Jusqu'à notre prochaine rencontre

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Jusqu'à notre prochaine rencontre
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Affiche originale du film.
Titre original また逢ふ日まで
Mata au hi made
Réalisation Yasujirō Ozu
Scénario Kōgo Noda
Acteurs principaux
Sociétés de production Shōchiku
Pays de production Drapeau du Japon Japon
Genre Mélodrame
Durée 103 minutes
Sortie 1932

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Jōji Oka et Yoshiko Okada, dans une scène du film.

Jusqu'à notre prochaine rencontre (また逢ふ日まで, Mata au hi made?) est un film dramatique japonais réalisé par Yasujirō Ozu et sorti en 1932.

Le film, considéré comme perdu, est le premier film sonore réalisé par Yasujirō Ozu[1].

Synopsis[modifier | modifier le code]

Une romance entre une prostituée et un jeune homme se déroulant au cours de la nuit qui précède le départ de ce dernier à l'armée[2].

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Autour du film[modifier | modifier le code]

Un an après la sortie du premier film parlant de l'histoire du cinéma japonais, Mon amie et mon épouse de Heinosuke Gosho, Yasujirō Ozu réalise son premier film sonore en utilisant le système expérimental de son directeur de la photographie Hideo Shigehara comme il lui en avait fait la promesse, plutôt que le système Dohashi adopté par les studios Kamata de la Shōchiku[1]. Le film est donc présenté avec une piste sonore sans dialogues mais avec bruitages et musique[2].

Bien que Yasujirō Ozu prétende parfois que l'amour romantique ne l'intéresse pas, mais seul l'amour entre membres d'une même famille, ce mélodrame romantique est bien reçu par la critique qui s'accorde à dire que le réalisateur est parvenu à saisir avec délicatesse les sentiments de deux êtres réels et vraisemblables, placés dans une situation réelle[4]. Ozu prétend avoir été inspiré par l'interprétation de Yoshiko Okada, il déclare : « Elle était excellente et il ne fait aucun doute qu'il y a quelque chose de sensuel dans ses yeux »[4]. Le film est classé septième par les lecteurs au sondage Kinema Junpō des meilleurs films de 1932[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) « 17 Lost Films », sur www.a2pcinema.com (consulté le )
  2. a et b Donald Richie (trad. Pierre Maillard), Ozu, Lettre du blanc, , 287 p. (OCLC 417413792), p. 229
  3. a b et c (ja) Jusqu'à notre prochaine rencontre sur la Japanese Movie Database
  4. a b et c Donald Richie (trad. Pierre Maillard), Ozu, Lettre du blanc, , 287 p. (OCLC 417413792), p. 228

Liens externes[modifier | modifier le code]

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