Julie Berès
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Julie Berès, née en 1972, est une metteuse en scène féministe[1] française.
Elle réalise des pièces documentaires qui traitent de sujets politiques ou sociétaux[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]En 1997, Julie Berès est diplômée du Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris[2]. En 2001, elle fonde la compagnie Les Cambrioleurs. Elle s'installe à Brest où elle est artiste associée au Quartz de 2007 à 2010[3]. En 2013, elle est associée à la Comédie de Caen[4].
Les pièces de Julie Berès abordent les questions de société et traitent de politique. Pour Notre besoin de consolation qui interroge la GPA, Julie Berès va rencontrer en Inde des mères porteuses dans une clinique spécialisée, et au Danemark le directeur d'une banque de sperme[4]. Désobéir traite de l'asservissement des jeunes filles par la religion. Pour cette pièce, Julie Berès a collecté les témoignages de 80 femmes[5]. En 2018, Soleil Blanc traite du réchauffement climatique[6]. En 2021, dans La Tendresse[7], elle s'intéresse aux masculinités des jeunes générations, dans la période post- MeToo[8],[9],[10].
Marie Mahé s'est inspirée de La Tendresse pour sa pièce Viril(e)s[11].
Pièces
[modifier | modifier le code]- Poudre ! , Théâtre National de Chaillot, 2001.
- e muet, Théâtre National de Chaillot, 2004.
- Ou le lapin me tuera, Biennale des Arts de la Marionnette au Théâtre Paris Villette, 2003[12].
- On n’est pas seul dans sa peau, Chalon-sur-Saône, 2006.
- Sous les visages, le Quartz, Brest, 2008.
- Notre besoin de consolation, le Quartz, Brest, 2010[13].
- Lendemains de fête, 2013[14].
- Petit Eyolf, Henrik Ibsen, Comédie de Caen, 2015[15].
- Désobéir, pièces pour quatre actrices, Aubervilliers, 2017[16],[17],[18].
- Soleil blanc, 2018[19].
- La Tendresse, 2021[10],[20],[21].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Clara Prieur et Cécile Schenck, La chorégraphie comme langue du fantasme dans le théâtre de Julie Bérès : danser le fantasme dans "Petit Eyolf" (2015), "Lendemains de fête" (2013), "Sous les visages" (2008) et "On n'est pas seul dans sa peau" (2006), Paris, Université de la Sorbone (OCLC 993436233).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Isabelle Plumhans, « Julie Bérès, le théâtre qui dégenre », sur Le Vif, (consulté le )
- « Julie Bérès, actualités, textes, spectacles, vidéos », sur www.theatre-contemporain.net, (consulté le )
- « Julie Bérès, metteur en scène », sur France Culture, (consulté le ).
- Thierry Dilasser, « Théâtre. Julie Bérès : « Sensibiliser par l'émerveillement » »
, sur Le Telegramme, (consulté le ).
- Anne Diatkine, « «Désobéir», quatuor libéré des carcans », sur Libération.fr, (consulté le ).
- Anaïs Helui, « Soleil Blanc de Julie Berès », sur Sceneweb, (consulté le ).
- Cédric Enjalber, « “La Tendresse” : Mâles vus ! | Philosophie magazine », sur www.philomag.com, (consulté le )
- « Julie Berès : "Le corps nous révèle bien plus qu'on ne le croit" », sur France Culture, (consulté le )
- Marie-Pierre Genecand, « A Bienne, après Meyrin, des jeunes hommes explosifs parlent de virilité et le public est fasciné - Le Temps », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Lucile Commeaux, « «La Tendresse» de Julie Berès, effleure du mâle », sur Libération (consulté le )
- Anne Diatkine, « Soupçons de plagiat au théâtre : «Viril(e)s» de Marie Mahé, pleine de «Tendresse» ? », sur Libération (consulté le )
- « Compagnie Les Cambrioleurs . Julie Beres » (consulté le ).
- Encyclopaedia Universalis, Dictionnaire du Théâtre: Les Dictionnaires d'Universalis, Encyclopaedia Universalis, (ISBN 978-2-85229-552-0, lire en ligne)
- Centre France, « Lendemains de fête, de Julie Berès, mardi et mercredi soir », sur www.lamontagne.fr, (consulté le )
- « « Petit Eyolf » par Julie Berès | ARTCENA », sur www.artcena.fr (consulté le )
- Alexis Campion, « Dans « Désobéir » et « La Tendresse », Julie Berès se joue des clichés », sur lejdd.fr, (consulté le )
- Sûrya Buis, « Désobéir, une pièce énergique à la rhétorique sans surprise », sur Le Suricate Magazine, (consulté le )
- (en) Ralf Remshardt et Aneta Mancewicz, The Routledge Companion to Contemporary European Theatre and Performance, Taylor & Francis, (ISBN 978-1-000-91364-4, lire en ligne)
- Théâtral magazine actualité et critiques du théâtre sur papier, web et tablette, « Julie Berès au chevet de la nature, au théâtre des Abbesses - (26/11/18) », sur www.theatral-magazine.com (consulté le )
- Emmanuelle Bouchez, « “La Tendresse”, une pièce joyeusement explosive qui interroge la masculinité », sur www.telerama.fr, (consulté le )
- « Invité culture - Julie Berès: «La Tendresse» au masculin », sur RFI, (consulté le )
Liens externes
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