La Métamorphose d'Ovide figurée

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La Métamorphose d'Ovide figurée
Image illustrative de l’article La Métamorphose d'Ovide figurée
Fronstipice de La métamorphose d'Ovide figurée, édition de 1564.

Auteur Ovide, Barthélemy Aneau
Pays Drapeau de la France France
Éditeur Jean de Tournes
Lieu de parution Lyon
Date de parution 1557
Illustrateur Bernard Salomon

La Métamorphose d'Ovide figurée parait en 1557 chez l'imprimeur lyonnais Jean de Tournes. Cette édition est accompagnée de 178 gravures[1] sur bois réalisées par Bernard Salomon et de huitains composés peut-être par le poète Barthélemy Aneau[2].

Les publications des Métamorphoses d'Ovide sont des œuvres très attendues et appréciées au XVIe siècle[2]. Pour cette édition, Jean de Tournes collabore avec Bernard Salomon, graveur avec lequel il a déjà eu la chance de travailler en 1553 lors de la parution des Quadrins historiques de la Bible[2].

Non étranger à la représentation des épisodes ovidiens, Bernard Salomon livre « dès 1549 une série de vingt-deux gravures sur bois pour orner les traductions des deux premiers livres des Métamorphoses par Clément Marot[2] ». Mais c'est dans son édition de 1557 que Bernard Salomon livre l'un de ses plus grand chefs-d’œuvre. Bernard Salomon se place alors comme l’un des « acteurs majeurs du livre illustré à Lyon[3] ».

Contexte d'édition[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Publication[modifier | modifier le code]

Illustrations[modifier | modifier le code]

Inspirations[modifier | modifier le code]

Les Métamorphoses d'Ovide ont été abondamment adaptées tout au long du Moyen Age; que ce soit en vers ou en prose, et aussi bien en latin qu'en langue vernaculaire[3]. Ces manuscrits ont été richement enluminés. Ghislaine Amielle, travaillant sur la tradition iconographique des Métamorphoses d’Ovide, met en lumière l’influence des représentations du XVe siècle sur les illustrateurs majeurs du siècle suivant[3].

Cela est par exemple le cas de la Bible des poëtes publiée en 1493 à Paris par Antoine Vérard[3]. Pour Ghislaine Amielle, cette édition a particulièrement inspiré les représentations gravées de Bernard Salomon dans sa Métamorphose d'Ovide figurée de 1557 et, à sa suite, de nombreux autres illustres graveurs[3].

Composition de la page[modifier | modifier le code]

L'édition de la Métamorphose d'Ovide figurée de 1557 est exemplaire par sa mise en forme du texte qui confère une place centrale à l'image. La mise en forme de la page suit le schéma « titre - image – huitain[2]». Cette organisation paginale rappelle celle des livres d'emblèmes[2].

En plus des gravures sur bois de Bernard Salomon, le graveur orne la page toute entière d'élégants motifs d'arabesques, de rinceaux ou de grotesques qui en décorent les encadrements[2]. Chacun de ces ornements est unique. L'art de Bernard Salomon fait preuve d'une originalité et d'une invention créative nouvelles à une époque « où il n'est scandaleux ni de pratiquer la copie ni de remployer les bois gravés d'un ouvrage à l'autre[2]». Cette maestria de la figuration fait de Bernard Salomon un graveur prestigieux à son époque, et encore aujourd'hui.

Le statut des gravures[modifier | modifier le code]

La fin du XVe siècle et le début du XVIe siècle marquent un tournant important dans l’histoire du livre illustré[3]. Le succès du genre des Métamorphoses d’Ovide est tel que de nombreux livres illustrés sont imprimés à partir des manuscrits gravés et sont largement diffusés. Dès lors, la tradition iconographique des Métamorphoses se standardise et devient fixe[3]. Les représentations gravées de ces épisodes mythologiques marquent donc l’un des pivots de la transition du manuscrit gravé au livre imprimé[3].

