Julie Hétu

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 16 décembre 2021 à 03:51 et modifiée en dernier par VCLICHE (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Julie Hétu est une écrivaine et artiste multidisciplinaire québécoise née à Montréal le [1].

Julie Hétu
Julie Hétu en 2018 au salon du livre de Montréal.
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités

Biographie

Après des études doctorales en art, littérature et anthropologie à l’Université Concordia, Julie Hétu poursuit une carrière d’écrivaine et d'artiste multidisciplinaire[1].

Elle publie d’abord, en 2005, …avec usure et Le destin littéraire des images aux éditions Art le Sabord. En 2011, elle reçoit le prix du public pour son livre audio Baie Déception (éditions Planète rebelle, 2009) de La plume de paon au Centre national du livre de Paris. Elle fera également paraître en 2014, le roman Mot (éditions Triptyque) finaliste du Prix littéraire France-Québec, du Prix Ringuet de l’Académie des lettres du Québec et du Prix du Salon du livre insulaire en 2015. En , elle est reçue hôte en résidence à l’Académie de France à Rome – Villa Médicis[1].

En 2012, elle participe à l'écriture d'un ouvrage collectif intitulé Le livre « produit culturel »? De l'invention de l'imprimé à la révolution numérique paru aux Éditions Orizons[1].

Elle publie également de nombreux textes critiques, feuillets d'expositions et essais sur l'art et réalise plusieurs expositions au Québec, au Mexique, au Brésil, ainsi qu'à Marseille[1].

En 2015, elle complète une thèse de doctorat sur l'environnement acoustique des grottes ornées du Paléolithique à l'Université de Concordia, et dans laquelle elle conjugue ses intérêts pour l'art, la parole et l'écriture.

En 2017, elle est récipiendaire de la bourse d'écriture Jean-Pierre-Guay — Caisse de la Culture. Cette bourse, dotée d'un montant de 3000$ offert par la Caisse de la Culture, est remise une fois par an à un membre de l'Union des écrivaines et écrivains québécois (UNEQ) pour un projet d'écriture en cours d'achèvement[2].

Paru en , son roman Pacific Bell est inspiré d'un stage à La Nopalera, un ranch au Mexique où elle a appris saigner les cactus[3]. Il a été désigné meilleure fiction de l'année 2018 par Apple Books Canada aux côtés de 21 leçons pour le XXIe siècle de Yuval Noah Harari[4].

Œuvres

Romans

Poésie

Ouvrage collectif

  • Du livre CD au livre-lecteur:s’accorder aux mots à l’ère du numérique », dans Gilles Polizzi et Anne Réach-Ngô (dir.), Le Livre, «produit culturel»? De l’invention de l’imprimé à la révolution numérique, Paris, Éditions Orizons, coll. « Universités»[5].

Thèse

Articles

  • « L’État archipel de Catherine Bolduc », Espace(s), no 111, Montréal, automne 2015, p. 90[6].
  • «Veronika Horlik: Burn Baby Burn», Espace Sculpture, no 105, Montréal, automne 2013, p. 46-47.
  • «Re.CORD», LA CHAMBRE BLANCHE, activité du centre de janvier 2002 à juin 2003, Bulletin 28, Québec (Québec), p. 17-19.
  • «Atom Egoyan:Souvenirs Analogues», Revue de l’art actuel ETC MONTREAL, no 60, Montréal, , janv., févr. 2003, p. 47-48[7].
  • «Retard et transmission», Revue de l’art actuel ETC MONTREAL, no 59, Montréal, sept., oct., nov. 2002, p. 51-53.
  • «Le carton: Cimetière amnésique», Revue de l’art actuel ETC MONTREAL, no 57, Montréal, mars, avril, , p. 39-41.
  • «Attitude de la machine ou syncope de la mémoire», Revue de l’art actuel ETC MONTREAL(Le voyeurisme en œuvre), no 56, Montréal, déc. 2001, janv., févr. 2002, p. 47-49.
  • «L'objet : plan-tableau», Collaboration spéciale, Revue de l’art actuel ETC MONTREAL(Les artistes en 2000 —II), no 52, Montréal, , janv., févr. 2001, p. 18-19.

Prix et honneurs

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes