a été retranchée du réseau ferré national (PK 207,120 à 207,938) le [8].
Notes et références
- Site givet.fr, séance du 1er décembre 2004 : n°149 lire (consulté le 12 août 2012).
- Bulletin des lois de l'Empire Français, Volume 17, Impr. de la République, 1861, pp. 49-50 intégral (consulté le 12 août 2012).
- France, Collection complète des lois, décrets d'intérêt général, traités internationaux, arrêtés, circulaires, instructions, etc, Volume 62, Recueil Sirey, 1862, pp. 91-94 intégral (consulté le 12 août 2012).
- Pascal Dumont, Olivier Geerink, La ligne de la vallée : Charleville - Givet, dans Sur les rails d'Ardennes et de Gaume, éditions de Borée, 2004 (ISBN 9782844942692) p. 19 extrait (consulté le 12 août 2012).
- « N° 6707 - Décret impérial qui approuve la convention passée, les 24 juillet 1858 et 11 juin 1859, entre le ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer de l'Est : 11 juin 1859 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 14, no 709, , p. 59 - 87.
- « N° 6708 - Décret impérial qui approuve la convention passée, les 24 juillet 1858 et 11 juin 1859, entre le ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer des Ardennes : 11 juin 1859 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 14, no 709, , p. 87 - 93.
- « N° 11549 - Décret impérial qui approuve la convention passée, le 1er mai 1863, entre le ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux Publics, et la compagnie des chemins de fer de l'Est : 11 juin 1863 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 22, no 1141, , p. 138 - 146 (lire en ligne).
- Décret du 27 mars 2006 ; Journal officiel de la République française, no 178, 1er avril 2006, p. 4 898 [lire en ligne]