A la renaissance, les éditions en langue française font la part belle à l’image[4]. Ghislaine Amielle affirme : « Dans une époque férue d'art, on se prévaut du rôle didactique dévolu à l'illustration depuis le Moyen Age ainsi que du précepte édicté par Horace, ut pictura poesis, pour orner avec profusion les livres[4]».

L'illustration aide à la compréhension du texte et à la délectation de celui qui la regarde. L’image augmente la valeur artistique et marchande d’un ouvrage[4]. Ainsi, à la dimension didactique de l’image, héritée de l’étude de la Bible au Moyen Age, s’ajoute donc une dimension esthétique. Mais cette dernière dépasse le rôle de simple décoration. A la Renaissance, l’image n’est donc plus à envisager seulement à travers un prisme pédagogique ou uniquement à travers le prisme de l’ornementation[4]. « Média concurrent du texte, [l’image, même lorsqu'elle ne semble entretenir aucun rapport de spécificité avec le poème], raconte à l'occasion les légendes […] et suscite à son tour la poésie[4]».

L'image dans la Métamorphose d'Ovide figurée (1557)[modifier | modifier le code]

Dans l’édition de 1557 illustrée par Bernard Salomon, les gravures viennent amplifier et enrichir, voire combler, le texte. Les poèmes accompagnant les illustrations sont très brefs et parfois même lacunaires[4]. Pour Ghislaine Amielle, moins que des poèmes accompagnés d’images, le texte se révèle plutôt être une légende accompagnant l’illustration[4].

L’image se lit à la manière d’un texte. En incluant en une même vignette plusieurs épisodes d’une même action ou d’un même mythe, en appelant à un « mode déchiffrement métaphorique[4] », l’image devient alors une forme de langage en elle-même[4]. « Polysémique, l'image repose sur un réseau de connotations puisque sa valeur propre s'efface souvent au profit d'un propos métaphorique qui détermine seul le sens à donner à ses composantes[4]». Dans une Renaissance marquée par l’humanisme l’image incarne alors une forme de « poésie muette[4]» et vient enrichir, voire concurrencer, le texte qu’elle illustre.

Dans son édition des Métamorphoses, Bernard Salomon a un rôle actif. Ses illustrations n'ornent pas le récit mais suscitent le récit. « Les choix faits par l’artiste produisent des ‘accents’ nouveaux[2]». Le caractère unique de cette édition est mise en lumière par les choix du graveur, qui décide de mettre en avant par l'image différents récits brefs ou mineurs dans le texte ovidien[2]. « Pour couvrir l’étendue des histoires, l’illustrateur, soit les décompose en plusieurs scènes, soit adopte la technique multi-narrative qui fait réunir plusieurs moments d’une histoire dans la même image[2]». Plus qu'un simple illustrateur, Bernard Salomon écrit une lecture nouvelle des Métamorphoses par l'image.

L’illustration incarne alors à partir du milieu du XVIe siècle un « métalangage qui autorise toutes les lectures sémiologiques[4]». L’image n’a plus alors comme seules fonctions d’agrémenter le texte et de l’expliciter par la figuration ; « narrative, elle se veut une poésie plus suggestive si possible que l’écrit[4]».

La liberté de l’image repose en ce qu’elle véhicule sa propre morale et peut se révéler infidèle au texte. Au XVIe siècle, l’illustrateur ne recherche pas forcément l’exactitude littérale ; au contraire l’illustration révèle un degré nouveau du texte imposant au lecteur « un déchiffrement actif de l'illustration et non sa lecture naïve[4]». A la Renaissance, la double lecture du texte et de l’image impose d’une une certaine « gymnastique intellectuelle[4]» appréciée des humanistes.

C’est alors bien l’image qui s’inscrit comme la composante centrale du livre. Chez Bernard Salomon « [les images] ne sont plus subordonnées à la poésie, ni même ses auxiliaires, mais conquièrent le titre de mode d'expression privilégié[4]». La Métamorphose d'Ovide figurée de Bernard Salomon marque donc une révolution dans l’histoire du livre illustré.

