Kinga Głyk
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Kinga Głyk (née le à Rydułtowy) est une bassiste et compositrice de jazz polonaise[1],[2].
Biographie[modifier | modifier le code]
Kinga Głyk est la fille du percussionniste Irek Głyk. Née en 1997, elle commence la basse à onze ans[3]. À l'âge de douze ans, elle rejoint le groupe familial Głyk P.I.K. avec son père et son frère Patryk à la batterie, avec qui elle fait ses premiers concerts[4].
À 18 ans, elle enregistre son premier album, Rejestracja, sous son propre nom. Elle part en tournée et joue avec son trio sur une centaine de dates[5], notamment au Stuttgart Festival Jazz Open et au Festival de jazz de Saint-Moritz. Son deuxième album intitulé Happy Birthday a suivi en 2016, un enregistrement live au Teatr Ziemi de Rybnik. Elle se fait également connaître avec des vidéos qu'elle poste sur les réseaux sociaux, notamment une reprise de « Tears in Heaven » d'Eric Clapton[6].
En 2017, elle sort son troisième album, Dream avec la compagnie Warner Music Group (WMG), qu'elle a enregistré avec le saxophoniste Tim Garland, le pianiste Nitai Hershkovits et le batteur Gregory Hutchinson.
Le , Głyk a sorti en trio avec Paweł Tomaszewski et Calvin Rodgers, partiellement élargi pour inclure le claviériste de Pittsburg Brett Williams, leur quatrième album, Feelings[3], chez Warner Music Group, Germany. Le 23 janvier 2020, la jeune musicienne présent cet album live au club de Music à Paris, New Morning[7]. Ce mémorable concert en compagnie de deux claviéristes Paweł Tomaszewski et Arek Grygno ainsi le batteur néerlandais Yoràn Vroom[8] avait enregistré et diffusé par la chaîne de télévision MEZZO.
Style[modifier | modifier le code]
Son style jazz fusion se caractérise par un jeu solo ou en accords, ainsi que par des rythmiques du style Funk. Le magazine Rolling Stone souligne sa virtuosité[9]. Inspirée par les grands bassistes Marcus Miller, Stanley Clarke ou encore Jaco Pastorius[10], Kinga Głyk utilise régulièrement le slap et le jeu mélodique sur sa Fender Jazz Bass[3],[11].
Dans une entrevue, Kinga explique: « Quand j'étais enfant, je m'intéressais à la basse car elle me donnait une voix inhabituellement puissante, » se souvient elle en évoquant ses débuts d'instrumentiste. « Ses sonorités sont devenues mon propre langage. Grâce à elle, je peux exprimer mes sentiments avec plus d'intensité[12]. »
Albums[modifier | modifier le code]
- 2015 — Rejestracja (Autopublication)
- 2016 — Happy Birthday (Spectacle „Live“, Teatr Ziemi Rybnickiej, Rybnik/Poland)
- 2017 — Dream (Warner Music Group)
- 2019 — Feelings (Warner Music Group)
- 2024 — Real life (Warner Music Group)
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la musique :
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (de) « Kinga Glyk », sur www.jazz-fun.de, (consulté le )
- « Kinga Glyk : une basse de rêve pour un troisième album "Dream" », sur Franceinfo, (consulté le )
- Thierry BOILLOT, « Kinga Glyk, une basse de haut vol », sur www.lalsace.fr, (consulté le )
- (en) Kinga Glyk published, « Kinga Glyk: "The hardest thing to do onstage is to stop playing - we play because we are afraid of silence, but silence is part of the music" », sur guitarworld, (consulté le )
- « Val-d'Oise. Étoile montante du jazz, Kinga Glyk en concert au Forum de Vauréal », sur actu.fr, (consulté le )
- « Kinga Glyk, le haut de gamme à la basse », La Nouvelle République, (lire en ligne)
- New Morning, « Kinga Glyk - Jeu 23 Janvier 2020 », sur New Morning (consulté le )
- (en) « Yoràn Vroom | Biography », sur www.yoranvroom.com (consulté le )
- La rédaction, « Kinga Głyk fait s’envoler haut la basse », sur Rolling Stone, (consulté le )
- (en) Tzvi Gluckin, « Kinga’s Feeling the “Crazy Notes” - Premier Guitar », sur www.premierguitar.com, (consulté le )
- Jean-Tristan Richard, Les standards du jazz: Encyclopédie alphabétique des classiques du genre - précédée d'une Introduction au jazz (Musique et psychanalyse), Editions L'Harmattan, (ISBN 978-2-343-21996-7, lire en ligne), p. 51
- Entrevue avec Kinga Glyk, « Kinga Glyk en spectacle - Jeudi 23 janvier 2020 », sur Club de Music New Morning, Paris (consulté le )
