Ligne 138A (Infrabel)

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Ligne 138A
Ligne de Florennes à Givet (F)
via Doische
Image illustrative de l’article Ligne 138A (Infrabel)
Carte de la ligne
Pays Drapeau de la Belgique Belgique,
Drapeau de la France France
Villes desservies Florennes, Givet
Historique
Mise en service 1862
Fermeture 1944 – 1986
Concessionnaires Compagnie de l'Est belge (1859 – 1864)
Grand Central Belge (1864 – 1897)
État belge (1897 – 1926)
SNCB (1926 – 2015)
Infrabel (assiette) (à partir de 2015)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 138A
Longueur 24,1 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Pente maximale 14 
Nombre de voies 0
(Anciennement à voie unique)
Trafic
Propriétaire Infrabel (assiette)
Trafic voie démontée

La ligne 138A Florennes - Givet fut établie par la Compagnie de l'Est Belge. Elle prolonge la ligne 138 qui rallie Châtelet, près de Charleroi. À l'origine, elle entrait en concurrence directe avec la ligne 132 (de la Société du chemin de fer de l'Entre-Sambre-et-Meuse) et la ligne 154 de la Compagnie du Nord - Belge sur le trafic de transit entre les bassins industriels de Lorraine et de Charleroi.

Historique[modifier | modifier le code]

La gare de Florennes Central

En 1855, la Société anonyme du chemin de fer de Morialmé à Châtelineau avait atteint Florennes, depuis Châtelet. Cette ville est déjà desservie, depuis un an, par la Compagnie de l'entre Sambre et Meuse, mais les deux concurrentes établissent des gares distinctes qui ne sont pas interconnectées. La fusion de la Société anonyme du chemin de fer de Morialmé à Châtelineau et de la Société anonyme des chemins de fer de Louvain à Charleroi le donne naissance à la Société anonyme des chemins de fer de l'Est-belge.

C'est le que l'Est belge mit en service le prolongement de la ligne en direction de Doische et Givet, concédé par l'arrêté royal du . Une convention avait passée avec la compagnie, française, des Chemins de fer des Ardennes pour que cette dernière s'acquitte de la construction de la section de Givet à Doische[1]. Peu après la signature de la convention, le , la Compagnie du Grand Central Belge est mise sur pied, elle associe notamment les compagnies, rivales, de l'Est et de l'Entre Sambre et Meuse. enfin en 1865 les Chemins de fer de l'État belge inaugurent une courte ligne d'Ermeton-sur-Biert à Florennes (actuelle ligne 136A). Une modeste gare, appelée « Florennes-État », implantée près de la gare de Florennes-Est[2]. En 1897, le Grand central est repris par les Chemins de fer de l’État belge. À cette époque, les gares de l'Est et du Sud de Florennes ne sont pas encore reliées. Les voyageurs sont priés d'utiliser leurs pieds (2 km), ou une diligence, pour passer d'une ligne à l'autre.

L'imposante gare de Florennes-Central es inaugurée en 1910, le raccordement entre les gares de Florennes est mit en service au même moment. La ligne reste toutefois à voie unique, l'essentiel du trafic marchandise transite en effet par Mariembourg et Walcourt. Après la Seconde Guerre mondiale, la section transfrontalière Doische - Givet n'est pas réexploitée. En 1954, la vague de transfert à la route des dessertes voyageurs des lignes secondaires touche également cette ligne. Finalement en 1966, les trains de marchandises locaux sont limités à la section Florennes - Merlemont, qui sera à son tour abandonnée en 1984, comme la plupart des lignes de la région encore desservies. La voie sera rapidement démontée.

La gare de Florennes Est

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. De Laveleye 1862, p. 163-135.
  2. (fr + nl) « Carte officielle des chemins de fer de la Belgique au 31 décembre 1897 », sur uurl.kbr.be, A. Mertens, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Au cœur de l'Entre-Sambre-et-Meuse de Roland Marganne, in "Le rail - Mensuel des œuvres sociales de la SNCB - "
  • Auguste de Laveleye, « Chemin de fer de l'Est-belge », dans Histoire des vingt-cinq premières années des chemins de fer belges, Bruxelles, A. Decq, , 228 p. (lire en ligne), p. 150-167. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • « Chemin de fer de l'Est-belge », dans Félix Loisel, Annuaire spécial des chemins de fer belges (période de 1835 à 1865 inclus), Bruxelles, Conférence des chemins de fer belge, (lire en ligne), p. 322-338. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes[modifier | modifier le code]