Le rayonnement de l’œuvre de Bernard Salomon contribue à la vulgarisation des Métamorphoses, texte majeur de l’Antiquité, et à sa figuration[4]. Grâce à lui, la lutte d’influence qui oppose l’illustration au texte se conclut par le succès de l’image[4].

Postérité des gravures de la Métamorphose d'Ovide figurée (1557)[modifier | modifier le code]

En Europe, les images illustrant les épisodes mythiques ovidiens connaissent un tel succès qu’elles sont diffusées en différentes suites gravées accompagnées parfois d’un court texte explicitant l’épisode représenté[5]. « Dans ces compilations, qui privilégient l’image au détriment du texte, l’illustration s’impose en tant que traduction visuelle de la fable ovidienne[5]». Les XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles en Europe sont marqués par une forte circulation des éditions imprimées des Métamorphoses d’Ovides « traduites en français, anglais, espagnol, allemand ou néerlandais et illustrées par de grands peintres et graveurs tels que Bernard Salomon, Virgil Solis, Hendrick Goltzius, Antonio Tempesta, Jean Lepautre, Crispin de Passe ou François Chauveau[5]».

Plus de trois cent éditions illustrées des Métamorphoses sont publiées entre 1497 et 1800. Celles-ci rassemblent près de trente mille gravures sur bois et à l’eau-forte[5].

Au cœur de cette effervescence, l’édition française de 1557, imprimée à Lyon par Jean de Tournes et illustrée par le graveur Bernard Salomon, est « le point de départ de toute une série de productions littéraires illustrées, de traductions et d’adaptations des Métamorphoses[5]».

Dans la littérature[modifier | modifier le code]

Dès 1557, la Métamorphose d'Ovide figurée connait un grand succès bien que les rééditions de l'ouvrage furent peu nombreuses[2]. Jean de Tournes prévoit également la publication d'éditions de la Métamorphose d'Ovide figurée en langues étrangères[2].

Dès 1559, « l'italien Gabriel Simeoni contribue à la version italienne du livre (La vita et la metamorfoseo d'Ovidio) en écrivant de nouveaux poèmes en ottava rima (huitains) pour accompagner les gravures de Salomon[2]».

Dans les arts[modifier | modifier le code]

Largement diffusée dès sa parution en 1557 la suite gravée de Bernard Salomon inspire de nombreux emblématistes comme Reusner, tout comme des peintres et artisans[4]. Les gravures de la Métamorphose d'Ovide figurée de Bernard Salomon s’inscrivent comme une source d’inspiration majeure pour les graveurs et dessinateurs au XVIe et XVIIIe siècles[4].

De nombreux graveurs se saisissent des gravures de Bernard Salomon pour les copier, s'en inspirer et fournir des illustrations à d'autres éditions des Métamorphoses[2]. « C’est le cas de Virgil Solis, artiste de Nuremberg, dont les gravures figurèrent dans des éditions en différentes langues : latin, allemand, mais aussi néerlandais[2]».

Dès 1563, le graveur allemand Virgil Solis publie à Francfort des illustrations s’inspirant largement de l’œuvre de Bernard Salomon[4]. Solis copie avec fidélité les œuvres de Salomon, et la fortune a parfois éclipsé le nom du graveur lyonnais au profit de Virgil Solis[2]. Mais les gravures de Solis « ont prolongé et contribué à perpétuer la renommée du Lyonnais, dont le style unique et remarquable a, en effet, beaucoup et longtemps attiré les imitations[2]».

Bernard Salomon incarne de ce fait un « artiste central dans l’histoire des éditions illustrées des Métamorphoses[3]».

Dans les arts décoratifs[modifier | modifier le code]

Les œuvres de Bernard Salomon, grandement copiée et diffusée dans toute l'Europe par la gravure et l'imprimerie, inspire aussi les arts mineurs. « Quand on commence à s’intéresser aux versions illustrées des Métamorphoses ailleurs que dans des livres – sur des pièces de vaisselle ou de mobilier, ou encore sur des murs de châteaux – on peut s’attendre à reconnaître assez souvent le modèle des gravures de Salomon[2]».

Ces illustrations dépassent le statut d’image pour devenir de véritables « ressources iconographiques[5]» pour toutes sortes d’artistes et d’artisans. Plus qu’un livre illustré, la Métamorphose d'Ovide figurée de Bernard Salomon deviennent un recueil de motifs. Ces gravures servent alors de « modèles pour la réalisation de représentations mythologiques sur différents supports tels que la céramique, la peinture murale ou de chevalet, les décorations en bois sculpté ou en stuc, entre autres[5]».

Ainsi, le musée des Tissus et des Arts décoratifs de Lyon conserve des boiseries peintes d'après la Métamorphose d'Ovide figurée de Bernard Salomon au XVIIIe siècle[6]. Cet ensemble de panneaux de bois décoré par des scènes ovidiennes s'inspire des illustrations de Bernard Salomon et d'artistes ayant repris ces gravures comme Virgil Solis et Antonio Tempesta[7].

Par exemple, les illustrations de la Métamorphose d'Ovide figurée de Bernard Salomon, reprises par Virgil Solis, sont « une des principales ‘bases de données d’images’ pour les représentations mythologiques[5]» dans la pratique de la majolique italienne aux XVIe et XVIIe siècles.

En outre, Ana Paula Rebelo Correia montre que si les illustrations de Bernard Salomon servent de modèles à des représentations mythologiques sur divers matériaux comme des boiseries ou de la majolique, c’est aussi le cas pour les céramiques portugaises. En effet, les azulejos puisent dans ces estampes « tout leur répertoire iconographique[5]». Ainsi, le plus ancien panneau décoratif d’azulejos portugais représentant un épisode des Métamorphoses orne le jardin de la Quinta da Bacalhoa à Azeitao, palais construit au XVIe siècle. « Ce panneau polychrome, réalisé vers 1565, représente l’enlèvement d’Europe. L’auteur des azulejos, inconnu, a utilisé comme source d’inspiration une gravure de Bernard Salomon, parue dans l’édition des Métamorphoses publiée par Jean de Tournes en 1557[5]».

Anna Paula Rebelo Correia insiste sur la « proximité chronologique entre la parution de l’édition de Jean de Tournes, en 1557, et la production de l’azulejo de la Quinta da Bacalhoa, en 1565, ce qui montre que des gravures ou des majoliques réalisées d’après la gravure circulèrent assez rapidement au Portugal et suscitèrent l’intérêt[5]» des artistes.

Editions notables[modifier | modifier le code]

L'édition de la Métamorphose d'Ovide figurée 1557 a fait l'objet d'une réédition française en 1564 à Lyon par Jean de Tournes.

La Métamorphose d'Ovide figurée a également été publiée en italien en 1559 puis à nouveau en 1584 sous le titre La vita e metamorfoseo d'Ovidio figurato et abbreviato in forma d'epigrammi da M. Gabriello Symeoni à Lyon par Jean de Tournes et Gabriel Simeoni.  

Conservation[modifier | modifier le code]

L'édition de 1557 de la Métamorphose d'Ovide figurée est conservée à la Bibliothèque Nationale de France et est disponible en version numérique sur Gallica[1]. L'édition de 1564 est conservée à la Bibliothèque Municipale de la ville de Lyon et est disponible en version numérique sur le site Numelyo[8].

L'édition italienne de 1559 est conservée à la Bibliothèque Municipale de la ville de Lyon et est disponible en version numérique sur le site Numelyo[9]. Les deux éditions italiennes de 1584 sont elles aussi conservées à la Bibliothèque Municipale de la ville de Lyon et disponibles en version numérique sur le site Numelyo[10],[11].

Galerie[modifier | modifier le code]

Bibliographie générale[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Henri et Julien Baudrier, Bibliographie lyonnaise : recherches sur les imprimeurs, libraires, relieurs et fondeurs de lettres de Lyon au XVIe siècle, tomes 1 à 12, Paris, A. Brun, 1895-1921 (rééd. 13 volumes, 1964).     
  • Sharratt, Peter, Bernard Salomon: illustrateur lyonnais, Genève, Librairie Droz, 2005.
  • Amielle, Ghislaine, Recherches sur des traductions françaises des Métamorphoses d’Ovide, illustrées et publiées en France à la fin du XVe siècle et au XVIe siècle, Paris, J. Touzot, 1989.
  • Emile Grangette et Anne Sauvy, « A propos des influences de Bernard Salomon. Recherches sur une série de peintures des Métamorphoses d'Ovide », dans René Frédou et al., Cinq études lyonnaises, Genève, Paris, 1966, p.69-76.
  • Estelle Leutrat, « Bernard Salomon et la majolique. Une circulation de formes au XVIe siècle », dans Deswarte-Rosa Sylive et Rosen Jean, Majoliques européennes. Reflets de l'estampe lyonnaise (XVI-XVIIe siècles), Actes des Journées d'Etudes Internationales « Estampes et Majoliques », Rome (12 oct. 1996), Lyon (10, 11 et 12 oct. 1997), Dijon, Faton, 2003.
  • Jacques Thirion, « Bernard Salomon et le décor des meubles civils français à sujets bibliques et allégoriques », dans René Frédou et al., Cinq études lyonnaises, Genève, Droz, 1966.  

Articles[modifier | modifier le code]

  • Amielle Ghislaine, « Traduction picturale et traduction littéraire des Métamorphoses d'Ovide en France à la Renaissance », Bulletin de l'Association Guillaume Budé, Paris, Les Belles Lettres, N°3, octobre 1989, p.280-293. En ligne
  • Ana Paula Rebelo Correia, « Les représentations des Métamorphoses d’Ovide dans les azulejos baroques portugais. Influence des modèles gravés français », Anabases, N°29, 2019, p.269-276. En ligne
  • Basil Nelis, « D’un Ovide chrétien à un Ovide burlesque, du Moyen Âge au Grand Siècle : continuités et changements dans la traduction et dans l’illustration des Métamorphoses perçus à travers deux éditions du XVIIe siècle », Anabases, N°30, 2019, p.143-160. En ligne
  • Séverine Clément-Tarantino, Florence Klein, Claire Paulian, « Lire les métamorphoses d'Ovide », cat. ex. virtuelle, NuBIS, Paris, Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne. En ligne
  • Pierre Arizzoli-Clémentel, « Une boiserie peinte et dorée du début du XVIIe siècle au musée des Arts décoratifs de Lyon : exemple de l'influence du graveur lyonnais Bernard Salomon sur les arts mineurs », Bulletin des musées et monuments lyonnais, N°3, 1990, p.6-9.
  • Donald Stone, Jr. , « La Métamorphose d'Ovide figurée de Bernard Salomon : quelques sources », Nouvelles de l'estampe, N°15, mai-juin 1974, p.10-12.
  • Saby, Frédéric, « L’illustration des Métamorphoses d’Ovide à Lyon (1510-1512) : la circulation des images entre France et Italie à la Renaissance », Bibliothèque de l’École des Chartes 158, N°1, Paris Genève, Société de l'Ecole des Chartes, 2000, p. 11-26. 

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Bernard Salomon, La Métamorphose d'Ovide figurée, Lyon, Editions Jean de Tournes, 1557 (lire en ligne).
  • Bernard Salomon, La Métamorphose d'Ovide figurée, Lyon, Editions Jean de Tournes, 1564 (lire en ligne).
  • Gabriel Simeoni, La vita e metamorfoseo d'Ovidio figurato et abbreviato in forma d'epigrammi da M. Gabriello Symeoni, Lyon, Editions Jean de Tournes, 1559 (lire en ligne).
  • Gabriel Simeoni, La vita e metamorfoseo d'Ovidio figurato et abbreviato in forma d'epigrammi da M. Gabriello Symeoni, Lyon, Editions Jean de Tournes, 1584 (lire en ligne & lire en ligne).
  • Claude Paradi, Quadrins historiques de la Bible, gravures de Bernard Salomon, Lyon, Editions Jean de Tournes, 1553 (lire en ligne).
  • Claude Paradi, Quadrins historiques de la Bible, gravures de Bernard Salomon, Lyon, Editions Jean de Tournes, 1555, seconde édition accompagnée de nouvelles gravures (lire en ligne).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Bernard Salomon (1506-1561) dessinateur et Ovide (0043 av J.-C.-0017) auteur du texte, « [Illustrations de La Métamorphose d'Ovide figurée] / Bernard Salomon, dess. ; Ovide, aut. du texte » Accès libre, sur Gallica, (consulté le )
  2. a b c d e f g h i j k l m n o p q r et s Séverine Clément-Tarantino, Florence Klein, Claire Paulian, « Lire les métamorphoses d'Ovide » Accès libre, sur NuBIS, Bibliothèque numérique interuniversitaire de la Sorbonne (consulté le )
  3. a b c d e f g h et i Basil Nelis, « D’un Ovide chrétien à un Ovide burlesque, du Moyen Âge au Grand Siècle : continuités et changements dans la traduction et dans l’illustration des Métamorphoses perçus à travers deux éditions du XVIIe siècle », Anabases, no N°30,‎ , p.143-160 (lire en ligne Accès libre)
  4. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t et u Ghislaine Amielle, « Traduction picturale et traduction littéraire des Métamorphoses d'Ovide en France à la Renaissance », Bulletin de l'Association Guillaume Budé, no N°3,‎ , p.280-293 (lire en ligne Accès libre)
  5. a b c d e f g h i j et k Ana Paula Rebelo Correia, « Les représentations des Métamorphoses d’Ovide dans les azulejos baroques portugais. Influence des modèles gravés français », Anabases, no N°29,‎ , p.269-276 (lire en ligne Accès libre)
  6. Ludmila Virassamynaïken, Lyon Renaissance : arts et humanisme, Lyon, Musée des Beaux-Arts - éditions d’art Somogy, , 360 p. (ISBN 978-2-7572-0991-2), p. 336-337
  7. Pierre Arizzoli-Clémentel, « Une boiserie peinte et dorée du début du XVIIe siècle au musée des Arts décoratifs de Lyon : exemple de l'influence du graveur lyonnais Bernard Salomon sur les arts mineurs », Bulletin des musées et monuments lyonnais, no N°3,‎ , p. 6-9
  8. Bernard Salomon, Jean de Tournes, « La métamorphose d'Ovide figurée » Accès libre, sur Numelyo, (consulté le )
  9. Gabriel Simeoni, Bernard Salomon, Jean de Tournes, « La vita e metamorfoseo d'Ovidio figurato et abbreviato in forma d'epigrammi da M. Gabriello Symeoni » Accès libre, sur Numelyo, (consulté le )
  10. Gabriel Simeoni, Bernard Salomon, Jean de Tournes, « La vita et metamorfoseo d'Ovidio figurato et abbreviato in forma d'epigrammi da M. Gabriello Symeoni » Accès libre, sur Numelyo, (consulté le )
  11. Gabriel Simeoni, Bernard Salomon, Jean de Tournes, « La vita et metamorfoseo d'Ovidio figurato et abbreviato in forma d'epigrammi da M. Gabriello Symeoni » Accès libre, sur Numelyo, (consulté le )